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  • CARNET DE BORD D’UN JEUNE VANVEEN, STEPHANE LANCELOT, A MIAMI : « IL FAUT LE VOIR POUR LE CROIRE ! »

    Jeune étudiant vanvéen en science de l’information et de la communication, Stephane Lancelot  séjourne actuellement aux USA et poursuit ses études l’Université Internationale de Floride (Floridia International University). Il en profite pour nous raconter  ce qu’il vit là bas mais aussi la façon dont les événements internationaux ou nationaux sont perçus outre-atlantique.

     

    « Il faut le voir pour le croire

    Cela fait déjà deux semaines que j’ai quitté la France et, honnêtement, je n’ai pas vu le temps passer. Entre les formulaires administratifs à remplir, l’acclimatation à la vie du campus et floridienne en général, les journées ont été bien remplies. C’est aussi pour ça que je suis venu (pas les formulaires administratifs, hein).

    J’adore la France mais je dois avouer que nous avons dix à quinze ans de retard sur les USA concernant l’enseignement supérieur. Ou alors ils ont dix à quinze ans d’avance, c’est selon. Les infrastructures scolaires, sportives et culturelles sont simplement superbes. Enormes aussi. Des terrains de sports à foison, une galerie d’art, un musée, une bibliothèque gigantesque, tout cela à moins de cinq minutes de ma chambre. Je pourrais écrire des lignes complètes de superlatifs que ça ne suffirait pas. Il faut vraiment le voir par ses propres yeux pour comprendre l’immensité et la modernité du complexe. On mentionnera également la technologie au top.

    Ceci nous mène à un autre point essentiel : la fierté des étudiants d’appartenir à cette université. C’est vraiment quelque chose qui m’a frappé. Nombreux sont les étudiants de FIU à arborer fièrement t-shirts, casquettes, sweatshirts aux couleurs de FIU (bleu et or). Vu les infrastructures, cette fierté est justifiée.

    Sinon, je suis parti pour les études mais je n’en ai toujours pas parlé, mon père va m’engueuler ! Je dois avouer qu’il n’est pas aisé de bien suivre les cours. Je comprends 90% de ce que racontent les professeurs mais écrire en anglais et l’écouter en même temps n’est pas évident. Je ne me fais pas de soucis pour autant, encore quelques semaines et ce ne devrait plus être un problème.

    Enfin, je me suis fait un petit plaisir ce week-end : j’ai loué une Chevrolet Camaro décapotable noire. Quel pied ! Un rêve devenu réalité. Et ce pour trois fois rien. Dorénavant, je ne me déplacerai plus qu’en Camaro ou en Ford Mustang, c’est décidé !

     

    Stephane Lancelot (notre corrspondant à Miami)

  • DERNIERES JOURNEES DES VACANCES D’ETE 2013 A VANVES : CARNET DE BORD D’UN JEUNE VANVEEN, STEPHANE LANCELOT, A MIAMI

    Durant la seconde quinzaine d’Août, un jeune étudiant vanvéen est partit pour 8 mois à Miami aux USA d’où il enverra régulièrement des nouvelles dans ce blog, donnant ses impressions sur la vie américaine en Floride, sur la façon dont les français et les événements de l’hexagone sont perçus là bas. Cela ne lui sera pas bien difficile car l’objectif de Stéphane Lancelot est de devenir journaliste. Etudiant à Villetaneuse (Paris XIII), il a obtenu, en Juin dernier,  sa licence en Sciences de l’information et de la communication. Et il a effectué sa rentrée à l’Université Internationale de Floride (Floridia International University) lundi dernier comme prés de 40 000 étudiants. Il suivra durant ces 8 mois la dernière année de ce que l’on dénomme aux USA, le Bachelor, qui lui permettra d’atteindre le niveau de la 1ére année de Master en France.  Il ne cache pas que les Etats Unis le fascinent depuis son premier voyage en 2007 et qu’il se débrouille très bien en anglais.

    Il a dû passer par un organisme, la MICEFA qui organise des échanges entre universités françaises et américaines, passer un examen  TOFL, pour vérifier son niveau d’anglais, puis un entretien, pour être sélectionné, et choisir enfin son université parmi une dizaine. « J’ai la chance d’avoir eu des conditions de séjours imposées, avec hébergement en résidence universitaire, régime d’assurance…. Je devrais vivre en co-location avec deux autres étudiants venant de Colombie et d’Irlande. La MICEFA compte beaucoup sur notre autonomie pour gérer notre vie universitaire » expliquait il juste avant son départ. Il ne cache qu’il a fait des économies et surtout des petits boulots avant de partir pour financer ce séjour de 8 mois dont il a estimé le budget à 15 000 €, ce qui est peu. Mais il compte effectuer là bas quelques petits boulots. « J’attends de ce séjour de devenir bilingue en me perfectionnant en anglais, de découvrir les américains, de vivre seul pour la première fois ! » explique t-il  en n’étant pas tenté pour l’instant de s’installer à l’étranger, « sauf raisons professionnelles valides »

     

    « Premières impressions : French Miami »

     

    Jeudi 22 août, enfin, le grand départ. Après des mois de démarches administratives (merci Papa qui m’a bien aidé dans son rôle de pense-bête), je décolle enfin vers l’autre côté de l’Atlantique. Cap sur Miami.

    Neufs heures plus tard, l’avion atterrit. Et ça commence avec une rencontre avec les autorités américaines : vérification du passeport, du visa, des empreintes. Dois-je préciser que je viens étudier à Miami pour améliorer mon anglais ? En tout cas, ça commence mal avec les autorités qui me parlent en français. Après avoir récupérer ma valise, me voilà à la recherche d’un taxi. Une fois installé, rebelote, le chauffeur me parle français. L’anglais ce sera plus tard.

     

    Une bonne heure après, nous arrivons enfin à FIU (Florida International University). Entre temps, le taxi s’est trompé de direction. Pour la petite histoire, je lui indique que je souhaite me rendre à FIU et lui tends une feuille sur laquelle est inscrite l’adresse. Il me dit ne pas en avoir besoin, qu’il sait où c’est. Quand je lui demande si nous sommes encore loin de « FIU » il me dit alors « Oh ce n’est pas à University of Miami ?» puis enchaîne « c’est pour ça que c’est mieux quand les clients donnent l’adresse ». Restons calme ce serait stupide de repartir aussi vite que je suis arrivé à cause d’un vulgaire assassinat de taximan.S’ensuit la rencontre avec mes camarades de chambrée, un hawaïen et un porto ricain, puis l’installation. Le soir, je rencontre un français (de Paris XIII également) avec qui j’avais échangé au préalable. Le feeling est bon et nous sortons dans un night club de South Beach. Nous rentrerons tôt le lendemain  matin.

     

    Vendredi après-midi, une réunion regroupant tous les étudiants internationaux est organisée. Nous rencontrons donc tous nos semblables. Ils viennent d’Espagne, d’Italie, du Japon, de République Dominicaine, d’Australie, de partout en somme. Nous sont ensuite présentés des étudiants américains volontaires pour nous aider.  Et je terminerai ce premier épisode en insistant sur l’accueil chaleureux que nous avons reçu. Des étudiants volontaires nous aident vraiment à nous intégrer. Ils nous donnent de nombreux conseils, nous proposent leur aide sans cesse. Ils nous invitent même à leurs fêtes.

     

    Lors du prochain épisode, je vous livrerai mes premières impressions sur les cours ainsi que sur la vie du campus.

     

                                                                                                                                                          Stephane Lancelot