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  • LA DISPARITION DE BELMONDO : «PLEURS SUR LA VILLE DE VANVES»

    C’est ainsi que la RATP a rendu hommage à sa manière à l’acteur dans un tweet reprenant – et modifiant – le titre et l’un des clichés du film. : «Pleurs sur la ville»… merci monsieur Belmondo» a écrit la compagnie de transports en reprenant le titre de «Peur sur la ville » avec notamment la scène mythique où Jean-Paul Belmondo réalise une cascade en se tenant debout sur une rame de métro sur le pont de Bir-Hakeim (XVe et XVIe arrondissements).  Qui ne l’a pas vu parmi tous les vanvéens qui ont été touché en apprenant sa disparition.

    Il n’avait aucun lien avec notre commune, contrairement à ses voisines de GPSO, mais la mairie avait offert pour les fêtes de fin d’année à ses seniors au début des années 1990 lorsque Didier Morin était maire,  une sortie au théâtre avec Belmondo dans la pièce de « Cyrano de Bergerac» qui signait son grand retour sur la scéne d’un théâtre. Il avait pu saluer «Bébel» danssa loge avec Rolande Rival, alors maire adjointe à la Solidarité

    Tout d’abord, il est né dans les Hauts de  Seine à Neuilly. Et durant sa jeunesse, il a commencé à fréquenter Issy les Moulineaux,  et le club de boxe de l’Avia Club où il a fait ses débuts de boxeur. La salle où il s’entrainait n’avait rien à voir avec la nouvelle salle de l’Agora qui porte son nom et inauguré en sa présence le 30 Mars 2010  «A l’époque, j’avais un rêve, celui d’être champion. C’était l’époque de Marcel Cerdan. Très jeune, dans la cour d’école, au lieu de travailler, j’organisais des matchs de boxe avec mes copains» confiait il lors de l’inauguration. Mais cette salle, où il s’est entrainé,  à l’atmosphére spéciale qui faisait penser aux salles américaines si particulières, avec leurs odeurs, leur ambiance, se trouvait dans les sous-sols de l’école Paul Bert accessible par une petite porte à gauche de l’entrée et un escalier étroit. Christophe Tiozzo est le dernier champion à s’être entraine à son heure de gloire avec son frére Fabrice. Certains vanvéens, comme Pascal, l’ont fréquenté.  Sur les murs, il y avait plein d’affiches de Bébel, car la mémoire de son passage était entretenue par un dirigeant sportif à l’ancienne comme on en fait plus, Marcel Bazin. Lors de l’inauguration, où Jean-Paul Belmondo s’était vu remettre la Médaille d’Or de la Ville par André Santini, qui se souvient avec émotion de «cet homme aux mille talents et à l’humanité si généreuse», dans une lettre adressée à son fils, Paul Belmondo. « Grand Officier de la Légion d’honneur et du Mérite, titulaire de la Médaille d’Or de la Ville d’Issy-les-Moulineaux […] Jean-Paul Belmondo recevait les décorations avec l’humilité d’un enfant qui avait réalisé ses rêves, d’un artiste qui respectait son public, d’un amoureux de la création vraie… ». Issy les Moulineaux, comme Neuilly, Boulogne lui rendront hommage bien sûr

    «Boulogne-Billancourt pleure Jean-Paul Belmondo. La Ville perd un ami : acteur incontournable des célèbres studios de cinéma boulonnais et donateur, avec sa sœur Muriel et son frère Alain, du fonds d’œuvres sculptées par son père Paul.. Jean-Paul Belmondo a permis la création du musée qui lui est consacré. Le nom de Belmondo est à jamais lié à Boulogne-Billancourt» tweetait PC Baguet, son maire. Il avait fait don de toutes les œuvres de son père à la ville de Boulogne, car il a nourri durant des années, le projet de rendre public les œuvres de son pére, et qu’il a concrétisée en septembre 2010 avec l’ouverture  des portes du musée Paul-Belmondo, qui regroupe les œuvres de son pére dans le château Buchillot ancienne folie du 18ème siècle classée monument historique, grâce à Emmanuel Bréon, le conservateur du musée de Boulogne et meilleur connaisseur de la sculpture de Paul Belmondo. «Son atelier de la rue Denfert Rochereau était trop exigu pour exposer 259 sculptures, 444 médailles et presque 900 dessins ainsi que des carnets de croquis et des travaux préparatoires» expliquait-il.

