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eva joly - Page 2

  • LA CRISE AU CENTRE DES DEBATS POLITIQUES A VANVES : Les écologistes proposent des remédes radicaux…sans y croire !

    C’était au tour des Verts mardi soir au Bistroquet de parler de la crise et surtout du contre budget d’Eva Joly pour 2012  « un new deal écologique et social » dans le cadre de leur café politique mensuel sur le théme général  « comment s’en sortir ? » : « La conversion écologique de l'économie » après « comment sortir du nucléaire » et avant  « comment sortir de la Véme Répubblique », « des systémes et agences de notation »…comme l’a indiqué Marc Lipinski, conseiller régional EELV qui accueillait Eva Sas, experte auprès des comités d’entreprises et chargée du programme économique et social d’EELV pour les présidentielles

      

    Ce théme a fait moins recette que le nucléaire alors que « cette crise que nous connaissons dure depuis la chute de la banque Lhemans Brothers et va durer » à l’entendre. « C’est une crise de la dérégulation, de la finance, des inégalités, de l’écologie avec l’augmentation (erratique) des matières premières, budgétaire dû au dogme anti impôt » a-t-elle déclaré en expliquant pourquoi le Verts ne croient pas au retour de la croissance, d’autant plus que « les entreprises ne vont pas se remettre à investir et les consommateurs vont épargner…La croissance faible, voir molle va durer ». Pour elle (et les verts) « on ne peut pas s’en sortir avec le même modèle ! »…. « Il faut affronter la crise budgétaire par exemple, en augmentant la fiscalité, car le déficit et l’endettement sont anti social ». Et de parler de 100 Milliards de pertes fiscales depuis 2000, grâce aux cadeaux fiscaux avec la réforme du barême de l’impôt sur le revenu, le crédit-impôt-recherche « qui est une niche fiscale accordée aux entreprises », la baisse de la TVA (dans la restauration)… « sur lesquelles il faudra revenir ». A ses yeux « la conjonction des politiques de réduction fiscales fait peser le danger d’une récession ».

     

    Elle a alors abordé les solutions proposées par les écologistes qui apparaissent drastiques et reposent principalement sur une réforme profonde de la fiscalité, en appelant carrément à une augmentation des recettes fiscales, à une taxation du revenu capital, de l’héritage « au maximun »,  à un impôt plancher  sur les bénéfices pour les grands entreprises, à une réorientation des dépenses de l’Etat afin de répondre à l’objectif de la conversion écologique de l’économie. Elles reposent aussi sur les marges de manœuvres fiscales afin de lancer une politique énergétique globale avec des mesures importantes : Rénovation thermique des bâtiments, réorientation de la politique des transports, imposition de ritères carbones dans les marchés publics, développement des emplois verts « car les politiques environementales créent de l’emploi ». Sans rentrer dans le détail des mesures prévues pour les entreprises dans leur programme pour les présidentielles et dont elle longuement parlé.

     

    Heureusement, dans l’assistance, il y avait quelques éclogistes réalistes : « On ne passera pas au pouvoir avec une telle politique ! Les français ne pourront pas accepter cela » s’est exclamé Pierre Toulouse.  « C’est poser la question comment convaincre les gens ?  Comment vend on cette politique ? On est coincé dans un systéme complexe où la politique radicale que l’on propose est impossible à mettre en oeuvre » a reconnu Marc Lipinski. « On a vraiment l’impression de ne voir que par la question « qui va payer la dette ? ». Mais comment met ont plus de justice dans le traitement de la crise pour s’en sortir » a demandé un participant. Alors qu’un autre faisait état d’un sondage (sérieux) qui faisait apparaître que les français n’ont pas envie de se priver à Noël. « Mais c’est compréhensible. Noël, la famile, la bouffe, c’est ce qui reste quand on déprime ! »

  • LA RENTREE POLITIQUE A VANVES ENTRE UNIVERSITES D’ETE ET SENATORIALES CHEZ LES VERTS

    Quelques uns des élus vanvéens ont participé  aux Universités d’été des partis politiques depuis la mi-Août, ou les ont suivis. Occasion pour le Blog de Vanves Au Quotidien de les faire parler de la Rentrée politique avec les sénatoriales et bien sûr les primaires socialistes. Nous continuons avec Lucile Schmid, conseillère municipale EELV, qui était à Clermont Ferrand à l’université d’été des Verts voilà prés de quinze jours et qui fait partie du Conseil Politique constitué autour d'Eva Joly pour préparer sa campagne

     

    LUCILE SCHMID (EELV) :

    « Je crois qu’Eva Joly peut provoquer la surprise ! »

     

    Vanves Au Quotidien - Comment avez-vous vécu cette université des Verts ? Qu’en retenez-vous ?

