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elections municipales mars 2020 - Page 8

  • 32 MAIRES A VANVES DEPUIS 230 ANS, MAIS PAS UNE SEULE FEMME

    L’élection du Maire de Vanves et de ses adjoints se déroulera le 15 Mars 2020 c'est-à-dire 230 ans après l’élection du premier de Vanves, au début Janvier 1790. Vanves a été dirigé par plus d’une trentaine de maires (32) depuis la révolution. Chacun s’est retrouvé au fil des années face aux mêmes problèmes lorsqu’ils ne subissaient pas comme leurs administrés les soubresauts de notre histoire : Aménagement et embellissement de la ville en lui faisant bénéficier des derniers progrès de la technique (cadastre mis en place entre la Convention et le Premier Empire, réseau de distribution de l’eau, de l’éclairage, du gaz et de l’assainissement sous le Second Empire), installation de nombreux services publics dans cette ville-canton à la fin du XIXéme siécle (poste, école, dispensaire, gendarmerie…), sécurité et ravitaillement des habitants lors des périodes troubles (Terreur, guerre de 14/18, de 39/45)… Certains ont été de bons gestionnaires, d’autres des bâtisseurs. Mais tous ces hommes ont assuré une certaine continuité, afin de permettre au village de Vanves de devenir une ville de banlieue à l’aspect quelquefois villageois ou provincial.

    Le Blog de Vanves au Quotidien va passer en revue ses 32 maires qui nous ont gouverné depuis 230 ans, depuis le premier, François Potin jusqu’au 32éme, Bernard Gauducheau, tout au long de cette semaine qui marque une pause dans cette campagne qui va véritablement débuter le 24 Février

    I – LES MAIRES DE LA REVOLUTION    

    Les trois premiers maires de Vanves n’eurent pas la tâche facile, car ils ont dû assurer le maintien de l’ordre pendant cette période trouble, rappeler aux habitats leurs devoirs en matière de sécurité (police des cabarets, lutte contre les chiens errants), de propreté (balayage hebdomadaire des rues devant leur propriété ou leur maison, défense de jeter par les fenêtres les ordures et objets divers…), gérer de nombreux conflits à propos de la confiscation des biens de l’Eglise, des problèmes de ravitaillement en denrées alimentaires, subir les contrecoups des événements nationaux… Résultats : des démissions et des successions en cascades

    François Potin (1790-1791 et 1793-95) : Ce cultivateur et en même temps épicier rue Gaudray,  âgé de 40 ans qui appartenait à l’une des plus anciennes familles de Vanves a été le premier maire de Vanves. Il avait signé avec 33 habitants le Cahier Doléances de la Paroisse de Vanves le 13 Avril 1789. Il a créé la Garde Nationale composée de 30 hommes durant son premier mandat mais il a dû démissionner à la suite d’une crise municipale provoqué par l’aménagement d’une porte dans le mur du presbytère sur la place de l’église sans autorisation. L’intérim fut assuré par Thomas Duval qui se retrouva être le second maire de Vanves durant 31 jours.  Lorsqu’il s’est retrouvé maire pour la seconde fois,  François Potin  a dû gérer non seulement des problèmes de ravitaillements mais un conflit avec le Comité et Surveillance Révolutionnaire qui essaya de supplanter la municipalité élue durant son second mandat qui a correspondu à la Terreur. 

    Antoine Boisset (1791-93) : Il a dû assurer le bon ordre face à de nombreux troubles en faisant lui même des rondes dans le village et aux alentours, et  faire appel à ses concitoyens pour lutter contre le brigandage qui se développait dans la banlieue, et protéger la terre des petits propriétaires. Un officier de l’Etat Civil fut spécialement chargé de tenir à jour les registres des baptêmes, mariages et enterrement à partir du 1792, ancêtre de notre service de l’Etat Civil.

    MM Masson (1795-96), Thomas Duval (1796-97), Antoine Boisset (1797-98),  François Potin (1798-1800) et Pierre Coignet (1800) : A la suite de la Constitution de l’An III qui a remanié complètement l’organisation administrative de la France en créant des municipalités de canton,  Vanves a cessé d’être une municipalité particulière, en devant une municipalité de canton (avec Issy, Clamart, Vaugirad)  avec seulement un agent communal et un adjoint élus pour 2 ans.

