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  • VANVES ET LA CONFERENCE DE COPENHAGUE : Réactions (Suite et fin)

    Vanves Au Quotidien a interrogé nos élus de Vanves sur la conférence sur le Climat qui s’ouvre aujourd’hui à Copenhague où tous les yeux du monde seront tournés. A vous de juger leurs réponses. Nous continuons par le Conseiller général et les élus PS

     

    Guy Janvier, Conseiller Général

    Quel est l’enjeu de Copenhague pour une ville comme Vanves et ses habitants ?

    Les Verts ont organisé mercredi soir à Vanves une réunion tout à fait intéressante sur le sujet, intitulé : « Sommet de Copenhague pour le climat, la planète a rendez-vous avec son avenir ». J’ai assisté avec une soixantaine d’habitants de Vanves et de Malakoff aux exposés de Denis Beaupin, adjoint au maire de Paris, chargé du développement durable, de l’environnement et du plan climat, Karima Delli, députée européenne Europe Ecologie, et Jean-Pierre Girault conseiller régional Ile de France Vert chargé des transports. Le débat était animé par Marc Lipinski.

    Le but recherché de cette réunion était de sensibiliser la population de nos deux villes aux enjeux du prochain sommet. Le défi est considérable : les experts prédisent un dérèglement climatique inéluctable si nous ne réduisons pas drastiquement les émissions à effet de serre sur la planète. Les  conséquences du réchauffement de la planète seraient des centaines de milliers de morts et de réfugiés dans les zones inondables, la privation d’accès aux ressources naturelles, et notamment en eau, pour des millions de personnes, leur maintien en vie…

    Je ne peux donc que partager les objectifs du sommet de Copenhague, et notamment celui de réduire de façon drastique l’émission des gaz à effet de serre. Malheureusement, comme on sait qu’il sera très difficile de parvenir à un tel résultat (- 40% à l’horizon 2020) il faut au moins limiter l’ampleur des crises et s’adapter aux effets inéluctables.

    Sur quoi souhaitez-vous insister à l’occasion de ce sommet de Copenhague ? 

    Je n’entrerai pas dans le détail des propositions qui sont faites par les écologistes et qui demandent pour chacune d’elle d’être discutées, à la fois sur le fondement et sur leur faisabilité immédiate. Je pense en particulier à la fiscalité, au nucléaire…

    Ce que je crois – et c’était l’axe majeur du programme que j’avais défendu lors des dernières municipales – c’est que le développement durable doit être une priorité des politiques, à tous les niveaux. J’avais préconisé que nous fassions, à Vanves, un exemple de développement durable, avec la réhabilitation du quartier Jacques Cabourg.

    Le développement durable repose sur trois piliers que sont l’environnement, le social et la solidarité, et l’économie. Le tout, avec une gouvernance démocratique. « Ce dont le monde a besoin, ce n’est pas de plus de pétrole, c’est de plus de gouvernance » a-t-il été dit lors de cette soirée, et cela est très vrai.

    Le développement durable passe par la réduction des inégalités, dans nos pays, et entre le Nord et le Sud de la planète.

    A Vanves, nous avons notre part à jouer dans ce grand défi. Pourquoi le Maire n’organiserait-il pas, à l’occasion de ce sommet, alors que nous discutons du futur plan local d’urbanisme, de la prochaine intercommunalité, et du Grand Paris, un grand débat où l’ensemble de nos concitoyens seraient appelés à donner leur avis ? Pourquoi ne pas décréter chaque année dans notre commune une journée sans voiture ? Le lycée Michelet a donné le bon exemple en faisant travailler les élèves pendant toute une année, travail qui a abouti à une charte du développement durable.

    Voilà. Il existe de multiples façons de faire participer nos concitoyens  au grand enjeu du sommet de Copenhague et de sensibiliser l’ensemble de nos concitoyens à l’avenir de la planète.

     

     

    Lucile Schmid (PS), Conseillère Régionale :

    Quel est l’enjeu de Copenhague pour une ville comme Vanves ?

