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bertrand auville curé de vanves - Page 3

  • UNE PAQUES TRES FERVENTE A VANVES AU LENDEMAIN DU DRAME DE NOTRE DAME

    Peut être que les célébrations qui ont réunies les vanvéens durant ce week-end de Pâques ont-elles plus ferventes après le drame de Notre Dame qui a marqué le début de cette semaine sainte, tant dans les églises Saint Remy et Saint François qu’au monastére Saint Bathilde chez les bénédictines. Comme chaque année, Le Chemin de Croix a été célébré avec les résidents et les encadrants du foyer Simon de Cyréne à partir de la  méditation de Jean Vannier « Dieu se révéle dans la faiblesse » avec ses 14 stations, illustrées chacune par un petit tableau peint par l’un des résident, marquées dans la crypte du Monastére, la cour d’entrée du Monastère, la salle communautaire du foyer et son jardin. Chaque texte et priére de chaque station étaient lu par un résident, notamment celle-ci : «Jésus, donne ta lumière à tous ceux qui sont cloués par la maladie et la souffrance, qu’ils découvrent que leur vie peut devenir une source qui irrigue la terre de notre monde ». Avec pour conclusion de ce chemin une chanson méconnue de Gabrel « Jésus Christ sur la Croix ! » de l’album «In Extremis » datant d’Avril 2015 : «On l’a fait marcher vers cette croix dressée / Ces mains qui n’avaient jamais fait qu’embrasser : Ca n’a pris qu’un instant pour les traverser / Je vous laisse à ces quelques larmes versées /Et des siècles et des siècles pour y penser / Les mots glissaient de son visage penché / Dans chaque cœur, il y a un printemps caché/ C’est le trésor qu’il vous faudra rechercher / Entre les pierres et sous les herbes séchées »

    Et puis comme le disent prêtres et religieux, ce fut le temps du silence samedi avec cette vigile Pascale le soir à Saint Remy où deux vanvéens furent baptisés, célébré par Bertrand Auville, curé de Vanves, avec ce chemin de la Nuit à la Lumiére, les paroissiens s’étant retrouvé devant l’église place de la République, ou chez les soeurs bénédctines dans le petit jardin au centre de leur monastére, autour d’un petit foyer pour allumer le cierge Pascal, et les bougies de chaque participant qui a renouvelé lmes vœux de son baptême. A cette occasion, le pére Jacques Turck, lors de ses homélies ,très remarquées,  samedi soir à Saint Remy, Dimanche chez les Bénédicines lors de la messe de la Résurrection a fait une allusion à double sens tant à Notre Dame qu’à Jésus, en parlant de « ses cathédrales qui ne peuvent pas partir en fumée. Personne ne sait comment tout le drame de cette semaine s’est transformé en lumière de Pâques. Nous sommes les cathédrales en feu faites de pierres vivantes ».  

  • BERTRAND AUVILLE CURE DE VANVES ET NOTRE DAME : «C’est dramatique mais pas tragique. car pour les Chrétiens, l’Eglise, ce sont des pierres vivantes !

     «Ce qui m’a frappé le plus, c'est l’image vue du ciel de la croix rougie que forment le transept et la nef qui étaient en feu dans la nuit noire. Comme chrétien, la croix est le signe du don total de Dieu qui demeurera quoi qu’il se passe. Alors, la pierre elle se remplace, mais l’émotion qui nous a personnellement saisis et qui a fait le tour du monde de manière incroyable dit quelque chose d’un attachement des hommes à une transcendance, à un amour diront certains, surtout quand la société est éprouvée, chez nous par des difficultés sociales graves, en d’autres lieux par des guerres et des profondes injustices» expliquait un Evêque français de l‘Est de la France à la veille de ce week-end de Pâques en découvrant cette photo pris par un drome qui ne laisse pas indifférents. Peut être plus que la photo de cette croix au fond de la cathédrale debout dans les gravats comme une espérance de jours meilleurs, qu’ont retenu et publié certains internautes vanvéens,  

    C’est donc à un week-end de Pâques particulier et même une semaine sainte déjà bien entamée que vivent les vanvéens comme tous les parisiens. Tous se rappelleront ce qu’ils faisaient lors cette soirée : « Je l’ai appris par un texto « horreur ! Notre dame brûle ! Allume la TV ». J’ai découvert alors des images saissisantes, des souvenirs de temps forts télévisuels me revenant comme l’apparition de l’image de F.Mitterrand en mosaïque, l’attentat de Jean Paul II au Vatican, les town tower. C’était un peu pareil ! De la sidération ! On n’y croit pas !La fléche qui tombe. Les tours de NotreDame qui ne tombent pas.. Le courage des Sapeurs Pompiers de Paris. Après un rapide dîner chez des amis, de retour chez moi, j’ai ré-allumé la TV. Des journalistes m’ont appelé » témoignait Bertrand Auville curé de Vanves.

