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  • VANVES ET LE CONFINEMENT : LE DEUXIEME EST BIEN PLUS DEPRIMANT QUE LE PREMIER

    Au printemps, lors de la première vague, l’Ile de France  était la région la plus touchée par le coronavirus. En mars et avril, les établissements étaient sous tension et le personnel soignant exténué et submergé. À la mi-novembre, elle s’en sort relativement bien par rapport à d’autres régions : Le taux d’incidence était même en dessous de la moyenne nationale à quelques jours de la nouvelle intervention du chef de l’Etat hier soir dont Gabriel Attal, porte parole du gouvernement que les vanvéens connaissent bien  avait donné un avant goût au cours d’interviews dans les  médias et des propos rapportés dans la presse :  « L’enjeu : faire évoluer les conditions du confinement à mesure que la situation sanitaire s’améliore tout en assumant une maîtrise pour éviter que l’épidémie reparte…. » expliquait ce conseiller municipal d’opposition de Vanves qui est au cœur des décisions prises par le chef de l’Etat  en participant à chaque conseil de défense sanitaire (sur la photo) au salon Murat de l'Elysée. « Les assouplissements se feront en trois étapes en fonction au regard de l’évolution sanitaire et des risques liées à certaines activités : d’abord autour du 1er Décembre, puis avant les congés de fin d’année, puis à partir de Janvier 2021 » précisait il

    Mais voilà, cette intervention intervenait à un moment où les vanvéens comme les parisiens ou les franciliens, vivent plus mal ce second confinement :  «Ça devient abrutissant ! le deuxième confinement est bien plus déprimant que le premier ! car si le premier a été mal vécu, avec la difficile conciliation entre le télétravail et la garde des enfants, le tout dans des conditions de vie peu adaptées à cette situation inédite, il laissait espérer un été déconfiné. Avec ce deuxième confinement et un contexte qui se répète, les journées qui raccourcissent, les craintes qui planent sur les fêtes de fin d’années et les difficultés - notamment financières - qui se sont accumulées, les perspectives ont changé » expliquait un observateur qui rapportait cette réaction : « Là, c'est ambiance gros pull d'hiver, je n'ai plus la motivation »…. «Les journées sont répétitives, ça en devient abrutissant ».Jérôme Salomon directeur de la santé, lors de la conférence de presse des autorités du jeudi notait que  «Le taux de dépression a doublé entre fin Septembre et début Novembre ! »

    Beaucoup de vanvéens rencontrés le reconnaissent : Plus de moral, quelque peu déprimé, avec ce temps froid qui n’incite pas à sortir se balader même une heure, cette nuit qui tombe vite, et ce temps grisâtre. Heureusement  le parc F.Pic fait le plein en fin d'aprés midi à la sortie des écoles, et chaque week-end,  envahi par les joggeurs les samedis et dimanches matin  qui y courent, même et dans les rues autour  du PMS A.Roche fermé, pour les plus motivé. «Il fait nuit de plus en plus tôt et le parc en bas de chez nous est passé en horaires d'hiver» expliquait une joggeuse. «Mais je n'ai aucune envie d'aller courir la nuit dans des rues mal éclairées !». Certains se forcent à sortir comme cette retraité qui a déjà du mal à marcher, pour aller faire ses courses, faire le tour du paté de maisons. «Mais c’est dur » confie-t-elle, tant sur le plan physique que moral… surtout. Beaucoup de grands parents confient qu’ils souffrent de ne plus voir leur petits enfants. D’autres compensent par la cuisine, la TV, la vidéo, Internet et passe toute la journée devant un écran. Comme l’expliquait un vanvéen qui suit de prés le Vendée Globe actuellement en participant à ce jeu sur Internet où l’on dirige l’un de ses mastodontes des mers  : «C'est comme une traversée en solitaire, avec un système de communication uniquement audiovisuel et la nécessité de tout auto-gérer. S'auto-contrôler pour les temps de travail, les repas, jusqu'au sommeil. À la différence que, pour un sportif, il sait quand se terminera la course ! »