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NOEL A VANVES - Page 4

  • INTERVIEW DU CURE DE VANVES, VINCENT HAUTTECOEUR : II – LA GENERATION JEAN PAUL II

     

    Le Blog Vanves au Quotidien a longuement rencontré l’abbé Vincent Hauttecoeur, curé de Vanves, à la veille cette période de fêtes de Noêl, pour parler de Noël, de son engagement dans la foi, et de son ministère à Vanves. Il est en quelque sorte l’invité du blog tout au long de ce week-end qui précède Noël à travers cette interview réalisée bien avant la disparition du pére Thirion qui a beaucoup marqué les vanvéens. Un pére pour Vanves qui a finalement assuré un trait d’union entre les anciens et les nouveaux prêtres comme le disait un paroissien, entre l’ancienne et la nouvelle génération, celle de Jean Paul II et des JMJ

    Vanves Au Quotidien - Beaucoup de vanvéens ont été étonné par la jeunesse des deux curés qui se sont succédé ces dernières années, avec Yves Morel et vous, et se demandent qu’est-ce qui a bien pu les amener à s’engager (si jeune) dans l’Eglise ?

    Vincent Hauutecoeur : « On peut dire que, depuis deux générations de prêtres et de curés sur Vanves, la paroisse a eu une grâce d’avoir deux jeunes curés pour lesquels c’était le premier poste de curé. Après vicaire, on passe curé, et on est tout juste dans notre premier poste. Il faut peut être se dire  que c’est une grâce ou un inconvénient d’être jeune. On ne choisit pas nos postes, car c’est la mission de l’Evêque qui nous est confié et on la reçoit. Mais notre vocation était aussi d’être curé, car c’est sain et serein de désirer être curé, c'est-à-dire être responsable d’une communauté, et de pouvoir se dire, que ma vie est complétement donné à la suite du Christ, à la suite de l’ordination. C’est aussi la joie de partager avec les paroissiens, de donner aux autres. Mon maître mot est de dire « soyez dans la joie »

    VAQ - Le pape François ne dit il pas d’ailleurs, « ne soyez pas des prêtres tristes  ! »

    V.H. : « Nous essayons, car notre ministère n’est pas tous les jours évident. Mais nous essayons d’être joyeux car cette joie, nous la recevons du Christ. Et nous essayons d’être à son image. Qu’est-ce qui fait que je suis prêtre aujourd’hui ? C’est surtout par rapport à des images de prêtres. J’ai eu des curés qui étaient un peu des aventuriers de la foi, qui avaient des tripes, qui aimaient donnés leur vie pour le Christ. Ils ont été,  pour moi, des figures, car je voulais être comme eux, être prêtre, engagé dans la vie quotidienne. C’est le scoutisme qui m’a porté, en ayant été scout à Saint Benoit à Issy les Moulineaux. Ce qui a été un grand élément marquant, porteur, à la fois dans la découverte de l’Eglise, de mon engagement pour l’Eglise. Mais aussi le sens du service, donné du temps pour les autres, gratuitement, sans attendre de retour, sans compter le temps. C’est justement ce que j’ai appris et que l’on vit au quotidien en tant que prêtre.

    VAQ - N’êtes vous pas quelque part un représentant de la génération  Jean Paul II ? 

    V.H. : « Et la génération Jean Paul II,  on ne l’éteint pas ! Ce pape a tellement marqué et nous a tellement marqué. Ma confirmation d’être prêtre et de me mettre en route pour vraiment discerner correctement, a été aux JMJ de Częstochowa en en Pologne en 1991. Cela a été vraiment marquant de se dire : « arrêtons de papillonner », même si j’avais un peu la vocation depuis l’âge de 10 ans, « on prend les choses en main, et on y va ! » C’est pour cela que je lui dois beaucoup de choses, au bienheureux Jean Paul II et prochainement Saint Jean Paul II. Et je serais le 27 Avril 2014 place Saint Pierre pour la canonisation de Jean Paul II parce que c’est aussi l’occasion de lui rendre grâce pour tout ce qu’il a pu m’apporter et qui a été un signe pour moi. Et pour l’avoir rencontrer deux fois en privé, de lui avoir serrer la main, vénérer l’anneau, ce qui est une chose exceptionnelle.

    VAQ - Quel est votre  sentiment sur le pape François qui a envie de faire bouger les choses … ?

    V.H. : « Le pape est toujours dans la même tradition.  Il ne faut pas penser qu’un jour, un pape va changer la tradition. Mais il incarne sa responsabilité de pape avec son  carisme. Comme tout curé, il ne faut jamais avoir un curé qui est identique aux précédents, parce que chacun incarne sa responsabilité en fonction de ses charismes. Et le pape François a aussi ses charismes. Il est un pasteur. Il a été curé de paroisse. Il a été archevêque, cardinal dans un quartier, et pas forcément le plus facile. Il descendait dans la rue rencontrer les gens d’une manière très simple. Sa manière d’être comme cardinal, Evêque et prêtre, c’est à l’image de ce qu’il est aujourd’hui, en tant que Pape. Tout son ministére qui l’a façonné auprès des plus pauvres, comme des plus riche, de son désir d’enseignement, de pastorale, d’engagement,  nous le retrouvons aujourd’hui dans la manière dont il épouse un peu sa mission reçu par les cardinaux et par Dieu, d’être pape et chef de l’église catholique. Il est assez intéressant dans sa manière d’être. Il n’entre pas dans la conformité ordinaire. Il l’épouse d’une manière différente.

