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30éme anniversaire - Page 4

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 8 – DES CRITIQUES ET DES PROBLEMES

    Octobre 2012 est un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre et ses petits problèmes

     

    Malgré tous ces efforts, certains n’étaient pas content parmi quelques élus : Marcel Dambron se plaignait d’un rythme trop rapide des spectacles, « ce qui augmentait les frais de manière trop importante au regard du faible nombre de spectateurs ». Henri Stassen se plaignait de la diffusion de film en version originale sous titré. Mais la critique la plus récurrente – et c’est toujours le cas – était de privilégier le public parisien plutôt que vanvéen, de présenter des pièces ou des spectacles pour élites plutôt que grand public, de donner place à des artistes confirmés ou en voie de l’être plutôt que les amateurs…

    « Il suffit d’y aller. Il n’y a pas que des parisiens loin de là. J’y vais de temps en temps aujourd’hui. Et je suis très fier d’avoir  - même si au début c’était un public d’initiés, de parisiens – amené des vanvéens qui ont été étonné la première fois, et sont revenus. Il y a autant de vanvéens que de gens de l’extérieur, et même plus. Sur le plan régional, c’est une réussite, car  beaucoup de théâtre de quartier à Paris n’ont pas ce rythme. Et le cinéma d’art et d’essai reste d’une qualité étonnante. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour qu’il le soit et il l’est resté » répond Daniel Miguel Maréchal. Il a pu faire évoluer ce théâtre sur de petites choses, comme les éclairages notamment. Il a dû prendre rapidement un second technicien…

     

    Mais il n’a jamais pu élargir les murs : « Au début, je ne me plaignais pas des 200 places, mais à la fin, cela m’agaçait un peu parce qu’on refusait du monde, on mettait des chaises, des coussins sur les marches… » Il n’a pas utilisé la possibilité offerte par ces siéges rétractables comme c’est souvent le cas à Panopée « car c’était très lourd et cela prenait beaucoup de temps, plus d’une journée,  même avec une équipe technique importante. Nous avons fait fonctionné  ce théâtre pendant 15 ans pratiquement à une personne. Heureusement qu’il y avait avec  les services techniques de la ville,  une osmose parfaite, car lorsqu’on avait besoin d’un coup de main, ils étaient présent, alors qu’ils n’étaient pas apte à faire bouger la salle. Et il n’y avait pas de raisons de le faire car cette salle recevait des spectacles extérieurs, des manifestations associatives qui n’en avaient pas besoin » raconte t-il en reconnaissant avoir utiliser cette possibilité que pour l’inauguration. «  Après l’occasion ne s’est pas présentée, parce que faire du face à face avec un spectacle au milieu, c’est intéressant, c’était à la mode à l’époque, mais trop lourd à organiser. D’autant plus qu’on avait un certain rythme, du cinéma trois jours par semaine, du théâtre et des spectacles pas seulement pour une représentation, certains ayant été présenté  trois semaines d’affilé et d’autres  que nous avons repris ». A SUIVRE

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 7 – DANIEL MIGUEL MARECHAL

    Octobre 2012 est un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre dont le premier directeur a été un homme de théâtre avec un passé prestigieux : Daniel Miguel Maréchal

     

    Il suffit de l’écouter parler  de toute cette période du TNP, de Jean Vilar, de Gérard Philipe, pour replonger dans l’histoire contemporaine du théâtre. Lorsqu’il est arrivé à Vanves, il n’avait qu’une envie : repartir. De surcroît, pas du tout pour mettre en place un théâtre, mais un Office de Concertation Sociale et Culturelle pour les associations avec le VAL (Vanves Animation Loisirs). Puis Gérard Orillard lui a confié le dossier de cette salle polyvalente. Il devait savoir ce qu’il faisait. Parce que Daniel Miguel Marchal, c’est le cours « Charles Dullin » au centre dramatique de la rue Blanche en 1951 « après une enfance du côté du Bordelais familial « où l’opérette provinciale et guindée le faisait palir de joie ».   

