La Région est présente au salon du livre qui ouvre ses portes aujourd’hui jusqu’au 31 Mars 2010 à la Porte de Versailles (Hall 1) comme 13 autres consoeurs. Elle occupe lors de la 30éme édition de cette grande messe de l’écrit, 340 m2 qui permet d’accueillir une centaine de petits éditeurs indépendants et de revues auxquels elle apporte son soutien, comme Rouge déclic, Fusées, Midi, Frictions, La Femelle du requin, Le Préau des collines, Cassandre, Geste, Europe, le Tigre, Vacarme. Et bien sûr le MOTif, l’observatoire du livre et de l’écrit en IDF créé en 2008. Au-delà d’un outil de veille, de conseil et d’analyse sur la situation du livre et de la lecture en IDF, cette structure constitue un espace d’échanges et de réflexion prospectives ouverte aux différentes professions du livre. Depuis sa création à la fin 2008, elle s’est notamment illustrée en participant à la mise en place d’une formation des auteurs, en animant une veille de la commande publique pour les libraires, en proposant une aide juridique gratuite et un centre de ressources en ligne, en organisant des rencontres interprofessionnelles, en élaborant les bases d’une cartographie francilienne du livre et d’un annuaire de l’accès au livre en Île-de-France et en publiant deux études (Qui vend quoi, consacrée à la librairie, et Ebookz, sur le piratage numérique des livres).
Une vanvéenne est présente chez l’éditeur POL (Stand N71) : Il s’agit d’Héléne Mercier qui a écrit un livre sur un thème terrible : les violences conjugales. Avec ce titre : « Je suis complètement battue » (Edt P.O.L.). Cette vanvéenne est « écoutante » dans une organisation qui se préoccupe de femmes victimes de violences conjugales et de leur entourage depuis 17 ans. C'est à dire qu'elle prend les communications des femmes en état de détresse qui appellent pour pouvoir parler, être écoutées… depuis plus de quinze ans. Prenant en note sur des cahiers ces entretiens, elle a eu l'idée de réunir en un recueil la première, et seulement la première phrase dite, l'entrée en matière en quelques sorte, la phrase inaugurale par laquelle va commencer l’échange, celle qui dit tout, celle sur quoi va s'appuyer le reste. Cela donne un livre sidérant d'abord pour le témoignage brut, immédiat qu'il constitue, sans pathos, sur un pan honteux de nos sociétés, ensuite pour sa teneur littéraire totalement inédite. Elle n’était pas à la fête des écrivains de Vanves. Dommage. Ou tant mieux, car à entendre les commentaires de certains invités, comme ce blog l’a dit, ils ont été déçu par le très petit nombre de vanvéens venus samedi dernier à Panopée. Un sacré ratage alors que cette manifestatiion aurait pu profiter du moteur que représente le salon du Livre qui ouvre aujourd'huii à deux pas de Vanves !