Vanves a pris un petit air de Vacances, avec les premiers départs vendredi après midi, les vanvéens circulant avec ses valises sur roulettes sur les trottoirs faisant entendre non pas leur douce musique mais leur infernal roulis, surtout en pleine nuit ou au petit matin. Hier matin, Vanves avait pris un air de fêtes avec ses jeunes qui allaient chercher leurs résultats au bac, notamment du côté du lycée Michelet, avec des parents anxieux qui prenaient d’un air soi disant tranquille leur café, soulagés lorsque leur progéniture les prévenait du résultat, avec ou sans mention. Des signes de vacances ne trompent pas comme ce premier barbecue de l’été dans la cour de la maison paroissiale Saint Remy Mercredi dernier (sur la photo) qui a réunit prés d’une quarantaine de personnes, avec beaucoup d’habitués autour de Nathalie et Pascal Le Gouallec
Sur le plan politique, cette semaine a été marqué par une mobilisation de l’exécutif municipal sur certains projets d’aménagement. Comme l’expliquait récemment un vieux routier de la politique des Hauts de Seine « un maire, à neuf mois des municipales, c'est comme un chevreuil le dimanche avant l'ouverture de la chasse. Il sait qu'il doit être malin !». Et là-dessus les vanvéens peuvent faire confiance, car leur maire est un artiste en matière de campagne électorale. Et il a passé cette semaine à éteindre les incendies qui couvrent en organisant des réunions publiques limitées aux riverains, des projets de requalification du square de l’Insurrection en début de semaine – Le food Struck a été abandonné - et de construction immobiliére sur le haut de la rue Gabrielle d’Estrée à l’angle avec le rue Jullien à l’emplacement de plusieurs pavillons, hier soir. D’ailleurs, Viparis a annoncé lors du comité des Riverains du parc des Expositions mardi, suspendre une partie du projet Mixcité : les bâtiments le long de la rue du 4 Septembre ne se feraient pas pour l’instant, c’est-à-dire qu’ils seraient, abandonné ou plutôt suspendus, sauf les hôtels prévus au bas de cette rue et face à l’hôtel Mercure rue du Moulin. «C’est mieux que rien !» constatait l’un des riverains attaché à cette coulée verte de la rue du 4 Septembre.