A la demande de Radio new Zealand et de la royal society of New Zealand le service culturel de l'ambassade de France a proposée à 3 personnes qualifiées sur l'écologie et complémentaires d'intervenir dans des débats sur le changement climatique sur trois thémes particuliers: changer l'économie pour une stratégie bas carbone, quelle justice climatique entre le nord et le sud, comment penser l'entrée dans l'anthropocene ( c'est à dire une nouvelle ére géologique ou l'homme transforme la planéte par son activité). Il s'agissait de Catherine Larrere philosophe, de pierre Ducret responsable de la préparation de la COP21 à la caisse des dépôts et de Lucile Schmid vice présidente de la fondation de l'écologie politique, et conseillère municipale à Vanves qui se rendus à l’autre bout du monde finAoût/début Septembre.
Les débats qui confrontaient à chaque fois deux néo zélandais à deux Francais se sont déroulés à Aukland, Wellington et Christchurch devant 4 500 personnes à chaque fois, où Lucile Schmid est intervenue sur la justice climatique et l'anthropocene . « Ces soirées ont permis de brasser des questions trés diverses de façon intense: comment assurer une négociation équilibrée entre le nord et le sud, quels financements pour le développement durable des pays déjà touchés par le déréglement climatique, qu'attendre de la conférence de Paris et comment prolonger les dynamiques actuelles, quel rôle pour l'Europe et la France, comment articuler expertise scientifique et décision politique ?. J 'en retiens: l'attente a l'égard de l'Europe, l'importance de la notion de transition, développer et expliquer. La loi de transition énergétique française suscitait un vrai intérêt aux antipodes. Et pour l'anecdote j'ai débattu avec l'ancien premier ministre neo zélandais au moment du Rainbow Warrior. Il est depuis devenu un avocat engagé sur les questions écologiques ».