    Lucile Schmid : « Ce sont mes 2éme Université d’été d’EELV où il y avait un foisonnement intellectuel, de débats sur tous les sujets qui font le projet d’EELV avec les thémes de la démocratie, de la sortie du nucléaire, de vivre ensemble, de la place de chacun dans la société, de l’égalité, d’aménagement du territoire, de fédéralisme. Nous avions fait le choix de les ouvrir aux partenaires du FdeG, du PS, ce qui fait que le débat a été ouvert au sein de la gauche, permettant la confrontation. J’ai organisé un forum qui lançait le programme de la fondation de l’écologie politique que l’on souhaite créer en 2012.

     

    VAQ - De quoi s’agit il ?

    L.S. : «  En France, les grands partis politiques ont encouragé la naissance de fondation comme en Allemagne, Belgique, aux USA. Or EELV n’avait pas de fondation qui soit un lieu de réflexion indépendant du parti, et qui lui fournisse un approfondissement des sujets politiques et sociaux sur lesquels il faut à tout prix prendre des positions un peu clair. Au PS il y a la fondation Jean Jaurés, à l’UMP la fondation de l’Innovation politique, JP Chevénement avec Res Republica….

    Nous avons organisé notre premier forum de discussion sur le théme : « le modèle français est il écolo compatible » en invitant Dany Cohn Bendit, Olivier Ferrand (Terra Nova), Geneviéve Azard (Pdte du Conseil d’Orientation d’Attac), Jean David Levy, sondeur, à la table ronde que j’animais. Dany a parlé des services publics à la française, de la France vue de l’Europe, et les discussions se sont développées sur l’éducation, l’énergie...

    Il en est sorti que les français sont très attaché à leur modèle social,  politique, et qu’ils sont prêt à le voir évoluer notamment sur le plan institutionnel parce qu’il y a une certaine déception face à la confiscation démocratique. En revanche, ils ne sont pas prêt à renoncer à leur modèle social. Il faut que les écologistes montrent comment modèle social et modèle de développement écologique sont compatibles

     

    VAQ - Beaucoup de débats enrichissants qui ne ressortent pas beaucoup dans les médias ?

    L.S. : « Il y a toujours un décalage car la presse ne retient que les petites phrases, les désaccords. Notamment sur le fait que Daniel Cohn Bendit ait redit qu’il n’était pas totalement confiant dans le fait d’avoir un candidat EELV à la présidentielle ait été une bonne chose. Nous avons fait une réunion sur l’articulation entre les législatives et les présidentielles. Je pense que ce qui compte pour Dany, est que l’on ait un groupe parlementaire fort. Il s’interroge ouvertement, comme il le fait toujours, sur la meilleure manière d’avoir ce groupe alors que l’on a un mode de scrutin qui ne favorise pas les écologistes, et que l’on dépend d’une alliance avec le PS pour l’avoir.

    Et chaque intervenant dont je faisais partie a imaginé quel chemin pourrait rendre positif et compatible cette question de candidature à l’élection présidentielle et de la formation d’un groupe fort au parlement.  Et ce qui l’obséde est bien la question du vote utile à gauche et au-delà pour faire passer le candidat socialiste! Sachant au demeurant qu’Eva Joly a beaucoup d’atouts pour elle. Je crois qu’elle peut provoquer une surprise parce qu’elle appartient à la société civile, qu’elle incarne une forme de rigueur morale et programmatique.

     

    VAQ - Les raisons pour laquelle vous la soutenez depuis le début ?

    L.S. : «  Parce que je suis sensible aussi au théme de la diversité. Il y a quelque chose qui montre que la France est un pays, dans son droit, profondément ouvert. Contrairement à ce que l’on essaie de nous vendre en permanence en disant que les français sont racistes, frileux. Eva Joly n’aurait pas pu se présenter aux USA. Notre droit permet à quelqu’un qui az acquis la nationalité française de se présenter. 

     

    VAQ - Parlez-nous d’Eva Joly que l’on connait très peu ?

    L.S. : « Elle est attachée à l’idée que la politique est le domaine des idées et de la profondeur. Ce qui m’a frappée en la rencontrant la première fois, est qu’elle est une femme de dossier, qu’elle a une vraie culture de l’écrit, alors que je trouve que le monde politique est trop sensible aux valeurs de communication et de court terme. A chaque fois qu’elle écrit un livre, c’est un best seller. Je suis sensible à son histoire, au fait qu’elle n’a pas hésité à défier les plus hautes autorités de l’Etat, des personnes très protégées, auquel on dit qu’on ne s’attaque pas, portant le principe de l’égalité devant le droit très haut alors que c’est souvent un principe théorique et que l’on hésite à pratiquer en matière de justice, de logement, d’emploi…  

     

    VAQ - Qu’est-ce que vous faîtes dans le staff d’Eva Joly ? De quoi avez-vous été chargée ?

    L.S. : « Nous définissons actuellement un organigramme de campagne. Je participe à son Conseil politique qui réunit des personnalités d’EELV pour discuter de la stratégie à venir, les déplacements etc…Tout n’est pas encore formel !