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salon nautique - Page 4

  • L’AGENDA DE LA SEMAINE A VANVES APRES UN WEEK-END TRES « MEMOIRE » et « NAUTIQUE »

    Ce week-end a été marqué par de nombreux événements dont le téléthon qui avait déjà rapporté 3770 € samedi soir alors que les candidats aux cantonales entamaient un chassé croisé entre le « cabaret  des associations » dans le préau de de l’école primaire Marceau et la soirée paëlla animé par Pierre Meige chez Manu rue Gaudray, avec son équipe inter-générationnelle. Mais l’absence de la gauche (PS-PC-verts etc) a été remarquée Dimanche matin à l’hommage départementale aux morts pour la France en Algérie et en Afrique du Nord. A croire que ses représentants et élus sont incapables d’entendre le message de « Mémoire apaissée » du ministre d’état des anciens combattants qui, eux, commencent à l’appliquer sur le terrain, comme c’est le cas avec le rapprochement UNC-FNACA. Enfin Dimanche, après le concours de belote qui a réuni 76 équipes, organisé par l'association St Ex amitiés, les recettes du Téléthon se montaient plus de 5000 €

     

    Mercredi 8 Décembre

    A 11H à Cabourg : Visite du chantier par les enseignants et les parents d’éléves du groupe scolaire reconstruit

    A 19h à l’hôtel de ville : Conseil Municipal avec 37 dossiers inscrits à l’ordre du jour : l’avis sur le réseau de transport publicdu Grand Paris et Arc Express, le chantier de l’Espace Cabourg, la création d’un groupement avec des commmunes de GPSO pour des marchés relatifs aux aires de jeux dans le écoles, créches, parcs, squares etc…., l’aide à la rénovation des devantures, l’adhésion de la ville à Voisins Solidaires, des contrats d’objectifs avec plusieurs associations, un don de la famille Magne concernant un local commercial.  

    Jeudi 9 Décembre

    A 12H30 à la résidence Danton : Repas de Noël
    Samedi 11 décembre
    A 12h au cirque Pinder :
    Noël des enfants du personnel communal

    A 20h au Gymnase André Roche :
    Match de Basket: Vanves-Angers

     

    UN HOMMAGE DEPARTEMENTAL A VANVES ET UN APPEL A UNE MEMOIRE DEPASSIONNEE

     

    Vanves avait été choisi pour la cérémonie patriotique départementale en hommage aux morts pour la France pendant  la Guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie qui s’est déroulé dimanche matin au square de l’avenue de Verdun. De nombreuses personnalités étaient présentes : le préfet des Hauts de Seine Patrick Strzoda en grand uniforme, ler Délégué Militaire départementale,  Roger Karoutchi ambassadeur à l’OCDE et ex-ministre et Jacques Gautier, sénateur-maire de Garches qui représentaient le Conseil Général, Bernard Gauducheau avec une partie de l’équipe municipale et ses écharpes tricolores, les anciens combattants avec notamment les grandes associations (UNC, Légion d’Honneur)… et un public nombreux qui avaient bravé le froid dans ce square à l’herbe folle qui rappelait le « bled » (avec un peu d’imagination). Et surtout la fanfare militaire « Terre Ile de France » et le piquet d’honneur tenu par le 8éme régiment de transmission basé au Mont Valérien qui ont rehaussé le prestige de cet hommage très simple : Discours du Maire rappelant la barbarie de ces guerres qui ont mis fin au temps des colonies, message du ministre de la Défense et des Anciens Combattants lu par le préfet comme il se doit, dépôt des gerbes par les associations d’anciens combattants, les représentants du Conseil Général, de la Municipalité, le préfet, sonnerie aux morts, minute de silence, marseillaise qui a retenti sur les murs des immeubles avoisinantes, défilé jusqu’à la mairie au pas militaire, certains ayant du mal à suivre, photo devant l’entrée de l’hotel de ville, pot dans la salle des fêtes pour se réchaufffer surtout.

    Beaucoup, dans cette assistance, parlait du message du ministre Alain Juppé, en regrettant qu’il n’y ait pas de secrétaire d’Etat aux anciens combattants, mais en retenant cet appel à la mémoire apaissée : « Presque cinquante après la fin des combats, il convient d’encourager une mémoire apaisée de cettre période. Il est indispensable que la mémoire rejoigne l’histoire afin de regarder, sans comlaisance, ni faiblesse, tour ce que fut réellement cette guerre. Toutes ses mémoires doivent pouvoir s’exprimer. S’accaparer est une tendance humaine aussi aisée que compréhensible. Le vrai défi, celui qui, finalement, apaisera, est de « traverser le miroir ». La fondatiion pour la mémoire de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, qui vient d’être créée, peut constituer une oportunité pour favoriser cette confrontatioon et les recherches qu’ele induit. Elle peut constituer un outil au service de cette mémoire dépassionnée. La route qui y conduit est longue et difficile à parcourir, chacun en est conscient. Mais il importe de la suivre avec ténacité. Sa construction ne dépend que de notre volonté ».    

