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conseil municipal - Page 43

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : UN VŒU POUR DEFENDRE LE MODELE HLM FRANCAIS

    Boris Amoroz, conseiller municipal FG/PC (sur la photo) tentera ce soir de faire adopter par le conseil municipal de Vanves, un vœu déplorant le recours aux ordonnances et le contenu du projet de loi qui vise à libéraliser le modèle du logement social, à l’heure où la possibilité de se loger dans des conditions dignes est devenue un combat aussi bien pour les classes populaires que pour les classes moyennes.

    « Ce projet est inacceptable car il annonce une précarisation des plus démunis et signe la fin du modèle HLM français.  Tout b’abord, il entérine la baisse catastrophique des recettes des organismes HLM, qui se voient amputés d’1,5 milliards d’euros par an (baisse des APL, compensée par la baisse des loyers de solidarité ; hausse de la TVA sur les opérations de travaux et d’entretien). Pour les organismes HLM, c’est autant de moins pour la réhabilitation et la construction de logements, alors que par exemple plus de mille personnes sont en demande de logements sur la ville de Vanves » expliquera t-il.

    « Ensuite pour pallier le déficit des recettes, la loi obligera les organismes à se regrouper, sur la base d’un nombre minimum de logements sociaux, dans le but de créer 4 ou 5 grands groupes nationaux dont la plupart de type privé rémunérant des actionnaires. Ces fusions entraîneront l’émergence de structures technocratiques mastodontes, dont les liens avec les locataires seront définitivement rompus. De même, elles feront disparaître le lien entre logement social et collectivités, au profit d’une gestion privée selon une logique libérale, entraînant une hausse importante des loyers. Coup ultime porté au modèle du logement social français, la loi incitera les organismes HLM à vendre une partie du parc pour renflouer leur capital, au rythme de 45 000 logements HLM vendus par an, soit 1% du parc chaque année. Sur Vanves cela représenterait une vente de 30 logements HLM par an. Une partie des rentes servira à financer un fond national pour la construction, qui permettra à l’Etat de réduire encore sa part dans le financement du logement social. Ainsi à travers cette révolution libérale, le gouvernement prépare la sortie d’une part importante de logements HLM dont les prix étaient encadrés, vers le marché immobilier spéculatif. Or cette politique de privatisation a déjà été mise en place ailleurs, et les résultats sont connus. En 1979 au Royaume-Uni, Madame Thatcher diminue le budget logement de 76%, provoquant la chute des constructions de logements sociaux dans le pays, qui passent de 74 500 en 1980 à 300 en 1997 !» indiquera t-il  

    « Le projet de loi prévoit également la possibilité pour un maire de déroger aux obligations de production de logements sociaux, dans le cas d’une transformation de bureaux en logements. Ainsi, plutôt que d’inciter les communes à la production de logements sociaux, le gouvernement fait le contraire et donne raison aux communes hors-la-loi qui ne respectent pas le seuil de la loi SRU, à l’image des neuf communes des Hauts-de-Seine, qui viennent d’être sanctionnées pour non-respect de leurs objectifs de construction sur la période 2014-2016. Enfin, en ce qui concerne les locataires en HLM, le gouvernement souhaite mettre en place une évaluation des conditions d’occupation tous les 6 ans. Cette mesure mettrait en danger d’expulsion plusieurs dizaines de locataires, du fait de l’entrée en vigueur depuis le 1er Janvier 2018 de la loi Egalité et Citoyenneté du 22 décembre 2016. A travers cette loi, le gouvernement renforce sa politique de précarisation des classes populaires et moyennes, car les critères d’assujettissement au surloyer seront étendus, faisant peser la menace d’une expulsion sur un nombre important de foyers, dont les revenus seraient à peine supérieurs aux critères d’attribution. Cette mesure aggravera la paupérisation du logement social » conclura t-il.

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    NEPOTISME MUNICIPAL : Vanves devrait compter un nouveau maire adjoint mecredi prochain à l’occasion du conseil municipal. Selon les rumeurs, il pourrait s’agir de Sandrine Bourg (sur la photo). Ainsi à l’image de Levallois – où Patrick Balkany a pour maire adjoint son épouse -  et de Puteaux – où Charles Ceccaldi Raynaud a placé sa fille, Joelle dans son fauteuil qui a fait entrer son petit fils  au conseil municipal -  le maire de Vanves s’apprêterait à faire élire maire adjoint  sa belle fille, après quelques tentatives avortées depuis la démission d’Héléne Gengoux, voilà deux ans,  car le groupe des Républicains s’y opposait. Mais dans les Hauts de Seine, c’est une longue tradition à laquelle avait échappé Vanves jusqu’à présent, car lors des premiers effets de la loi sur le cumul à la fin des années 80/ début des années 90, plusieurs maire/Conseillers généraux avaient fait élire leurs épouses pour siéger dans l’assemblée départementale à leur place : Patrick Balkany (Levallois), Jean Pierre Fourcade (Saint Cloud), Jean Pierre Schosteck (Châtillon). CE qui n’enlévent rien  aux compétences et au militantisme de ces personnes. Mais  ce sont des pratiques qui datent de l’ancien monde auquel a tenté de remédier le nouveau monde en faisant voter une loi, cet été,  sur la moralisation de la vie politique, dont se foutent éperdument certains élus des Hauts de Seine.   

