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PIERRE MEIGE, l’ARTISTE DE VANVES AU 1000 VIES PLEIN DE TALENT

Voilà un artiste qui méritait sa médaille dans l’ordre nationale du mérite : Pierre Meige. Le maire le lui a remise samedi en fin d’après midi à l’hôtel de ville,  pratiquement en famille, la sienne bien sûr avec son petit fils très remuant, mais aussi tous ceux qu’il a su réunir, rassembler pour parler, échanger, écrire, chanter etc…des journalistes aux élus, des jeunes aux retraités, des paroliers, compositeurs aux chanteurs aux sportifs etc… tous représentatifs de la diversité, de la richesse de notre vie locale…. Mais aussi de ses rencontres au gré de sa vie de basketteur (1,96m), d’éducateur, d’auteur compositeur écrivain… bien rempli au « cours d’un parcours atypique » comme l’a reconnu Bernard Gauducheau en parlant de « 1000 vies plein de talent ».

Pierre Meige est issu d’une très vieille famille de Vanves, les Quincy, dont la grand mére a été présidente de la Croix Rouge et très active durant la grande guerre (1914-18), et qui a une villa (rue privée) qui porte ce nom, face au Rosier Rouge. Il a deux passions : Le sport avec le basket qui l’a mené dans l’équipe de Vanves jusqu’en Nat.2 et au Paris Basket Club. La musique qui est toute sa vie et a imprégnié finalement toute sa vie professionnelle de l’ouvrier électricien à l’éducateur, le travaileur social à la tête d’un centre social à l’animateur d’un service jeunesse puis inter-générationnel à Vanves … où il a toujours « tissé du lien social » : « Il est le seul à savoir consacrer son temps dans des endroits les plus divers pour permettre aux autres de se retrouver et nouer des liens plus forts » racontait Bernard Gauducheau avant de lui remettre cette médaille. Manifestement fier, ému, gêné aux entournures par tant de considération, Pierre a rappelé qu’il avait eu déjà la croix du mérite…à l’école du Parc. Qu’il s’était promené fiérement avec à l’école puis à la Féclaz où il l’avait perdu…sa maîtresse le réconfortant  en lui expliquant « la perte des choses enseigne leurs valeurs ».  Ce soir là, il l’avait retrouvé avec ses mots : « Toutes les grandeurs et les valeurs de ce monde ne valent pas les bons amis ! »

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