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  • PRIMAIRE DE LA GAUCHE A VANVES : TOUT SE MET EN PLACE MAIS BEAUCOUP ATTENDENT DE VOIR !

    Les socialistes vanvéens, contrairement à la droite et au Centre, devraient regarder ensemble l’un des trois débats entre les 7 postulants  à la primaire de la gauche, dimanche prochain à 18H au Gaulois. Difficile de dire qui penche pour qui actuellement, même si certains ont déjà leur petite idée derrière la tête. Mais ils restent discrets dans la mesure où beaucoup attendent de voir la tournure que prennent les événements. Même ceux qui commencent à pencher sérieusement vers Macron, iront peut être voter pour le candidat qui favorisera l’élection de l’ex-ministre de l’économie ( ?)

     Pour l’instant l’instant c’est langue de bois - « Plus on avance dans le temps, plus on se rend compte que la mobilisation  sera au rendez-vous ! » et service minimum : Contrairement à la droite, aucun des 7 candidats n’a de référent parmi ses élus municipaux ou responsables locaux, d’autant plus que pour beaucoup leur cœur balance entre Montebourg et Hamon, moins entre Valls et Peillon.  Pour l’instant, ils veillent à une bonne organisation du scrutin qui doit faire l’objet d’un tract expliquant ses modalités et les lieux de vote, propre à chaque ville, tiré et imprimé par la fédération PS des Hauts de seine . Antonio dos Santos secrétaire de section a demandé les mêmes bureaux que pour la primaire de la droite et du centre ( Centre, Larmeroux, Marceau). Il s’agit maintenant de trouver des militants et des sympathisants pour les tenir, de prendre des dispositions pour veiller en lien avec la préfecture, les instances du PS 92 et du commissariat de Vanves à la sécurisation les jours de vote, à cause de l’Etat d’urgence et de Vigipirate. Il a eu l’occasion de participer à la fédération du PS à une journée de formation samedi dernier avec Jean Cyril Le Goff qui est au sein de la section, toujours chargé d’organiser le vote et les bureaux comme il le fait lors de chaque élection. Enfin, ils doivent veiller au juste équilibre de diffusion des informations auprès des militants, via là aussi les instances du PS 92, pour annoncer les réunions, envoyer les professions de foi…  

    « Nous avons moins de problèmes que  la droite parce qu’à sa différence, on sait comment cela fonctionne avec l’expérience de 2011. Nous n’avons fait que ressortir les archives, reprendre l’existant. Nous sommes sur les bases de 2011. On a eu une véritable mobilisation des secrétaires de sections sur les bureaux de vote pour arriver à en ouvrir 140 à 150 sur l’ensemble de département (145 en 2011). Après c’était  dans chaque ville, à la section de définir le nombre de bureau de vote, en correspondance avec les bureaux de vote classique » indique t-on au PS 92 qui sent « une mobilisation progresser de jour en jour   avec des militants qu’on ne voit presque jamais sur certaines opérations et s’inscrivent pour tenir un bureau de vote, de nouvelles  adhésions tous les jours depuis 2 à 3 mois. Contrairement à ce qui peut être annoncé au niveau national par les médias. Même si certains camarades nous quittent ». Les instances socialistes tant au niveau féréral que local sont confiant :   « Les trois débats télévisés vont aussi clarifier la situation sur le projet de chacun, sur leur capacité à porter un vrai projet pour la France et sur le caractère de chaque candidat. Nous verrons bien les candidatures  improvisées ou les candidatures préparées qui se dégageront pendant les débats, car on ne peut pas mentir ».

    Quant à une participation d’électeurs de droite à la primaire de la gauche ? : « La participation de la gauche à la primaire de la droite a été estimé à 15%. Mais il faudrait que cela soit avéré ! J’ai quand même un doute sur les 600 000 personnes de gauche qui se seraient déplacés. Il y avait bien une volonté de faire barrage à Nicolas Sarkozy. Mais y compris dans un territoire comme les Hauts de Seine, Nicolas Sarkozy arrive en 3éme ou 4éme position. Ce n’est pas la gauche, dans un territoire majoritairement de droite, qui a influencé le résultat de cette primaire. C’est anecdotique. Et ce le sera si on a un maximum de mobilisation de l’électorat de gauche » expliquait Xavier Iacovelli le 1e fédéral en ajoutant : « Je ne suis pas sûr que la droite ait une telle volonté de contrer ainsi tel ou tel candidat de la gauche,  maintenant qu’elle a son candidat qui a la légitimité d’être sorti des urnes de la primaire de la droite plutôt réussie. Nous avions réussi notre primaire en 2011, et la droite l’a réussie en 2016 en prenant  exemple largement sur nous. Je ne pense que l’électorat de droite ait envie maintenant de se déplacer en signant une charte sur les valeurs de la gauche ».