    Parmi les 80 films dans lesquels il a joué, beaucoup de tournages ont eu lieu dans la région et/ou dans la capitale. Cette dernière a abrité un grand nombre de scènes dans «A bout de souffle», où il déambule sur l’avenue des Champs-Élysées avec Jean Seberg ; dans «Paris brûle-t-il ?», «Le professionnel», «Le magnifique», ou encore dans «Peur dans la ville ». De nombreuses communes franciliennes ont par ailleurs été le théâtre de scènes de films où figurait Jean-Paul Belmondo. «Le Cerveau» à Paris, Poissy (Yvelines) et Saint-Maurice (Val-de-Marne) ; les scènes aériennes de " L’As des as» à l’aérodrome de La Ferté-Alais (Essonne) ; des scènes extérieures de «Léon Morin, prêtre» à Montfort-l’Amaury (Yvelines) ; ou encore des scènes de comédie de «L’Animal» à Vigny (Val d'Oise), et de «L’Animal» de Claude Zidi (1977) dans les jardins de la Solitude, proche du Séminaire Saint-Sulpice, dans « l'Animal » de Claude Zidi (1977). Un hommage fort a également été rendu par le Paris Saint-Germain, car Jean-Paul Belmondo a été l’un des fondateurs du club de la capitale dans les années 70

  • MICHELET DU TEMPS DU PRINCE DE CONDE DONNAIT UNE GRANDE FETE VOILA 300 ANS EN L’HONNEUR DU JEUNE LOUIS XV

    Voilà 300 ans, une brillante fête fut donné le 8 Septembre 1721 en l’honneur u jeune roi Louis XV alors âgé de 11 ans dans le château de Vanves (actuel lycée Michelet) par le prince Louis henri bourbon- Condé surintendant de l’éducation du Roi. Cete fête, dont le tout Paris de l’époque parla, fut relaté par l’archiviste du prince dans  « Le Mercure de France ».

    Arrivé vers 17H en carrosse du Louvre dans lequel il fit le déplacement en compagnie du duc de Bourbon, et de plusieurs princes de la cour, il fut accueilli par la Duchesse de Bourbon, mére du duc de Bourbon, et fut conduit dans dans le grand appartement du rez-de-chausée du château (le pavillon Mansart)  pour se reposer quelques instants.  Le duc lui offrit une chasse au chevreuil dans un parc (plus étendu qu’aujourd’hui) où quelques chevreuil et faisandeaux,  pris en forêt de Chantilly, avaient été lâchés sur les routes du parc emprunté par le jeune roi qui en tua un. Entrecoupée par des rafraichissements servis, au milieu  du parc avec des tables  couvertes de jambons, paté, gibier, de toutes sortes de fruits et légumes avec vins de Bourgogne, champagne, liqueur,  cidre, biére… dont deux grandes tables sous des tentes  où étaient servis des mets plus fins, pêches et fruits de saisons pour l’une,  thé café, et toutes sortes de sorbets pour l’autre…Le pourtour de toutes ces tables était orné de festons et de guirlandes de fleur.

    En fin de journée, le futur roi Lois XV regoignit le château en galéche pour assister à un « magnifique » concert (divertissement musical) sous le tire de «Diane » composé par M.Danchet, mis en musique par MM Bourgeois surintendant de la musique du prince de Condé et Bourgois, exécuté par les musiciens du prince de Condé.  Pendant ce concert, l’illumination du château et de ses pièces avaient été mis en place, grâce à 20 000 lampions attachées au château, aux cheminées, dans les avenues. Le futur roi se rendit sur la terrasse pour les admirer  et assista à un feu d’artifice tiré des terrains devant la porte d’honneur (futur parc des expositions), avec allée de gerbes, fontaines de feu placée dans l’intervalle chaque arbre, des pyramides de feu annonçant celles de l’entrée actelle du lycée, dont l’une arborait à son sommet un soleil rayonnant…se terminant par une girande des plus magnifiques. Il se rendit ensuite dans le vestibule du château pour assister à un second feu d’articfice tout aussi magnifique tiré du grand bassin des jardins, avec une aigrette d’artifice composée de ports à feu qui partirent tout à la fois et firent place à une très grande impression plus forte encore que cette du dernier feu qui termina cette superbe fête  Ces deux feux artifices furent vu de très loin, attirérent  de milliers de personnes accourrus de toutes parts, éclairant toute la plaine de Grenelle