    VAQ – … Et ses prédécesseurs ?

    V.H. : « J’étais convaincu, dés le départ, que Dieu nous donne le pape dont on a besoin dans les temps des sociétés d’aujourd’hui. On a eu dans ces derniers trois papes, des papes exceptionnels, Jean Paul II, Benoît XVI, François 1er. Chacun a incarné, dans le temps qu’il fallait, des choses particulières. Et comme je l’avais fait, dans un éditorial au moment de son élection, j’ai dit que le pape Jean Paul II aura incarné la dimension de l’espérance, surtout par rapport au monde communiste et de l’Est de l’Europe qui perdait l’espérance lorsque l’Occident était un peu développé. Avec ce « n’ayez pas peur », il a donné de l’espérance à ceux qui en perdaient. Benoit XVI, par sa maniére d’enseigner, a été vraiment au cœur de la foi, essayant de structurer, de redonner un catéchisme, fêter l’anniversaire du Concile, lancer l’année de la Foi. Il a travaillé en profondeur dans ses enseignements sur la dimension de la foi de manière important. Le pape François apporte une dimension de relation avec les autres, que tout peut être fait si on a la charité,  l’amour pour les autres. Il incarne toute cette dimension de la charité, de l’attention aux autres que l’on perut avoir. Chaque pape apporte une vision différente. Et là, on a à la fois, l’espérance et la charité, les 3 vertus théologales qui sont incarnés à travers les 3 derniers pares et qui nous donneront un beau passage et un bel avenir pour la suite. Et le pére François a encore des choses à nous dire !

    A Suivre…

  • INTERVIEW DU CURE DE VANVES, VINCENT HAUTTECOEUR : I – NOEL EST VRAIMENT LA FETE DE LA LUMIERE

     

    Le Blog Vanves au Quotidien a longuement rencontré l’abbé Vincent Hauttecoeur, curé de Vanves, à la veille cette période de fêtes de Noêl, pour parler de Noël, de son engagement dans la foi, et de son ministère à Vanves. IL sera en quelque sorte l’invité du blog tout au long de cette semaine qui précéde Noël. Et nous avons commencé par l’interroger sur le sens de cette fête et sur ces journées d’amitiés et d’entraides quui accompagnent le village des terroirs

    Vanves Au Quotidien- Comment vivez-vous cette période de Noël ?

    Vincent Hattecoeur : « C’est un temps de joie, de famille, festif. Après chacun a une approche un peu différente ! Pour  certains ce sera plus la famille, d’autres plus les cadeaux, plus la lumière. Pour moi et pour la vie paroissiale, c’est vraiment prendre ce temps de l’Avent comme un chemin qui nous prépare à ces fêtes de Noël qui est vraiment la fête de la lumière. On le voit très bien dans les rues et places, car c’est cela qui rayonne, que l’on peut garder. La lumière, pour nous chrétien, c’est le Christ réssuscité, prince de la paix, qui annonce tout, le soleil levant. C’est la raison du choix de  la date du 24 décembre, qui  n’est pas aussi anodin que cela,  car les jours grandissent après le 24. Si les jours grandissent, c’est le Christ qui nous fait grandir dans la vie ordinaire. Nous qui sommes plongés dans les ténébres de cette nuit, cela nous fait rejaillir dans cette lumière. Cette lumière portée dans le quotidien, dans la ville, elle rassure, elle réconforte. C’est plutôt un état d’esprit dans la joie, heureux, familial  

    VAQ - Quel sera le message de Noël de l’église en 2013 et du pére Vincent Hauttecoeur ?

    V.H. : «  Je n’ai pas de message et je n’aurais aucune prétention, car je ne suis pas le Saint Père. Mais c’est tout simplement « vivez le temps de Noël comme un temps de grâce, de repos ». Quand on regarde autour de nous, rare sont les moments où il y a de la guerre le soir même de Noël. On a vu, dans l’histoire, en 1914-18, avec des initiatives exceptionnelles et même extraordinaire, le jour de Noël. On se dit qu’il y a bien une grâce particulière. Ne passons pas à côté de ces grâces particulières pour pouvoir profiter pleinement de ce qu’est Noël dans sa finalité et son origine propre pour que chacun puisse vivre de ces grâces de Noël. C’est  ce signe du Christ qui est notre lumière

    VAQ - Est-ce ce Noël 2013  sera marqué d’une façon particulière à Vanves  ?