    Il est de deux ordres :

    Pour les Vanvéens comme pour les citoyens de tous les pays européens et développés, prendre conscience qu’aujourd’hui, si tout est encore possible pour limiter le réchauffement climatique, nous devons prendre collectivement des décisions qui modifieront profondément notre vie, notre consommation, notre logement, notre manière de produire pour y arriver. Certaines choses relèvent des politiques, d’autres des entreprises, d’autres encore des citoyens. C’est une responsabilité partagée et chacun y joue un rôle ;

    Les défis écologiques d’aujourd’hui montrent que la responsabilité des ctoyens est double : d’abord individuelle, ensuite d’évaluation de la conduite des responsables politiques. Il leur appartient d’être attentifs au fait que la conversion écologique de tous les responsables politiques soit mesurée aux actes et aux politiques effectivement menées.

    Sur quoi souhaitez vous insister ?

    Sur notre responsabilité à l’égard des pays du Sud. A Vanves existent de nombreuses associations qui soutiennent un projet de solidarité avec le Sud. Nous ne devons pas nous contenter d’une aide financière. Ce sont de nouvelles manières de produire et de se développer que nous devons inventer avec les pays du Sud dont la richesse humaine n’a aujourd’hui le plus souvent pour débouché que la migration.

    Fabian Estellano (PS), conseiller municipal

    Quel est l’enjeu de Copenhague pour une ville comme Vanves et ses habitants ?
    L'enjeu de Copenhague est exactement une exigence vanvéenne. En commission municipale, je rappelais justement qu'il nous fallait prendre de vraies mesures à Vanves d'écoresponsabilité dans les constructions, dans la gestion des tâches quotidiennes et dans les restrictions des fastes individuels comme les repas de dignitaires (jumelage, remise de médaille à Santini,...) et de fastes collectifs comme des décorations de Noël mangeuses d'énergie électrique. La responsabilité signifie penser sa consommation pour éviter tout excès. Vanves doit avancer à ce sujet.

    La première chance pour les Vanvéens est de posséder un réseau de transports en commun régional exceptionnel. Là où la Région est une actrice principale des transports, les Vanvéens sont des franciliens privilégiés. Nous avons le métro, le bus et le train de banlieue. Nous sommes proche égaelement de la ligne 12 du métro et du tram. Franchement, un Copenhague à Vanves serait d'avoir une politique des transports aussi audacieuse que celle de la Région de Jean-Paul Huchon. La navette issue du partenariat Arc-de-Seine/Vanves est insuffisante. Les anciens ont besoin d'une navette plus accessible pour les gens à mobilité réduite. Ils cherchent à se déplacer au marché, à consommer proche de chez eux et Vanves ne les aident pas. Aidons à consommer vanvéen, transportons collectivement nos Vanvéennes et Vanvéens et là, nous pourronsn nous enorgueuillir d'un sommet de Copenhague réussi !

    Sur quoi souhaitez-vous insister à l’occasion de ce sommet de Copenhague ?

    L'exigence que nous devons avoir envers le sommet est de négocier les contributions de chacun à hauteur des responsabilités actuelles, à venir et historiques. Certains, et les pays riches en particulier veulent une négociation sur les émissions de CO2 qui favoriserait le Nord plus que le Sud. C'est honteux ! Nous avons toujours pollué en Europe, à nous de montrer une nouvelle voie maintenant. L'Europe a été le guide dans le chemin de la démocratie moderne, à nous de devenir le modèle d'une vie écoresponsable.

    En Europe, nous sommes dans l'impasse libérale. Nous connaissons en France comme la puissance de l'argent domine. Les cimentiers, amis de l'UMP, sont maîtres. La pression des routiers actuellement (pour de vraies revendications sociales) est forte car c'est un lobby qui est puissant. Les routiers peuvent paralyser notre économie, il s'agit bien là de la meilleure démonstration que le pouvoir polluant est tenace. Faisons des choix clairs et d'avenir, l'Europe sera alors première, innovante et redeviendra exportatrice d'idées, de technologies et de compétences.

    Retour de l'Europe, transfert technologiques facilités vers le sud et péréquations entre les pays riches et les pays en développement, voilà enfin le vrai combat de Copenhague. Finalement, lutter pour un environnement meilleur n'est que le prolongement de notre lutte contre les inégalités. Copenhague doit être dès maintenant une donnée qui s'intègre au combat pour le progrès social !

     

     

  • LE PS A VANVES VOTE CONTRE LA LISTE DU PS 92 A 74%

    Les socialistes vanvéens ont fait preuve de solidarité vis-à-vis de Lucile Schmid en rejetant à plus de 70% la liste proposée par la Fédération du PS des Hauts de Seine pour les Régionales de Mars 2010.

