Jeune étudiant vanvéen en science de l’information et de la communication, Stephane Lancelot séjourne actuellement aux USA et poursuit ses études l’Université Internationale de Floride (Floridia International University). Il en profite pour nous raconter ce qu’il vit là bas mais aussi de la façon dont les événements internationaux ou nationaux sont perçus outre-atlantique. « Après des débuts en douceur, me voilà pleinement dans le bain. Révisions et examens sont arrivés, d’où cette période d’inactivité sur le blog. Je profite d’une semaine relativement calme pour continuer le récit de ma nouvelle vie aux Etats-Unis.
Les examens justement, parlons-en. Alors qu’en France, les enseignants sont plutôt opposés aux examens au format QCM, ici, leurs confrères en sont friands. Tous mes tests, excepté un, ont été des QCM. Je ne suis pas le seul puisque tous les étudiants avec lesquels je discute sont dans le même cas : l’essentiel de leurs évaluations se fait sous forme de QCM/Quizz.
A titre personnel, je trouve cela un peu dommage car il me semble que ça n’incite pas les étudiants à réfléchir mais plutôt à apprendre « bêtement » par cœur. Après, cela n’empêche pas les élèves les plus consciencieux d’approfondir.
Pour l’instant, sans avoir particulièrement brillé, je m’en suis plutôt pas mal sorti. Soyons prudents, et attendons la suite des évènements avant de s’enflammer.
Maintenant que je suis installé depuis près de deux mois, je peux un peu vous parler de l’actualité ici. Malheureusement, les infos concernant la France se font rares. Je pense que cela est dû à l’actualité nationale très chargée du moment.
En effet, entre la situation en Syrie, le feuilleton NSA/Edward Snowden et le tout récent « Shutdown », les médias ont d’autres chats à fouetter que l’actualité de notre beau pays. Je ferai un nouveau point sur le traitement de l’actualité française par les médias américains dans un prochain post.
Sinon, il y a une chose que j’ai remarquée dès mon arrivée ici. J’ai préféré attendre un peu avant de vous en parler, afin de voir si cela se confirmait. Ce fût le cas.
Onze ans après les attentats du 11 septembre (ou « 9/11 » comme les américains le désignent), le traumatisme est encore vif. Il ne se passe pas une semaine sans qu’une allusion n’y soit faite dans l’un de mes cours. Souvent, il s’agit même d’un exemple choisi par le professeur pour illustrer tel ou tel propos.
Enfin, j’essaie toujours de profiter un peu également. Je dois avouer que bronzer à South Beach à la mi-octobre est particulièrement plaisant, encore plus quand on pense aux copains restés à Vanves…