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MINUTE DE SILENCE ET JOURNEE DE DEUIL NATIONAL A VANVES POUR LE PEUPLE MAHORAIS

 

« Aujourd'hui, nous nous associons aux souffrances et au souvenir des victimes du cyclone Chido qui a brutalement frappé le département de Mayotte. Ce cyclone a bouleversé des vies, causant des pertes humaines et le chaos. En ce jour de recueillement, nous pensons à toutes les victimes et à toutes les personnes engagées dans l’effort de reconstruction. Nous n'oublions pas, et nous continuerons de soutenir les initiatives d'aide et de soutien pour Mayotte, dans l’esprit de solidarité nationale qui nous unit » a déclaré Bernard Gauducheau, maire de Vanves avant d’inviter les quelques vanvéens présent hier matin devant l’hôtel de ville où les drapeaux étaient en berne, à respecter une minute de silence .

C’est pour la première fois, sous la Ve République, qu’un événement climatique est commémoré de cette façon. Mais ce n’est pas le premier deuil national en France qui remonte au 9 mars 1930 dont la cause était, là aussi, un événement climatique : les inondations massives de plusieurs départements du Sud-Ouest, qui, pendant quatre jours, avaient fait des centaines de morts et détruits des milliers de maisons et des dizaines de kilomètres de routes et voies ferrées.

Trois ont suivi sous les III et IVe République, 9 sous la Véme  sachant que jusqu’en 2015, cet hommage de la Nation aux victimes d’un événement marquant ou après la mort d’un président de la République se déroulait sur une journée dont les plus récente concernent la mort de deux anciens chefs de l’État -  le 30 septembre 2019 après celle de Jacques Chirac, et le 9 décembre 2020 après celle de Valéry Giscard d’Estaing -  le lendemain de l’attentat de Charlie Hebdo à Paris le 8 Janvier 2015, et le 14 septembre 2001, trois jours après les attentats du 11-Septembre aux États-Unis. C’était la seule fois qu’un deuil national a été décrété après un événement hors de France. Après les attentats du 13-Novembre à Paris, François Hollande avait décrété trois jours de deuil national (du 15 au 17 novembre). Il en avait fait de même l’année suivante après l’attentat de Nice le 14 juillet (du 16 au 18 juillet). Tous respecté à Vanves par un rassemblement devant l'hôtel de ville

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