Rappelez-vous, voilà presqu’un an, Claudine Charfe avec Arnaud Bouvier, deux vanvéens, avaient été les vedettes du journal de l'université Paris 1 « Le fil de Par1s »qui avait dressé leur portrait. Mais voilà, notre édile vanvéenne n’avait pas tout raconté sur ses « années Tolbiac où elle a travaillé au service des bourses, participé à la mise en place d’un service pour les étudiants étrangers, puis du service de la vie étudiante, au Centre Mendés France. « qu’elle affectionne tout particulièrement. L’atmosphére est chaleureuse, solidaire. Beaucoup d’étudiants sont de jeunes bacheliers qui découvrent un nouvel univers et sont porteurs de projets innovants. Ils trouvent toujours au service de la vie étudiante une aide précieuse ». Elle y a développée des activités culturelles, comme un forum des théâtres, une billeterie de l’université, des ateliers de théâtre, d’écriture, participé et aidé au lancement de projets d’étudiants
Mais elle était restée très discrète sur les étudiants qu’elle a côtoyé tout au long de ses années dont certains font parler d’eux, comme Manuel Valls, ministre de l’Intérieur. Elle est même citée dans le chapitre « Les séducteurs de Tolbiac » dans le livre consacré à « Manuel Valls, les secrets d’un destin » : « Valls était un étudiant engagé qui a toujours suivi ses cours. Ce n’était pas un rigolo. Au conseil d’administration, il était élu en tant que représentant de l’UNEF-ID. Nous n’avons jamais eu de relations particulières, il ne me parlait pas beaucoup » raconte t-elle en parlant « d’un jeune homme en costume avec son journal sous le bras ». Elle cite aussi le sénateur de Paris David Assouline (PS) qu’elle « jugeait si intelligent » et auquel « elle pronostiquait à l’époque un avenir radieux ». Mais elle a aussi côtoyé à cette époque là les Jean Marie Le Guen, Patrick Cohen, Stéphane Rozés, Harlem Désir, Didier François, Marc Rozenblat que Manuel Valls fréquentait ou combattait. « Certains étudiants étaient là pour accomplir un parcours politique » diagnostique Claudine Charfe . « Etre à l’UNEF ou élu au CA représentait une véritable formation pour aller ailleurs » lit on dans ce chapitre. « Ces quinquas qui tiennent actuellement un rôle dans la politique, les médias, la communication, ont été nourris au lait d’une prédestination : « Demain nous prendrons le pouvoir ». Manuel Valls s’inclut totalement dans cette ambiance qui reflète l’estime que nous avons de nous-mêmes. Tout se lit en terme politiques à la fac de Tolbiac, peuplée de gens surinformés, exigeants sur le plan intellectuel et qui apprennent à travailler vite pour obtenir des résultats aux examens »