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QUEL MAIRE POUR VANVES ? PROTECTEUR, ORGANISATEUR DU QUOTIDIEN ?

 

 

Une étude de l’Institut Médiascopie destinée à mesurer et à comprendre les perceptions des maires a été menée auprès de 2000 d’entre eux et de 1000 citoyens français auxquels ont été soumis 213 mots sélectionnés sur 700 pour définir le maire. Les résultats qui ont été présentés la semaine dernière au Congrés des Maires qui s’est déroulé au parc  des expositons, sont très intéressants à moins de 6 mois des élections municipales et devraient faire réfléchir les candidats à Vanves.  Il apparait ainsi que  « les citoyens attendent de leur maire de la proximité mais ils ne voient pas en  lui un assistant social, encore moins un confident, parce que le maire est un personnage public et qu’ils craignent des dérives clientélistes. En réalité, ce sont les habits protecteurs, d’organisateurs du quotidien que doivent endosser les maires ».

 

Cette étude montre tout d’abord qu’il est « un protecteur au moyen limité ». La figure du maire « garant de la tranquillité publique reste bien  identifié », mais les moyens humains paraissent insuffisant (police nationale et municipal), et les moyens matériels entraînent la circonspection,  notamment à propos des caméras de vidéosurveillance souhaitées à Vanves dans certains quartiers, et l’armement de la police municipal, ce qui n’est pas le cas dans notre commune. Les citoyens attendent moins une politique directe sur l’emploi qu’une action de dynamisation du tissu économique local, et notamment du commerce, vaste débat à Vanves entre la majorité et l’opposition municipale.  Ensuite que le maire est un aménageur : « Les citoyens attendent un maire qui sait où il va, doté d’une vision de l’aménagement tournée vers la valorisation du cadre de vie, le bien être, la qualité de vie ». Cette étude note une demande croissante de renouvellement des modes de déplacement, en particulier des transports doux et propres, une marge de manœuvre parcellaire du maire en matière d’urbanisme et de logements, notamment sur le  coût.

 

Enfin le maire est un fédérateur, « le maire idéal se situant dans la fonction de guide de l’action communale, dans sa capacité à gérer correctement sa commune et dans son rôle symbolique de rempart ». Les services publics communaux jouissent, à l’instar de leur personnel, d’une perception favorable. Les agents communaux,  visages de l’action au quotidien sont autant valorisés que le maire. Les citoyens attendent de l’équipe qui entoure le maire qu’elle se place dans une attitude d’écoute, d’échange et de débat, et non dans un simple rôle de « chambre d’enregistrement ». Pour ces administrés, le maire doit être un acteur impartial et responsable. Ils sont en attente de professionnels en terme de compétences, mais surtout de dévouement, plaçant la rigueur budgétaire au cœur de la gestion communale, à l’écoute des habitants (avant même de trouver de solutions), favorisant le dialogue et les informant via le bulletin municipal qui a une excellente côte et résiste bien face à Internet.

 

En zone urbaine, come à Vanves, la problématique de l’accès aux transports en commun  et à la santé apparaît vivace. De surcroît, face à l’image de la métropole, les habitants attendent de leur maire qu’il préserve, autant faire se peut, « la fantastique du village ». Pour cela « il leur faut tenir un quadruple engagement en faveur d’une plus grande prise en compte du développement durable dans la gestion de la commune, de la valorisation du patrimoine culturel communal, de la production locale  en favorisant les circuits (ventes directes, AMAP), et de la propreté qui est une réussite incontestable de l’action municipale (et notamment le tri collectif) ».

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