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A VANVES COMME EN ILE DE FRANCE, PAS DE TRANSPORTS GRATUITS

«la gratuité ne semble pas constituer une réponse appropriée aux enjeux soulevés par la mobilité en Ile de France» ont conclu le comité d’expert invité par Valérie Pécresse à mener une étude sur la faisabilité de la gratuité des transports publics en Ile de France, leur financement et la politique de tarification.  

Non seulement ce comité d’expert présidé par Jacques Rapoport ex-patron de SNCF Réseau et ex-DGA de la RATP juge «non souhaitable» cette gratuité, mais il propose une hausse annuelle de 5% du tarif du Pass Navigo pour financer des améliorations du service et la requalification des infrastructures vieillissantes du réseau francilien, et une remise en cause du dézonage du pass Navigo illimité instauré par JP Huchon, ex-président PS de la Région. Ce qui fera bien sûr réagir justement l’ensemble des groupes des forces de gauche qui protestent à chaque hausse, comme Boris Amoroz conseiller municipal FG/PC à Vanves,  alors que ce comité d’experts juge que cette carte illimitée est socialement injuste, concourant à l’étalement urbain, et profitant aux populations de l’ouest francilien plus riches.

Il défend à l’instar de la présidente d’Ile de France Mobilités (ex-STIF), une tarification individualisée dite à l’usage, modulée en fonction de la distance et de la période de la journée, plus chère en heures de pointes, moins durant les heures creuses de la journée, chaque voyageur payant chaque mois fonction de la distance parcourue. V.Pécresse considère que c’est par ce moyen qu’on pourra étaler dans le temps les heures de trajets domicile-travail en évitant la saturation de certains lignes aux heures de pointe, comme la ligne 13 que les vanvéens connaissent bien.

A leurs yeux, des transports gratuits aggraverait la saturation des transports publics déjà sous-tension, et ce n’est pas viable sur le plan économique : Où trouver les 3,3 milliards d’euros de recettes tarifaires versées directement par les usagers ? Sur le dos des entreprises avec le Versement Transports, dont les hausses sont critiquées par leurs représentants patronaux et consulaires, des collectivités locales qui trouvent leur contribution lourde et inégalitaire, comme le faisait remarquer encore, vendredi dernier, le président du département des Hauts de Seine, P.Devedjian.

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