    V.H. : « Lors de ces  journées d’amitié de Saint Remy, en même temps que le marché du terroir, de 9H30 à 17H30, samedi, des paroissiens qui distribueront sur le marché de la ville, et sur le marché du terroir des petites bougies pour venir l’allumer dans l’église et rester quelques moments pour prier pour la Paix. Chacun est libre  de faire ce qu’il veut. Nous serons là pour accueillir les paroissiens dans l’église, pour dire que cette fête de Noël est aussi la fête de la lumière, d’un signe particulier car c’est le prince de la paix que l’on attend comme le disait le prophéte Isaie : « On attend le prince de la paix, qu’il vienne et que cet paix rayonne autour de nous, dans nos familles, dans notre entreprise, dans la vie quotidienne de chacun, parce qu’on veut la paix ». Essayons de construire, et pour nous chrétien, la meilleure manière de construire la paix est de prier pour.

    Pour le 24 et le 25 Décembre, pas de modifications  au niveau des différentes messes, mais  une nouveauté, car nous organiserons  un goûter dans l’après-midi  de Noêl, le 25 décembre à 16H à Saint François, pour ceux qui sont seul, avec le foyer d’accueil, afin de passer ensemble un moment de convivialité, de le vivre dans la paix et la Joie

     

    A SUIVRE…..

  • POUR VANVES, LE MESSAGE DE NOEL DE L’EVEQUE DU DIOCESE DE NANTERRE

    Tous les catholiques de Vanves et du diocèse des Hauts de Seine pourront prendre connaissance ce soir du message, pour le temps de Noël,  de Mgr Daucourt, leur Evêque, en se rendant à la messe de NoëL. Il s’agit d’un double appel en faveur des personnes mal-logées dans les Hauts-de-Seine, et pour les chrétiens d’Irak et du Moyen-Orient, que nous publions. Sachant qu’avec Noël, les catholiques altoséquanais vont être très sollicités, notamment un pélérinage fluvial le 2 Janvier prochain avec leur Evêque qui les emménera de Nanterre, lieu de naissance de la Sainte patronne Geneviéve à Paris lieu de son passage au ciel. Beaucoup de vanvéens demandent où aller à la messe de Noël ? Et l’auteur de ce blog comme le sénateur Isabelle Debré l’a fait ses derniers jours, conseillent d’assister à la messe de Noël des Sœurs Bénédictines, avec leurs chants grégoriens (23H aujourd’hui, 10H30 samedi).

     

    Paix et joie de Noël à vous tous, chers diocésains !

     

    Noël est une fête de famille, mais c'est d'abord la fête de toute la famille humaine, puisque Jésus est le Sauveur de toute l'humanité. C'est pourquoi je vous lance deux appels : un en faveur des personnes mal logées ou "sans logement" et un autre en faveur des chrétiens d'Orient.

     

    Selon vos possibilités, participez à la campagne pour le logement que relancent le Secours Catholique, la Mission Ouvrière et un certain nombre de mouvements et services du diocèse. Nous pouvons tous faire quelque chose pour mieux vivre ensemble dans notre département, notre commune, notre quartier.

     

    Vous estimez que vous avez déjà des engagements familiaux, professionnels, politiques qui vous prennent beaucoup de temps ? Par vos paroles, vous pouvez faire circuler dans l'opinion publique des convictions allant dans le sens d'une meilleure politique du logement. Vous pouvez peut-être aussi donner un peu d'argent aux organismes qui aident les "sans logement".

    Vous pouvez dégager un peu de temps ? Rejoignez un de ces organismes confessionnels ou non. Prenez des initiatives avec d'autres dans votre ville. Soutenez la politique municipale en faveur des logements sociaux. Si vous estimez qu'elle n'est pas suffisante, ne vous contentez pas de critiquer. Engagez-vous positivement.

    Si vous êtes propriétaires d'un logement vide, demandez l'aide du Secours Catholique ou d'un autre organisme pour le louer et pour que toutes les garanties d'un accompagnement sérieux des locataires vous soient assurées. Un dossier comprenant de nombreux renseignements et pistes d'action est à votre disposition sur le site du diocèse (ou contact : campagnelogement92@gmail.com) ou au secrétariat de votre paroisse.

    Et même si vous êtes marqués par le grand âge ou la maladie, vous pouvez prier pour que Dieu soutienne toutes les familles qui cherchent un logement dans les Hauts-de-Seine et pour tous ceux qui les aident à en trouver un.

     

    En ce qui concerne les chrétiens d'Irak et du Moyen-Orient, je propose que nous leur manifestions publiquement notre soutien par un petit signe permanent. Il s'agit d'un autocollant à apposer sur les voitures ou en d'autres endroits. Il portera l'inscription : LIBERTÉ ET JUSTICE POUR LES CHRETIENS DU MOYEN-ORIENT ! JE LES SOUTIENS. Cet autocollant est disponible dans les paroisses et à l'évêché.

     

    Au Moyen-Orient, les chrétiens ont peu de possibilité d'avoir des signes chrétiens visibles (à part leurs églises). Beaucoup cependant suspendent une petite croix (comme celle d'un chapelet) au rétroviseur de leur voiture. Je propose aussi que nous fassions de même par solidarité et pour nous rappeler de prier pour eux et pour les chrétiens persécutés.

     

     

     Gérard Daucourt

        Evêque de Nanterre