«Le risque n’est pas de perdre la majorité au Sénat, mais que Macron obtienne les 3/5 pour pondre je ne sais quelle réforme constitutionnelle» répétent sans cesse les candidats tant LR qu’UDI dans cette campagne des élections sénatoriales. «C’est même une obession au quotidien dans nos réunions d’Isabelle Debré qui en parle, et elle a raison, parce qu’il faut non seulement préserver à droite le Sénat, mais faire en sorte que le gouvernement ne dispose pas des 3/5e entre l’assemblée et le Sénat. Si le gouvernement les obtient, toute opposition est vaine parce que cela veut dire que la moindre révision constitutionnelle, y compris, contre les collectivités locales, que le gouvernement souhaitera, il aura la majorité pour le faire, quoi que l’on dise» explique Roger Karoutchi, comme il le fera avec elle lors de la réunion prévue à l’école Larmeroux jeudi à 19H30 avec les grands électeurs vanvéens
« Au Sénat, on fait de l’opposition positive ! Ce n’est pas dans l’ADN du Sénat de s’opposer systématiquement pour s’opposer. Si Macron a les 3/5e, on ne pourra plus rien proposer ! Il n’ira jamais jusqu’au référendum pour deux raisons : sa popularité est en berne, et on ne répond jamais à la question lorsqu’on organise un référendum, mais à la personne » explique Isabelle Debré. «Au sénat, nous souhaitons pouvoir discuter avec le gouvernement, et passer les amendements que l’on croit être bon pour le pays. Et nous aurons des textes extrêmement importants immédiatement, il nous fait des sénateurs expérimentés qui connaissent déjà les dossiers et le fonctionnement du Sénat, car il faut être immédiatement opérationnel. C’est la force de notre liste, car nous avons 3 sénateurs expérimentés, des co-listiers élus locaux qui connaissent bien les dossiers, qui sont pluridisciplinaires. Notre liste est légitime, expérimentée, fidèle, loyale» expliquera t-elle encore jeudi prochain .