    «Ce drame a donné lieu, avant les polémiques, à des réactions sincéres, à une émotion non feinte, des paroles pleines de bon sens notamment du chef de l’Etat, d’Anne Hidalgo… Ce n’est pas un incendie comme un autre. Il a donné lieu à un élan national. «Et la France se souvint qu’elle était chrétienne» a écrit dans le Figaro 17 Avril, notre Evêque, Mgr Rougié. J’ai reçu des témoignages, notamment du prêtre orthodoxe de Vanves « bien triste de ce qui se passe ! », qui rappellent que l’Eglise est universelle. Notre Dame est un lieu de culte qui appartient au patrimoine national. C’est dramatique, mais pas tragique. Notre Dame a connu des moments heureux (La libération de Paris), de deuils nationaux (hommage aux victimes des attentats)… mais ce n’est pas tragique, parce que ce qui compte, c’est qu’ils n’y aient pas de morts. Pour nous Chrétiens, l’Eglise est une architecture, des œuvres d’arts…Mais c’est aussi des pierres vivantes ! »

    Pas question d’en faire une tragédie pour le curé de Vanves notamment depuis que Jeudi, les cérémonies marquant cette grande semaine sainte de la Passion et de la Résurrection du Christ, se déroulent. «J’en dirai un mot dans les homélies. J’ai mis dans le Sel et Lumière la priére à Marie de Paul Claudel plutôt que signer  un éditorial. La vie chrétienne continue avec cet événement. Des vanvéens, plus âgées, ne disaient ces jours-ci qu’ils ne reverraient jamais plus  Notre Dame comme ils l’ont connu ». Peut être que des vanvéens mettront une lumière à la fenêtre de leur domicile dans la nuit de Samedi à Dimanche comme l’a invité à le faire Mgr Aupetit Archevêque de Paris qui a répondu à cette question que se posent certains vanvéens : »Qu’est-ce que le Seigneur veut nous dire à travers  cette épreuve ? »  intervenue alors que les chrétiens entraient dans cette semaine Sainte :  «Nous avons perdu la beauté de l’écrin, mais nous n’avons pas perdu le bijou qu’elle contenait : Le Christ présent dans sa Parole et dans son corps livré pour nous » 

  • L’EGLISE MISE A MAL : LE PERE CURE DE VANVES, BERTRAND AUVILLE REAGIT

    Lors des obséques de Serge Bauville, jeudi dernier,  le pére curé Bertand Auville a eu ses mots pour sa famille: « Je vous remercie pour votre confiance en l’église mise à mal par des scandales ». Il faisait référence bien aux affaires d'agressions sexuelles qui secouent l’église déjà depuis un certain moment, avec la condamnation avec sursis de Mgr Barbarin en France, cette réunion des Evêques autour du pape François au Vatican, et le livre enquête de Frédéric Martel…

    Il avait d’ailleurs signé l’éditorial du dernier « Sel et Lumière » lien de la paroisse de Vanves, titré »Fluctuat Nec Mergitur » : «Ces derniers temps, l’eglise est bien trop souvent au cœur d’une actualité désastreuse. Les scandales sexuels pleuvent. L’incurie de la Curie est offerte en pâture. La suspicion est de mise : les prêtres seraient, tous, au mieux des frustrés ou des dépravés et au pire des déviants. Comme beaucoup d’entre vous, peut être, je partage ce double sentiment de honte et de ras-le-bol mâtinée d’interrogations vives : comment la Saint Eglise peut-elle être si pécheresse en tant se ses membres ? Qu’est-ce que le Seigneur attend de nous en ces temps tellement troublés ? Je pourrais me rassurer en rappelant l’adage qui veut qu’on ne tire pas sur l’ambulance. C’est-à-dire que si l’Eglise est à ce point assaillie par les hommes et le malin, c’est qu’elle encore bien vivante » écrit il. « Je voudrais surtout que l’on accepte de saisir le problème dans sa radicalité temporelle. Nous ne traversons pas tant une crise de l’Eglise qu’une crise la foi. Soyons davantage disciple du Christ. Son Eglise révélera alos sa sainteté ! La barque de l’Eglise est bien ballottée, tant par les vents contraires que par l’indiscipline de ses passagers. Cependant elle ne coulera pas…à la condition express que le Christ soit toujours à son bord. Le remettre à la barre, voilà un chemin de conversion, un chemin de carême. Souquons ferme ! »