    ENFANT BLEUE : Isabelle Debré a été élue Mercredi dernier à la présidence de l’enfant bleue, une association qui lutte contre l’enfance maltraitée. Militante de cette association depuis 1992, c'est l'un des combats de sa vie.  Ce qui se comprend, parce qu’elle est issue d’une famille nombreuses. Elle a d’ailleurs été auditionnée, ses derniers jours au Sénat, par la commission des lois présidée par Philippe Bas. Ce dernier devrait déposer une proposition de loi sur la protection de l’enfance en reprenant certaines propositions faîtes par cette association

    L’INVASION : André Santini s’était plaint, voilà quelques années qu’il n’y avait que des restaurants ou des traiteurs asiatiques qui ouvraient dans sa ville. Serait-ce le cas bientôt dans le Centre Ancien où pas moins de deux restaurants asiatiques devraient ouvrir d’ici la Rentrée : Un japonais et un  thailandais qui s’ajouteront à un restaurant chinois

    TELETHON : Les vanvéens ont été généraux pour l’édition 2017 du Téléthon : 16 000 € de dons, soit 600 € de plus par rapport à 2016 ! Ainsi  Vanves contribue une fois encore à ce grand élan de solidarité en faveur de la recherche médicale

  • EGALITE FEMMES ET HOMMES A VANVES : PAS DE PARTICULARITES EXCEPTIONNELLES

    Le rapport annuel sur la situation en matière d’égalité entre les femmes et les hommes a été présenté au conseil municipal du 14 Février dernier par Marie France Mugnier, adjointe au maire chargée de l'administration, pour la 3éme fois, avec des statistiques probantes sur les collaborateurs de la ville.

    Elle n’a pas de particularités différentes de la fonction publique locale (FPL)/ Ainsi le nombre de femmes (68%) est un peu plus élévé proportionnellement en comparaison avec les chiffres de la FPL (61%) conformément avec ses missions petite enfance. A la direction générale et au niveau des chefs de services le rapport est de 12 femmes et 7 hommes, parmi les non titulaires, il est de 66% de F et 34% d’H. Dans les services : 32,6% de F et 0,5% d’hommes dans le sanitaire et sociale, 11,7% de F et 21,8 de H dans l’animation, 1,2% de F  et 6,7 de H dans le sport, 30,7% de F et 49% de H dans les services techniques, 21,7 de F et 18, % d’H dans l’administration.

    Par catégorie, l’évolution est stable avec 59% d’H et 41% De F en catégorie A, sachant que le différentiel de salaire de 10,7% (2648 € pour les H et 2364 € pour les F) ; 64% de H et 436% de F en catégorie B avec un différentiel de salaire de 14,5% (1820€ pour les H et 1557 € pour les F)  et 70% de H et 30% de F en catégorie C avec un différentiel de salaire de 0,5% ( 1459 € pour les H Et 1451 € pour les F).

    La ville a opéré 31 recrutements en 2017 dont 80,6% de femmes (25) et 19,4% d’hommes (5). Ce rapport montre que 15% de femmes travaillent en temps partiel contre 2% pour les hommes. Enfin la ville a enregistré 12 069 jours de congés maladies dont 8 757 pour les F et 3 322 pour les H, 65%% des F étant en arrêt maladie au moins1 fois, 39,4% de H et qui ont concerné 331 agents dont 255 F et 76 H.  

    La ville a adopté une démarche active pour accompagner les femmes dans leur évolution professionnelle, avec un nombre important de jours de formation pour les femmes de catégorie C, notamment par le biais de la VAE. D’ailleurs des actions en lien avec la formation et la sensibilisation des personnels à l’égalité F/H ont été menée tout au long de l’année 2017 grâce notamment auu CNPFT (Centre de Formation de la fonction publique territoriale. Des actions de sensibilisation permettent de prévenir les préjugés sur les rôles masculins ou féminins stéréotypés.  La ville participe à des réseaux « Egalité F/H » comme l’association des Maires du 92 ou la Charte Européenne pour l’égalité entre F et H, et des échanges de bonnes pratiques entre collectivités afin de proposer des actions complémentaires.

    Dans leurs commentaires, Jean Cyril Le Goff (LREM) a noté que « ce rapport était plus riche qu’en 2017 », et Boris Amoroz (FG/PC) a noté « qu’il y a un renforcement des H en catégorie A et des femmes en catégorie C, et le comparatif des rémunérations montre un différentiel de salaire important » en demandant « quel est le plan de la mairie pour remédier à cela ? ».