Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ehpad maisons de soins et de repos

  • LE NOUVEL EHPAD MAISON DE REPOS ET DE SOINS A VANVES : EXPERIMENTER CERTAINS MODELES DE RELATIONS HUMAINES

    Le Blog de Vanves Au Quotidien revient sur ce projet d’EHPAD Maisons de Soins et de Repos que construit la Compagnie de Jésus sur son terrain vanvéen de la ruer Raymond Marcheron, présenté par Jean Yves Grenet, provincial de la province de France de la Compagnie de Jésus, lors de la première pierre Vendredi dernier.

     

    Il a rappelé qu’une telle maison a existée pendant une quinzaine d’années à Paris, rue de Grenelle, qui avait alors une capacité de 24 lits. Mais en 2008, pour des raisons de sécurité insolubles, d’accès de pompiers, elle a dû être fermée. « Depuis lors, nous éprouvons de réelles difficultés pour assurer à nos religieux une fin  de vie dans un cadre conforme à nos soins et à nos modes de vie, et aux conditions médicales qu’imposent leur situation. Après avoir cherché diverses solutions, l’association immobilière de Vanves (AIV) propriétaire du terrain de la rue Raymond Marcheron, a relevé le défi d’entreprendre toutes les démarches permettant de construire un tel établissement médicalisé qui soit à la fois autonome juridiquement et financièrement, dans la continuité du bâti existant, et à destination de celles et de ceux qui, en accord avec le projet de l’établissement, le demanderont » a-t-il raconté en constatant que les acteurs de l’association n’ont pas chômé pour le parcours soit rapide tant du côté administratif que préparation des travaux.

     

    Le cabinet d’architecte IMMO 55 a travaillé durant l’été 2009 sur le projet, et le maire de Vanves a été informé de ce projet en Septembre 2009 « auquel il a donné tout de suite un accueil favorable et sans réserve. Votre soutien sans faille, vos remarques et suggestions, votre investisssement pour une étape de concertation avec le voisinage, ont été précieux » a-t-il précisé. L’AIV a déposé un dosssier de demande d’ouverture en Décembre 2009 auprés du Comité Régional de l’Organisation Sociale et Médico Sociale d’Ile de France (CROSEMES) qui rendait un avis fabvorable au printemps 2010. Entretemps, une demande de permis de construire en Janvier 2010 était déposé auquel il était répondu favorablement à la fin de l’été 2010. Le Conseil Régional a participé à l’investissement en Octobre 2010. L’arrêté autorisant la création de l’EHPAD était signé en Décembre 2010 conjointement par le directeur générak de l’ARS et le président du Conseil Général des Hauts de Seine qui a donné son agrément pour un prêt locatif social en décembre 2010. Et la mairie donnait son accord à une caution du prêt en Avril 2011 au côté du conseil général. Enfin, la Province de France de la Compagnie de Jésus s’était engagé à ce que l’AIV soit dotée en fonds propre pour lui permetre d’apporter les subventions nécessaires pour compléter les autres financements. En paralléle, des appels d’offres étaient lancés pour aboutir au chouix de Paris Ouest Construction, entreprise général, pour la réalisation du chantier.

     

    Il a souligné deux aspects de ce projet : « l’AIV a inscrit sa démarche dans le contexte du Grenelle de l’Environnement, car ce bâtiment répondra aux exigences du conseil régional sur le plan énergétique et environnemental. Une démarche est en cours pour avoir la certification habitat et environement Profil A avec le label Effinergie. Tant dans les plans, l’organisation   du chantier, les choix de matériaux…ont été afectés par ses orientations » a-t-il indiqué en ajoutant que « le choix a été fait de construire une petite structure de 27 lits (24 médicalisés, 2 convalescents et 1 de passage) mitoyenne d’une communauté religieuse. Ce choix n’est pas sans signification quant à une vision de société, ni sans répondre à quelques enjeux. Dans un contexte national visant à  des économies d’échelles, des regroupements entre EHPAD, des rationalisations dans la gestion, un tel choix peut étonner. Certes, cette maison s’insérera dans la réglementation, et évoluera avec elle. Pour son fonctionnement, elle passera une convention tripartite avec les partenaires publics. Elle aura à trouver des réseaux et des soutiens au niveau national, et notamment au travers du réseau des 4 maisons médicalisés des Jésuites de France, des collaborations au niveau régional et local, notamment  avec les trois EHPAD voisins  de statut variés tant sur le plan santé et animation, devront être recherché ».

     

    Enfin, Jean Yves Grenet a expliqué que « dans le même temps, les choix fait par la taille et sa localisation, montrent la volonté d’expérimenter certains modéles humains avec  des systémes de relations ( avec les structures éducatives de jeunesse, en terme de lecture, soutien scolaire, visites, goûters, animations, travaux intellectuels), avec l’ouverture de lieux communs à des personnes extrérieurs, avec la richesse des parcours antérieurs des résidents, avec le choix de donner leur vie qui a marqué leur existence. Ce voisinage doit constituer à ce que la dernière étape ici-bas qui donne un visage particuilier à la quête spirituel de l’humanité, soit pour chacun, à la hauteur de ce qui se révéle possible, un nouverau temps d épanouissement et d’ouverture à la plénitude la vie ». Et de précise que « si, au démarrage, cet établissement recevra sans doute presqu ’uniquement des jésuites, étant donné les besoins à satisfaire, il recevra volontiers dans la mesure des places disponibles, des hommes et des femmes qui voudront rejoindre son projet »