     

    Puis entre 1953 et 1971, le TNP avec Jean Vilar et tous ceux  qui ont vécu son épopée,  la Comédie de l’ouest (Rennes), la Comédie de l’Est (Strasbourg) avec Hubet Gignoux, Paris et des tournées comme comédien, assistant mise en scène, avec des pièces de Shakespeare, Racine, Giraudoux, Ionesco, Lorca …en 1959, puis metteur en scéne/interprête de pièces de Feydeau, Tchekov, Molnar. Il a ainsi travaillé avec Maurice Jacquemont, Jean Daste à la comédie de Saint Etienne, Georges Wilson au TNP Chaillot, comme assistant et comédien pour des pièces Gorki, Vercors, Dûrrematt, Osborn, Brecht.….

     

    « C’est un homme dans le théâtre et non de théâtre pour qui rien ne doit être méprisé ou laissé au hasard » écrit Patrick Souchon. « Le Théâtre c’est une affaire sérieuse, dira t-il, Molière et Brecht s’y côtoient en toute tranquillité. Son éclectisme, son sens réel de l’amitié, sa générosité, s’opposent à tout esprit de systéme, à tout sectarisme. Pour lui, il n’y a pas de genre mineur, de rôle mineur. Le Boulevard, parfois, modérément, le répertoire toujours, sont là pour nous faire rire et réfléchir. Et si un bon texte offre une multiplicité de lectures possibles, pourquoi se priver d’offrir au public une telle joie ». Pendant ses 18 ans passés à la tête de ce théâtre, il a su recréer une certaine ambiance TNT « Jean Vilar » et de théâtre populaire, tout en étant conscient des critiqus et des problémes, car ce n’est pas toujours simple d’animer un tel lieu culturel   

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 6 – ENTRE THEATRE ET CAFE-THEATRE

    Octobre 2012 est un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre et ses créations

     

    Molière, Obaldia, Camus, Ibsen, Racine, Labiche… mais aussi des créations et des spectacles extérieurs à mi chemin entre le théâtre et le café-théâtre, jusqu’au mine . « L’ambition dans cette discipline toujours été de proposer une des valeurs sûres chaque saison, mais aussi de consacrer à la création de spectacles » explique Daniel Miguel Maréchal qui a dû mettre en scéne et remonter sur les planches, alors qu’il n’était pas très chaud pour le faire, pour l’une des toutes premières piéces présentée au Théâtre. « L’esprit qui imprégnait notre unité de travail était celui de l’artisanat. Pas  de grands effets, pas de moyens techniques (et donc financiers) mirobolants. Un effort constant dans le sens d’une culture, ni prétentieuse, ni rébarbative pourtout dire à dimension humaine où l’humour n’est pas oublié » ajoute t-il en citant quelques exemples : « sous les taupes, découvrez l’obus » qui fut inventé au festival international de Zagreb et repris à Paris, «La véritable histoire d’Isaac J.Gagman »…en encore «  le diable » à partir  d’un texte de Maria Tsvetaieva, qui est un des grands poétesses du XXéme siécl qui a vécu à Vanves. « Cela a été un régal parce que c’était la première fois qu’on mettait sur scéne un de ces textes. On l’a joué à Beaubourg, à Saint Pétersbourg » 

     

    Il parle bien sûr de sa rencontré avec Yvon Morane dont il connaissais le pére, Jean Serge « qui était un bonhomme extraordinaire, et qui montait des spectacle, comme François Rancillac qui a fait son chemin et son premier spectacle ici – « Britannicus » en Oct.1985 et repris en Mars 1986 – qui cherchait des lieux. « Il faut venir »  ai-je dit à Yvon Morane « car  j’accueille » Et on l’a officialisé au niveau des affaires culturelles, pour sa compagnie. Je me disais en moi-même que si je devais partir, peut être pourrait-il continuer. Nous avons monté le premier Marivaux, « La fausse suivante » qui a eu un succès énorme comme  « Monsieur de Pourceaugnac ». A chaque fois, on  rajoutait des chaises, on asseyait les gens par terre, en essayant de sauvegarder les circulations » raconte t-il en se souvenant du spectacle inaugural où « Gérard Orillard (alors maire de Vanves) avait été très étonné, parce qu’elle était comble, avec des personnalités du métier. Ce qui m’a aidé bien sûr par la suite,  parce que je me suis mis dans un contexte qui correspondait au travail que j’avais fait dans la profession ». A SUIVRE