A l’occasion de la commémoration du 8 Mai 1945, Bernard Gauducheau a eu des mots très forts au lendemain de la victoire d’Emmanuel Macron, comme cela avait été le cas, lors des célébrations marquant la journée nationale d’hommage aux déportés : « La République permet la liberté de conscience, assure l’égalité devant la loi, encourage sans cesse la fraternité entre ses enfants. La dernière campagne électorale a pu nous faire douter, tant elle nous a rassasiés de discours d’un autre temps. 72 années auraient-elles suffit pour tout oublier ? » a-t-il déclaré après avoir rappelé, comme il le fait à chaque fiois, le nom de tous ces jeunes vanvéens morts pour la France au combat, en captivité ou déportés dont certaines rues portent leurs noms.
« Fort heureusement, dans un sursaut, nos compatriotes ont décidé de montrer dans les urnes leur profond attachement à la France universelle, fière de ses valeurs, prête à tenir les promesses pour les générations futures. Notre histoire et ses drames nous obligent à la fraternité et au rassemblement. Rien ne nous autorise à nous détourner de ce chemin, tracé par nos héroïques ancêtres. Soyons les gardiens de la Paix et de la République en opposant la raison à la force, à la haine et aux passions destructrices. Rappelons, comme Stéphane Essel « à ceux qui feront le XXe siècle, notre affection, en leur disant : créer c’est résister. Résister c’est créer ». Jeunes filles, jeunes hommes ici présents, l’avenir vous appartient. Il vous revient de faire de ce monde le vôtre. Le plus beau reste à venir, soyez les créateurs bienveillants d’un futur meilleur. Ainsi, le sacrifice de ceux qui sont morts n’aura pas été vain et sera toujours porteur d’espoir et de liberté » a-t-il conclu devant de nombreux jeunes vanvéens venus avec leurs familles place de la République, hier matin.
D’autant plus que les classes de chant du conservatoire de musique avaient été mobilisées pour réciter un poéme d’Eluard, interpréter l’ode à la joie pour célébrer l’Europe… et donner plus de couleur à cette cérémonie patriotique qui était là vraiment villageoise et familiale.