    Le Duc raccompagna le futur Roi Louis XV jusqu’au Louvre, séduit par cette journée comme il le lui témoigna à plusieurs reprises lors du trajet. Puis de retour à son château, le duc offrit un grand diner de deux tables de vingt couvert servis sous des tentes

  • LES EQUIPEMENTS SPORTIFS DU LYCEE MICHELET A VANVES EN PLEIN TRAVAUX

    Les riverains ou les passants du boulevard du Lycée ont un apercu des travaux menés sur les terrains de sports du lycée Michelet avec ses structures en bois qui dépassent le haut mur et la circulation de camions et véhicules de chantier. Un chantier mené sous  l’œil d’Ile de France Constructions Durables qui est le bras armé de la région pour la construction, la rénovation et la mise aux normes notamment des lycées. Un outil  créé voilà 65 ans, en 1956,  présidé depuis 2016 par le maire de Vanves conseiller régional, qui est le maître d’ouvrage délégué de la Région sur ce chantier

    Ce vaste chantier qui s’échelonne sur une durée de 13 mois prévoit le réaménagement de près de 38 500 m² d’espaces sportifs. Piloté par la Région Île-de-France, son coût de 7,765 M€ est financé par  trois parties : la Région Île-de-France, qui gère les lycées, prend en charge la plus grande partie du coût des travaux, soit 43 % ; la Ville de Vanves finance 30 % du coût en contrepartie de 30% des créneaux réservés pour les associations ; et le département des Hauts-de-Seine finance le projet à hauteur de 27 %.

    La première phase des travaux qui portait sur les 2 grands terrains de sports destinés à la pratique du football, du rugby et des disciplines de l'athlétisme, est bien avancé. Après les travaux de terrassement, le revêtement du nouveau terrain de football a été installée. Il a fallu plusieurs semaines pour installer les rouleaux de synthétique. La piste d'athlétisme et les aires dédiées aux sauts (longueur, hauteur, perche..) et aux lancers (poids, javelot...) sont également livrés. La couche de résine a été posée au printemps et le marquage au sol a été effectué avant l'été. L'ensemble de l'éclairage des 2 terrains a été effectué courant janvier-février 2021.

    Depuis la fin février, 85 nouveaux arbres ont été livrés et sont en cours de plantation. Au-delà des infrastructures sportives en elles-mêmes, le projet de rénovation a été entièrement pensé pour à la fois préserver et enrichir le patrimoine arboré et harmoniser l'équilibre paysager entre les installations sportives et les différentes essences végétales dans le parc du Lycée.

    La suite du chantier en cours de réalisation prévoir la création d’un terrain multisports couvert – deux poutres de 34 m de longueur  qui constituent sa charpente ont été posé le 22 Juin dernier par une grue mobile de 300 tonnes - et la construction d’un bâtiment pour l’accueil des sportifs (vestiaires et sanitaires, locaux de rangement, local pour les associations et une loge pour le gardien).Enfin, un éclairage extérieur sera installé afin de permettre l’utilisation des infrastructures sportives, en soirée, par les associations vanvéennes.

    Ainsi dès la rentrée 2021, le plateau sportif  de la cité scolaire Michelet à Vanves rénové et adapté sera mutualisé pour bénéficier aussi bien aux 2 300 élèves de la cité scolaire (collégiens et lycéens) qu’aux associations et aux services de la Ville de Vanves. Ces infrastructures seront accessibles aux associations : en semaine, à partir de 18h, le samedi à partir de 13h et le dimanche toute la journée. Ces créneaux seront étendus une partie des vacances scolaires. L’accès aux installations se situera au niveau du boulevard du Lycée où un gardien se chargera de réguler les flux. Ces nouveaux équipements représentent une augmentation de 60 % de la surface au sol dédiée à la pratique sportive à Vanves.