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LES ANNIVERSAIRES DE L’ANNEE 2018 A VANVES : VOILA 50 ANS, MAI 68 AU LYCEE MICHELET

Vanves Au Quotidien, comme c’est le cas, chaque année à cette période de l’année, poursuit son petit rappel de quelques anniversaires qui marqueront cette année 2018, tout au long de cette semaine, avec 1968 aujourd’hui

Voilà 10 ans pour les 40 ans de Mai 1968, quelques anciens éléves de Michelet  avaient organisés une réunion « souvenirs-souvenirs » pour se rappeler ce Mai 68 au lycée avec beaucoup de photos  rassemblés dans deux gros album dont plusieurs sur un rassemblement devant l’entrée (l’ancienne) de la rue Jullien avec sa grille et l’ex-loge du gardien avec son parloir, avec deux camions de police garé le long du mur. Un petit texte rappelait qu’il  avait été occupé entre le 18 et le 20 Mai 1968. « Au début du mois de Mars, la situation est en place. Les affiches politiques fleurissent sur les tableaux et les murs de classe. Il existe parmi les lycéens, une minorité agissante. Il y a des distributions de tracts et une agitation certaine qui nuit au travail et à la discipline générale… Les cas d’indisciplines sont de plus en plus nombreux, se transformant en agressions verbales, en insolences vers les adultes à la moindre observation quand il n’y a pas provocation » raconte Xavier Renard dans son livre « Le Château et lycée de Vanves-1698-1798-1998 » 

Selon les archives du lycée, cet établissement est resté ouvert durant toute la période de Mars à fin Mai 1968, 114 Professeurs sur 169 ayant assuré leur service (70% des effectifs). Le censeur de l’époque « envoyait ballader les professeurs contestataires ». L’agigation concernait surtout le lycée, pas le collège, selon le témoignage de l’aumônier de l’époque : « J’étais pris entre entre les parents (qui étaient contre), les professeurs (qui étaient divisés) et les jeunes (qui venaient chez tirer les tracts » témoignait le pére Froissard qui se souvenait avoir veillé une ou deux nuits dans le lycée vers la Pentecôte 68 : « Nous craignons alors que deséléments d’extrême droite viennent casser le lycée. J’avais péféré resté dans les murs avec les éléves, et j’ai passé la nuit en prière dans la chapelle »

Mais dans la mémoire du lycée, ce n’est pas tant 1968 qui a marqué cet établissement durablement, mais les années qui ont suivies jusqu’à la fin des années 70 avec un pic en 1973 que René Rémond a appelé le « Mai 68 des lycéens ». Le Blog de Vanves Au Quotidien aura l’occasion d’y revenir justement en Mai 2018

 

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