  • VANVES ET LES MUNICIPALES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE : Les candidats interpellés par le collectif citoyens fraternels 92 sur la lutte contre la pauvreté et le mal logement

    Les candidats  aux élections municipales de Vanves ont été sollicités par plusieurs associations afin de connaître leurs positions et leurs engagements sur la construction à Vanves par l’association des riverains de la rue Marcheron qui demande un moratoire, sur le quartier du Plateau par l’association Agir sur le Plateau, et dernièrement par Citoyens Fraternels 92, collectif de 20 associations de solidarité concernant différents aspects de la lutte contre la pauvreté qui relèvent du pouvoir du maire, en particulier sur les difficultés en matière de logements et de l’accès aux droits des populations en grande difficulté à Vanves, avec cette question «Les populations modestes ont-elles  encore une place dans notre ville de Vanves ? »

    «Le coût en croissance exponentielle des logements ainsi que celui des loyers dans le parc privé, combiné au nombre insuffisant de logements sociaux, dont la durée d’attente d’attribution, toujours plus longue, 5 ans en moyenne, contraignent les ménages fragiles, notamment les jeunes, et/ou les personnes isolées, à s’exiler loin de leur lieu de travail. Ils doivent laisser la place aux seuls ménages aisés, ce qui génère une régression de la mixité sociale à laquelle nous sommes attachés. Est-il inéluctable et opportun que des personnels indispensables à la vie de notre ville (santé, éducation, enfance, auxiliaires de vie, agents administratifs….) ne puissent plus se loger à Vanves ?» demandent les représentants de ce collectif à Vanves en citant quelques chiffres (2018) : 3000 logements sociaux à Vanves (23,6% du parc de logements privés et sociaux , 1 300 demandes de logements sociaux , en attente, chiffre en augmentation d’année en année,  200 logements sociaux attribués en 2018, et en posant la question : «Quelles sont vos propositions afin de remédier à cette situation et faciliter l’accès au logement social contribuant ainsi à la dite mixité ?

    Afin de développer le parc social, il est nécessaire, à leurs yeux, de prendre des mesures concrètes telles que : Augmenter le pourcentage de 23,6%, qui n’a pas bougé depuis 2010, à 25% minimum selon la loi SRU, et même au-delà d’ici 2026 afin d’accueillir et de maintenir à Vanves des ménages vanvéens. Revisiter le PLUS qui doit être renouvelé en 2021, pour rendre obligatoire à Vanves, la construction de logements sociaux à hauteur de 25% dans tout programme immobilier significatif, sur tout le territoire, et non certaines zones et agrir au niveau du PLH notamment pour l’offre d’hébergement et ainsi, éviter les expulsions. Faire valoir le droit de préemption renforcée du maire sur la vente de logements anciens pour créer de nouveaux logements sociaux, réquisitionner les logements vacants depuis plus de 3 ans. Favoriser et communiquer sur les dispositifs d’intermédiation locative de type Solibail et les organismes qui créent et développent des logements «passerelle»

    Enfin, il propose de revisiter le règlement intérieur du CCAS, de supprimer la condition de durée de présence à Vanves pour l’obstention de l’aide alimentaire, respecter le droit à domiciliation pour des personnes hébergées à Vanves et dont les enfants sont scolarisés dans la ville, de réaliser un solide diagnostic sur l’ensemble de la population qui permette de définir les orientations et de fixer les priorités du CCAS, de rééquilibrer le budget CCAS entre les pôles Solidarité et Seniors ?

  • VANVES ET LES MUNICIPALES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE : "Voter un budget avant les élections, cela évite de gripper la machine municipale!"

    Un conseil municipal s’est réunit hier soir pour le traditionnel débat d’orientation budgetaire qui précéde le vote du budget communal que le maire a l’intention de faire voter dix jours avant le 1er tour des élections municipales. Comme ce fut le cas en 2014, mais pas en 2008, ni en 2001

    En 2001, le dernier conseil municipal s’était tenu un 8 Février, Guy Janvier (PS) n’ayant pas du tout fait voter le budget 2001 de la commune avant le scrutin. Il avait été voté le 27 Juin par la nouvelle équipe conduite par Bernard Gauducheau (UDI). En 2008, le débat d‘orientation budgétaire (DOB) et le vote du budget primitif (BP) 2008 s’étaient déroulé après les élections municipales, le 9 Avril pour le DOB, le 15 Avril pour le BP. Bernard Gauducheau avait expliqué « qu’il avait souhaité que le budget soit voté après les élections municipales afin de ne pas préjuger des résultats » - « Si ce débat s’était déroulé avant les élections, il en aurait été autrement peut être »avait répondu Guy Janvier (PS). Autre époque, autres mœurs.

    D’autant plus qu’en 2014, le maire de Vanves organise le DOB le 5 Février  2014, et le vote du BP le 18 Mars 2014, huit jours avant le 1er tour. Et rebelote en 2020, ce qui a fait débat hier soir au conseil municipal : "La majorité des communes attendant le choix de leur habitant avant de voter leur budget. Pourquoi vouloir passer en force?"  s'est interrogé Jean Cyril Le Goff (LREM). "Le calendrier est très contraint entre les vacances et l'installation du conseil municipal élu. D'ailleurs les communes de GPSO ont toutes décidée de le voter avant" a répondu Bertrand Voisine maire adjoint aux finances. "On ne va pas en faire une affaire d'état. On a souvent ainsi fait. L'équipe élue aura la possibilité de le modifier. Et puis, cela permet d'éviter de gripper la machine municipale" a ajouté Bernard Gauducheau (UDI)