Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L’EGLISE MISE A MAL : LE PERE CURE DE VANVES, BERTRAND AUVILLE REAGIT

Lors des obséques de Serge Bauville, jeudi dernier,  le pére curé Bertand Auville a eu ses mots pour sa famille: « Je vous remercie pour votre confiance en l’église mise à mal par des scandales ». Il faisait référence bien aux affaires d'agressions sexuelles qui secouent l’église déjà depuis un certain moment, avec la condamnation avec sursis de Mgr Barbarin en France, cette réunion des Evêques autour du pape François au Vatican, et le livre enquête de Frédéric Martel…

Il avait d’ailleurs signé l’éditorial du dernier « Sel et Lumière » lien de la paroisse de Vanves, titré »Fluctuat Nec Mergitur » : «Ces derniers temps, l’eglise est bien trop souvent au cœur d’une actualité désastreuse. Les scandales sexuels pleuvent. L’incurie de la Curie est offerte en pâture. La suspicion est de mise : les prêtres seraient, tous, au mieux des frustrés ou des dépravés et au pire des déviants. Comme beaucoup d’entre vous, peut être, je partage ce double sentiment de honte et de ras-le-bol mâtinée d’interrogations vives : comment la Saint Eglise peut-elle être si pécheresse en tant se ses membres ? Qu’est-ce que le Seigneur attend de nous en ces temps tellement troublés ? Je pourrais me rassurer en rappelant l’adage qui veut qu’on ne tire pas sur l’ambulance. C’est-à-dire que si l’Eglise est à ce point assaillie par les hommes et le malin, c’est qu’elle encore bien vivante » écrit il. « Je voudrais surtout que l’on accepte de saisir le problème dans sa radicalité temporelle. Nous ne traversons pas tant une crise de l’Eglise qu’une crise la foi. Soyons davantage disciple du Christ. Son Eglise révélera alos sa sainteté ! La barque de l’Eglise est bien ballottée, tant par les vents contraires que par l’indiscipline de ses passagers. Cependant elle ne coulera pas…à la condition express que le Christ soit toujours à son bord. Le remettre à la barre, voilà un chemin de conversion, un chemin de carême. Souquons ferme ! »

Les commentaires sont fermés.