Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BLACK OUT A VANVES ! UN SCENARIO CATASTROPHE INSOUTENABLE POUR LE GRAND PARIS !

Black out à Vanves comme dans tout le Grand Paris ! C’est le sénario catastrophe sur lequel commencent à travailler les pouvoirs publics francilens. Ils se sont rendus compte que le projet du Grand Paris, avec  son réseau de transports (Grand Paris Express), son développement économique (création de 800 000 d’emplois)  et de logements (70 000 construit par an) avec l’arrivée de 1,4 million de nouveaux franciliens, devrait engendrer une demande nouvelle de puissance estimée à plus de 3.000 mégawatts d'ici 2025. Ajoutons pour l’anedocte, qu’il n’y a pas que le Grand Paris qui peut susciter la grande panne d’électricité du siécle – souvenez-vous du milieu des années 70 – mais aussi un soleil en super activité comme c’est le cas actuellement. Souvenez-vous du film « Blow Up » qui rappelle un tel scénario !  Rassurez-vous les Pouvoirs Publics sont sur le coup. Ils ont inventés le terme très technocratique de « soutenabilité » du Grand Paris (bien sûr) en approvisionnement électricité qui a fait l’objet récemment d’un séminaire  comme ce sera le cas plus tard sur la distribution d’eau potable, l’assainissement, les déchets, les risques industriels ou naturelles.  

 

Ainsi ces 3.000 MW nécessaire au Grand Paris d’ici 2025/30, représentent une augmentation de 20% de la puissance actuelle et sont l'équivalent de la puissance de trois centrales nucléaire de Chinon ou encore 1500 éoliennes à puissance maximale. Elles sont destinés à faire face à la volonté affichée de développer les activités high tech et donc de l'accroissement de data centers, très gourmands en énergie (1.000 MW des 3.000 prévus),  à alimenter les nouveaux logements et les commerces de proximité (1.150 MW), à faire fonctionner le futur métro automatique Grand Paris Express (350 MW) ou encore les 350 à 400.000 voitures électriques (450 MW) attendues sur les routes.  ERDF et RTE ont d’ores et déjà identifié 8  zones de fort développement en IDF : La Défense et sa périphérie, Paris Nord Est, Paris Rive Gauche, Paris Batignolles, la Plaine Saint-Denis, Marne la Vallée tirée par Euro-Disney, Roissy plaine de France, OIN Seine Amont, OIN Paris-Saclay et vallée des biotechnologies  avec l’OIN Seine Aval (Pays Mantois et Poissy).

 

Les réseaux de transports et distribution de l’électricité  avec les capacités de transformations doivent donc être étendus ou renforcés dans ces zones. Des études ont été menées, d’autres sont actuellement en cours d’approfondissement sachant que l'électricité est acheminée sur les lignes haute tension jusqu’en IDF où elle  passe par des postes transformateurs dit « postes source » (265 dans le Grand Paris), d'où elle ressort, acheminée cette fois par ERDF pour la desserte d'environ 100.000 habitants par poste source. « L’essentiel des difficultés que pourrait rencontrer le distributeur se situe au niveau de ses postes sources et de leur alimentation HTB. Il faudra donc en construire un certain nombre sachant qu’il faut au minimum de 4 à 6 ans d'anticipation pour le faire. L’appui des collectivités locales et des pouvoirs publics est nécessaire dés que les projets d’aménagement sont arrêtés pour optimiser l’emplacement des terrains des futurs postes sources et ainsi déterminés des « emplacements réservés » dans les documents d’urbanisme » explique t-on à la DRIEE.

 

Elle précise qu’il faut 5000 m2 en milieu urbain pour un tel poste-source et 5 à 10 ans pour l’implanter entre la décision et son ouverture, et 25 m2 pour un poste de distribution alimentant en moyenne 200 clients (un tous les 10 km). ERDF ne cache pas que l’accélération de la construction de logements et de  bureaux entraînera un doublement des opérations de raccordement,  et la création d’un nouveau réseau de transports en commun entrainera le déplacement d’une grande quantité d’ouvrages existants. Les investissements devraient ainsi passer de 200 à 350 M€ entre 2008 et 2013 pour augmenter les capacités du réseau et le renforcer, raccorder les nouveaux utilisateurs (+150 M€ par an). 

 

En amont, la sécurité de l’alimentation de l’Ile deFrance  qui produit moins de 10% de l’électricité qu’elle consomme s’appuie sur deux éléments : Le maintien des sites de production à proximité de Paris (Vitry sur seine, Porcheville, Gennevilliers, Vaires sur Marne, Montereau, Champagne sur Oise) car « plus encore que la croissance de la consommation, la disparition de moyens de production en IDF pourrait avoir des conséquences sur la tenue de tension et sur le passage de la pointe hivernale, nécessitant la mise en place de moyens de « consommation » significatifs sur le réseau de transports » indique RTE qui insiste sur leur rôle de renforcement du réseau en terme de robustesse lors des pics de consommation. La nécessité de partager le caractère stratégique de réseau de transport existante avec ses pénétrantes 250kV avec les acteurs de l’aménagement du territoire : « Ce réseau essentiel pour l’alimentation électrique du Grand Paris doit en effet faire face à une pression foncière de plus en plus forte »

Les commentaires sont fermés.