Tous les Franciliens ont réduit leur consommation électrique durant l'hiver, alors que planaient de possibles coupures de d’électricité sur leurs têtes, comme partout en France même si Paris et la petite couronne semblaient moins menacés. Et que le gouvernement multipliait les appels à réduire notre consommation.
Selon une carte rendue publique par Enedis, il semble bien que dans le secteur résidentiel en France, une baisse de consommation d’électricité de 4% à 14% selon les départements..Les Franciliens et notamment les Parisiens semblent avoir fait les efforts attendus : Paris : -10% ; Hauts-de-Seine : -8,3% ; Yvelines : -8,3% ; Val-d’Oise : -8% ; Seine-et-Marne : -7,4% ; Val-de-Marne : -7,3% ; Seine-Saint-Denis : -5,9% ; Essonne : -5,6%.
RTE salue la «mobilisation nationale en faveur des économies d’énergie qui ne s’essouffle pas bien qu’il demeure difficile de distinguer dans ce mouvement les parts respectives de contrainte économique et de sobriété choisie». Et prévient : «L’éloignement du risque pour cet hiver ne signifie pas pour autant la fin de la crise énergétique. En effet, d’une part, la tension observée sur le marché de l’électricité à l’automne 2022 a eu des répercussions économiques importantes, pour les finances publiques et les consommateurs, dont les effets persisteront dans les mois à venir. D’autre part, les perspectives pour les années à venir ne laissent pas présager d’un retour rapide à la situation d’avant crise, que ce soit pour la production du parc nucléaire ou pour le prix du gaz. Dans ce contexte, la poursuite des efforts engagés pour les économies d’énergie et de décarbonation des secteurs utilisant des énergies fossiles constitue un levier puissant pour augmenter la résilience de l’économie française à la crise».