    Sur 57 votants, 27 se sont exprimés : 20 contre (74%), 6 Pour (22%) et 1 abstention (4%).

     

    Beaucoup ne se sont pas déplacés mais n’en pensaient pas moins, d’autres n’ont pu voter parce qu’ils n’avaient pas renouvelés leur cotisation. « Cette consultation intéressait très peu de militants vanvéens, et ceux qui ont voté, ont majoritairement voté contre car on perd une élue au Conseil Régional » constatait Fabian Estellano, secrétaire de section,  hier soir à 22H30 après le dépouillement du scrutin qui s’était déroulé de 17H à 22H dans la nouvelle permanence du PS. Il confiait même devant les mesures draconiennes prises par la « fédé du PS pour un bon déroulement du vote », « qu’elle craignait jusqu’à la dernière minute que Lucile Schmid présente une seconde liste. Ce qui n’a pas été le cas ! ». Comme le remarquait l’une des élue éliminée, Elisabeth Gourevitch à Première Heure, journal par fax des Hauts de Seine : « Nous ne devons pas être les bons petits soldats qui doit plaire au secrétaire fédéral. Cette liste est plus une association de sous courant du PS ».

     

    MALAISE PARMI LES MILITANTS

    Une liste où pourtant apparaît Fabian Estellano à la 21éme place ? Ce qui n’était pas une raison pour laquelle il approuvait cette décision d’éliminer Lucile Schmid, raison pour laquelle, il est resté très discret. « Ils ont viré les femmes et gardé les maires. Et cela m’agace » réagissait un militant en venant voter. « Ils ont fait la pari que l’on ne soit pas gagnable » ajoutait un autre. « C’est un peu compliqué tout cela ! Quand est-ce que l’on se remet a travail ? » demandait un troisiéme en engageant une discussion sur l’incident Peillon/Royal. « Il faut qu’il y ait un chef en haut. Il n’y a rien d’audible. Martine Aubry ce n’est « Speedy Gonzales ! » enchaîne l’un de deux qui tient le bureau. « Mais elle se démarque des bisbilles. C’était elle qui pouvait tenir Ségoléne Royal face aux vieux « éléphants » répond d’un des votants . « En tous les cas, Peillon/Royal c’était tristounet ! » - « Et Hollande ! » - « C’est celui qui parle sans faire de chicayas ! » - « On attend DSK (Dominique Strauss Kahn) ! C’est le chef » - « ce qui devient compliqué dans notre parti, c’est qu’on n’a pas quelqu’un de brillant capable d’emmener et d’emporter les suffrages ».  

  • UNE ELUE DE VANVES S’EXPRIME SUR SON EVICTION DE LA LISTE PS 92

    Les militants socialistes de Vanves et de France se sont prononcés sur les listes présentées aux régionales de mars 2010  hier soir avant la convention nationale du PS du 12 Décembre. Vanves Au Quotidien a rencontré une des victimes dans les Hauts de Seine de la guerre des courants qui est vanvéenne et conseillère régionale sortante : Lucile Schmid. Sachant malheureusement qu’elle n’est pas la seule avec Elisabeth Gourevitch Vice présidente chargée des Lycées, et Anne Laure Meyer, élue à Nanterre qui a frôlée la mort lors de la tuerie au Conseil municipal de cette ville le 27 Mars 2002

     

    LUCILE SCHMID :

    « La politique ne se résout pas à occuper des places ! »

     

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi vous a-t-on éliminée de la liste PS… ?

    Lucile Schmid : « Cela révèle que la parité n’a pas abouti à une vraie égalité de traitement entre hommes et femmes candidats. On garde les hommes sortants, on sort les femmes qui souhaitaient se représenter. C’est une parité des seconds rôles où une femme peut remplacer une autre femme sans que la personnalité, le talent, le travail des femmes qui sont d’abord des personnes politiques soient pris en compte.

     

    VAQ - Comment souhaitez vous rebondir ?

    L.S. : « Mon engagement en politique a toujours été fondé sur deux piliers : être présente sur le terrain à Vanves où j’habite qui représente mon lieu de vie personnelle et amicale, et travailler à construire un projet à gauche qui redonne enfin au débat politique un contenu. C’est ce que je fais aujourd’hui au Laboratoire des idées du PS au niveau national et en écrivant pour différentes revues. C’est aussi ce que j’ai voulu faire à la région Ile de France en construisant avec une équipe d’élus de l’ensemble de la gauche et du centre une politique régionale de lutte contre les discriminations. Je continuerai à assumer ces engagements. La politique ne se résout pas à occuper des places.

