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CENTRE INTERCOMMUNAL DE VACCINATIONS DE VANVES/ISSY : DANS LES COULISSES DE L’ORGANISATION

Il a fallu 3 jours pour organiser ce centre intercommunal de vaccinations vanves/Issy, en s’appuyant sur les structures locales pour régler beaucoup de détails, car ses deux villes ont su  mobiliser 34 personnels de santé, grâce à leurs réseaux,  acheter ce qui manquait à la pharmacie de l’hôpital Corentin Celton, seringues, aiguilles notamment,  trouver des frigidaires…. Il n’a ouvert que le lundi  (18 janvier) après-midi qui a servi de rodage avant une montée en puissance jusqu’à 110/120 Vaccinés en fin de semaine,   6 box sur 10 étant ouverts.

«Nous ne pouvons pas dire que nous n’avons été prévenu, puisque c’est l’ARS qui nous a informé que  nous aurions 400 doses. Par contre, il est inacceptable d’entendre dire par certains ministres que tout était parfaitement organisé  et que l’Etat prend tout en charge, ce qui n’est pas vrai. Il a fallu acheter des aiguilles et des seringues à la pharmacie de l’hôpital Corentin Celton. Mais ce sont les péripéties de l’organisation. Et l’ouverture d’un tel centre représente un coût partagé entre les deux communes, mobilise 12 personnes chaque jour, avec des agents municipaux, du personnel de santé volontaire car il faut préparer les vaccins, prendre, la diluer, sortir 6 vaccins de chaque doses, ce qui prend du temps si on veut bien faire les choses !» indique Ludovic Guilchert, maire adjoint à la vie sociale et à la Santé d’Issy les Moulineaux qui manage ce centre de vaccinations qui a reçu la visite du Préfet des Hauts de Seine la semaine dernière.(sur la photo)

Pas question pour cet élu de critiquer l’Etat, l’ARS, la préfecture des Hauts de Seine car «ils font le maximum. Il est normal que dans une telle situation, on se tienne la main, car elle est trop grave pour se tirer dans les pattes. Mais reconnaissons la contribution de chacun. Ce qui est compliqué, est la jonction entre le dispositif central sur lequel nous n’avons aucune visibilité et le dispositif local, C’est là que nous avons des difficultés parce qu’on ne sait pas lorsque les vaccins arrivent à la  pharmacie centrale à Nanterre. Et l’ARS est au maximum de ce qu’elle peut faire pour assurer l’arrivée des vaccins, et elle fait avec l’arrivée des vaccins. Il n’y a pas de stock caché, mais l’accélération est compliqué à faire !» reconnait il

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