     

    SALON NAUTIQUE : UN VANVEEN TRES PRESENT AVEC « CLASSIC YACHT CLUB »

    Pascal Vertanessian, vanvéen très entreprenant a lancé le 1er  internet communautaire de la voile classique et des yachts de tradition « Classic Yacht Club » (http://www.classyachtclub.com) à l’occasion du salon Nautique, Vendredi dernier, lors de la soirée de clôture de la journée professionnelle du salon nautique. Ce portail permet aux passionnés de poster ses photos et vidéos, présenter ses activités et projets maritimes, es bons plans de « bvoileux », ses anedoctes de cabotages… avec forum, messagerie, espace de petites annonces, bourse aux équipiers. Il a une partie magazine organisée par rubriques (Régates & Courses, Croisiéres, Techniques & sécurité, Portraits, Equipements, Histoire & culture, revue de presse…) avec des dossiers de fonds, permettant à chacun matière à s’informer, rêver et comprendre. N’oubliez pas que la voile est l’une des passions de l’homme qui fait rêver des foules entières qui ont le goût de l’aventure. Regardez la Route du rhum.  Enfin, une partie encyclopédique « Wiki Yachtng » qui regorge d’informations précises et pertinentes sur les classes, les séries, les architectes, les chantiers et les yachts classiques…et Brokerage réservée aux professionnels, avec un annuaire des chantiers, clubs, assocuiations, équipementiers, shipchandlers, conciergeries, ports… Il tient un stand (Hall 1 GH98) et a plein de projets avec sa centaine d’adhérents  qui devraient se concrétiser par la création d’un magazine.  

  • LA DERNIERE ESCALE D’UN CAP HORNIER A VANVES

    Nous profitons des week-ends ou des dimanches pour sortir de l’actualité immédiate  pour vous éclairer  soit sur un point de notre histoire vanvéenne, soit sur notre région capitale. Aujourd’hui, à l’occasion du salon natique qui se déroule aux portes de Vanves, dans le parc des expositions où de nombreux vanvéens passionnés de voile comme un certain Glavany devrait se rendre, Vanves au Quotidien rappelle le souvenir du seul vanvéen qui avait le titre de Cap Hornier qui n’était pas donné à n’importe qui. Le vrai, pas celui d’aujourd’hui, car il fallait être capitaine au long courts et doubler le Cap Horn à bord d’un voilier, à 3 ou 4 mats de la marine à voile et lampes à l’huile. Les détenteurs souverains, aristocratiques d’une culture et d’un mode de vie d’eux seuls connus.  Il avait choisi notre commune pour dernière escale et avait vécu plus que centenaire jusqu’au début des années 90.

     

    « La première fois, en 1911, il nous a fallu trois jours pour le doubler. Nous avions vent debout. La mer était énorme. Il faut savoir que les vents soufflent 300 jours pae an avec une accalmie en Janvier/Février. Certains navires devaoent quelquefois rebroussaient chemin à quelques barres à peine du but, en préférant faire voile vers l’Australie lorsqu’il ne leur avait pas fallu mettre 21 jours pour doubler le Cap Horn. C’est une région du globe terrestre où les vents d’ouest et d’est se rencontrent sans obstacles pour les freiner. La mer est toujours énorme et mauvaise avec de forts courants. Il faut alors louvoyer en perdant quelquefois lorsqu’on virait de bord, la totalité de ce que l’on avait gagné » racontait Albert Duval dans son pavillon d’une petit voie privée au bout de l’avenue du Général de Gaulle au jeune journaliste que j’étais dans les années 80. Il avait rassemblé dans une pièce qu’il dénommait sa »cabine » ses souvenirs de marins : des gravures, des photos, un globe terrestre, une planisfére où il avai tracé au crayon bleu tous les voyages qu’il avait effectué.  

    Il l’avait passé une seconde fois sur l’Eugéne Schneider, en 1912, en mettant près de 21 jours pour le doubler : « Nous avions essuyé un coup de vent d’est qui dura 17 Jours. Il a fallu descendre très au sud pour trouver des vents favorables, en plein hiver avec des journées très courtes. Nous vîmes de très prés les icebergs et la banquise qui a failli nous bloquer. Nous avons été assailli par un blizzard de neige terrible, qui a transformé le pont en vérotable patinoire, les voiles, les agréezs, les poulies ne formaient plus que de véritables blocs de glace. Le 3 mâts était figé, tout blanc avec ses verges bardées de stalactites. Heureusement, nous arrivâmes sous un climat moins rude qui fit fondre la glace ».

     

    A l’époque de ses exploits, il avait une vingtaine d’années, et la vie était dure à bord de ses grands voiliers comme Le Belem qui a longtemps accosté au pied de la Tour Eiffel avant de repartir sur les mers, où il aimait se retrouver dans les derniers temps de sa vie. Mais c’est le 3 mâts Eugéne Schneider qui restait gravé dans sa mémoire et pouvait transporter jusqu’à 3000 tonnes de marchandises dont il avait un tableau peint dans son pavilon : « J’ai fait à bord de ce navire une campagne de 14 mois d’affilée, de Rotterdam à Portland au sud de Los Angeles en passant par le Pérou : 4 mois mois à l’aller, 6 au retour sans escale » racontait il en descrivant la vie à bord : « Chacun devait se tenir à son poste, en état d’alerte permanente, prêt à parrer à tout incident et tout imprévu. La fatigue n’avait pas de place sur le bateau et les blessures fréquentes n’empêchaient jamais les hommes de travailler. Il fallait manœuvrer et monter dans des matures de 50 m de haut en pleind froid, discipliner des toiles givrées par le froid avec des mains gelées à en pleurer. D’ailleurs une expression revenait souvent chez les marins : « une main pour le bateau, l’autre main pour soi ». Seul le dimanche était libre. On en profitait se rasern se couper kles cheveux, se reposer. La nourrituire se répétait immuablement, conserves et porc salé. Sauf lorsque certains pêchaient. Et toujours à chaque seconde, les marins savaient en passant le Cap Horn, que la moindre erreur, la moindre étourderie serait fatale ».