     

    VAQ - Quel bilan de votre  mandat 2004-10 dressez vous à la région?

    L.S.  : «  La satisfaction d’avoir pu monter une semaine de l’égalité annuelle dont la deuxième édition qui se déroule actuellement montre une montée en puissance et en visibilité. La région a, à cette occasion, signé des partenariats avec la HALDE (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) et l’ACSE (Agence pour la cohésion sociale et l’égalité).

     

    VAQ - Quels sont les dossiers régionaux que vous avez suivi à la région pour Vanves?

    L.S. : «  Je me suis impliquée en priorité dans le suivi des questions relatives aux deux lycées de Vanves, le lycée Michelet et le lycée Dardenne. J’ai beaucoup appris dans mon rôle d’administrateur.

    Cette période de 6 ans a été marquée par le passage de témoin du département à la région concernant la responsabilité de l’entretien et des investissements à la cité scolaire Michelet. Ce passage de témoin est fait aujourd’hui. L’idéal aurait été que cela soit plus rapide. Mais il y avait de vraies complexités : relations entre les deux collectivités locales, questions budgétaires, taille de l’établissement.

    Aujourd’hui la relation entre les services de la région et l’équipe de Michelet est bonne, le calendrier des travaux établi. Cette période de transition est derrière nous. Il reste qu’il faudra tenir ferme sur les engagements budgétaires en 2010.

     

    VAQ – Où en est on pour l’ouverture du Parc ?

    L.S. : « Concernant l’ouverture du parc nous avons eu des débats au conseil d’administration.  Je ne crois pas qu’il y ait d’opposition de principe à une ouverture. Mais on ne peut pas traiter ce sujet en ignorant les difficultés qu’il pose : les travaux d’envergure qui doivent avoir lieu dans le parc dans les deux années à venir, la topographie même du parc (en pente) qui fait qu’en cas d’ouverture au public il faudra veiller à des aménagements particuliers pour ne pas le dégrader, la nécessité de concilier les intérêts prioritaires des élèves et ceux du public. On ne doit pas en faire un sujet électoral !

     

    VAQ - Et pour le LEP Dardenne qu’en est –il ?

    L.S. : « Concernant le lycée Dardenne j’ai pu apprécier l’implication de toute l’équipe des professeurs, des deux proviseurs successifs et de tous ceux qui gèrent au quotidien cet établissement. Les résultats sont bons, l’engagement de tous doit être salué. Les élèves doivent être considérés comme des élèves comme les autres qui doivent satisfaire leurs obligations scolaires et respecter les règles collectives. Lorsque les situations familiales sont difficiles j’ai pu juger combien les responsables de l’établissement s’efforçaient d’apporter un soutien matériel et moral à certains élèves.

    Je redis ce que j’ai déjà eu l’occasion de dire, notamment au conseil municipal : la présence du lycée Dardenne à Vanves doit être assumée, ces responsables soutenus. C’est nécessaire pour que la société française donne à son idéal d’égalité, une réalité. Pour moi c’est important qu’un lycée professionnel soit installé à Vanves et que ses élèves y mènent une scolarité dans de bonnes conditions.

     

    VAQ – Le maire a déclaré avoir saisi la Région à l'occasion du projet d'aménagement de l'ilôt Cabourg pour créer un lieu d'accueil à ces jeunes. Proposition restée sans réponse ?  

    L.S. : « La région n’a évidemment aucune objection de principe à examiner un projet de lieu d’accueil pour les jeunes. Mais n’inversons pas les choses. Aujourd’hui le chantier de l’îlot Cabourg est un chantier très important. Nous avons des priorités, notamment que la municipalité et la région s’assurent conjointement que les obligations de sécurité pour les élèves soient respectées.

     

    VAQ - Quels regrets en fin de mandat ?

    L.S. : «  Le regret que l’action de la région ne soit pas mieux connue. L’exemple type c’est le schéma directeur d’aménagement du territoire de la région Ile de France (SDRIF) qui constitue un vrai projet de prospective pour notre région, offre une alternative au projet « Grand Paris » de Christian Blanc qui se résume comme l’a dit l’architecte Jean Nouvel à un réseau de transports.  Mais nous devons encore mener une vraie pédagogie pour faire comprendre les enjeux et les choix de cette démarche.