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  • VANVES ET BERLIN : UN VANVEEN RACONTE 20 ANS APRES SA VISITE AU PIED DU MUR

    Chacun se souvient de cette journée du 9 Novembre 1989 alors que tous les médias en parlent depuis plus d’une semaine. Un peu comme ce jour où l’assassinat du président Kennedy avait marqué les esprits. Un temps très fort. L’auteur de ce blog rejoignait deux jours après la chute du mur, Berlin, avec le SIRPA Armée de Terre pour le Quotidien de Paris et la Tribune Régionale afin de réaliser un reportage sur les appelés franciliens qui faisaient leur service militaire, comme d’autres journalistes. Un reportage décidé et programmé depuis presque un an. Et pas déprogrammé du tout comme nous le pensions. Alors, à côté de nos rendez-vous programmés avec les appelés et leurs supérieurs militaires, nous sommes allés voir au pied du Mur.  On s’en est approché, et comme les Berlinois, on l’a traversé, on a essayé d’en prendre des morceaux. Retrouvant mes notes de l’époque, je constatais que sur 164 km de mur, il en restait tout de même 163,50 km 3 à 4 jours aprés, 24 à 25 passages ayant été ouvert depuis le 10 Novembre. Et un témoin de l’époque m’expliquait : « N’oubliez pas qu’il a été ouvert pour les mêmes raisons qu’il a été édifié : contenir une hémorragie  de gens hyper-qualifiés (ingénieurs, cadres, techniciens) qui quittaient la Hongrie, la RDA… »

    A l’époque 12 000 militaires alliés (français, anglais, américains) faisaient face à 15 000 militaires soviétiques vasés à Berlin Est, 400 000 autour,  sans compter les 215 000 militaires de la RDA.  

    Nous avons traversé le Chek Point charlie sans barbelés dans lesquels zizaguaient les véhicules auparavant, avec des vopos qui ont quand même vérifié qui étaient dans le car – de l’extérieur, car ils n’avaient pas le droit d’y entrer – et nous avons découvert à la fois le Berlin historique,  et un paysage dantesque, avec des bâtiments,  comme si le temps s’était arrêté à la libération avec des traces de balles et d’obus, gris, des rues défoncés, des caméras sur toutes les places pour éviter tout regroupement, des vitrines de magasins déserts de tout… avec quelques trabants puantes. Et dans Berlin Ouest, nous avons vu ses groupes d’allemands de l’Est qui se promenaient dans les rues commerçantes mais aussi des polonais qui venaient vendre au noir des produits peu cher comme des boites de caviar russe pour les occidentaux presque au pied du mur. Je notais « qu’elle était constitué de petits gens, délinqyants, protistués qui profitaient de cette ouverture du rideau de fer pour venir vendre n’importe quoi  afin de récupérer des devises pour acheter des produits occidentaux qu’ils allaient revendre au prix fort chez eux ».   

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    POLEMIQUES : Bernard Gauducheau (NC) et Guy janvier (PS) se sont écharpés la semaine passée à travers leur blog respectif et les tribunes politiques du dernier Vanves Infos,  à propos de deux questions qui sont à la source de graves différents : Le logement dont Guy Janvier a fait son cheval de bataille depuis plusieurs mois. A propos d’une phrase du maire recevant une famille rapportée par le Conseiller général qui lui a valu un droit de réponse qu’il a fait paraître sur son blog.  Et la taxe professionnelle à l’occasion de son projet de suppression qui suscite beaucoup d’émotions chez les élus locaux, et notamment à Vanves sur sa répercussion sur les finances locales de notre ville. Bernard Gauducheau a rajouté au bas de la tribune de l’opposition PS/PC une mise au point qui a fait hurler de colére Guy Janvier. 

     

    PERMANENCE : Les derniers travaux de peinture, sous la houlette de Fabian Estellano, secrétaire de section, sont en cours à la permanence du PS qui devrait bientôt ouvrir rue Sadi Carnot entre « Trouvailles » et la Boulangerie sur le Plateau. Les élus et les militants socialistes ont commencé à prendre l’habitude d’y passer, surtout le samedi à l’heure de l’apéritif. Ils disposeront d’un bureau, d’une grande salle d’accueil et de réunion, d’un local pour ranger leurs matériels de campagne) et d’une autre pièce au fond pour leurs rencontres et réunions.

     

    MAR.TO : Le festival de marionnettes et théâtre d’objets qu’accueille le théâtre de Vanves avec 5 autres théâtres, fête ses dix ans. Il propose à cette occasion jusqu’au 13 décembre, une vingtaine de représentations, deux stages à destinations des amateurs et une semaine de cinéma d’animation de la marrionnette. Vanves acceuillera le 28 Novembre « La Marionnette fait son cinéma » : A 18H30, un premier programme de courts métrages d’animations consacré à la marionnette. A 20H30, une projection qui plongera les spectateurs dans l’univers des fréres Quay, maîtres incontestables de l’expérimental d’animation.  Ce festival avait attiré 3000 spectateurs en 2008, our 8 spectavles et 18 représentations.

     

    GPSO : La future communauté d’agglomération Grand Paris Seine Ouest (GPSO) qui devrait voir le jour dans moins de 2 moins grâce à la fusion d’Arc et de Val de Seine se classe à la 9éme place du Top 10 des EPCI (Etablissement Public de Coopération Comunale) avec 300 417 habitants derrière Plaine Saint Denis et devant Clermont Communauté

  • NOUVEAU CENTRE : LE MAIRE DE VANVES SUR LE CHEMIN DU CONSEIL REGIONAL

    REGIONALES DE MARS 2010 :

    LE DEPUTE DE VANVES POSE SES CONDITIONS

     

    Selon des sources concordantes, Valérie Pécresse tête de liste UMP pour les régionales a rencontré mercredi dernier, André Santini au café Le Flore à Paris, dans le cadre des négociations pour les élections régionales, avec Hervé Marseille, maire de Meudon et spécialiste de la carte électorale. Son objectif est d’éviter que l’ex-ministre de la fonction publique ne constitue sa propre liste contre l’avis du Président de la République qui a tapé du poing sur la table ses derniers temps  en ne voulant voir qu’une seule  tête (de liste) de la Majorité Présidentielle en Mars 2010.

     

    Du coup, André Santini a fait monter les enchéres fort de ses 16,4% aux régionales de Mars 2004, comme il le dit dans le JDD d’aujourd’hui : Trois têtes de listes dont celle des hauts de Seine et 30% de places éligibles pour le NC, ce qui devrait permettre en autre chose, à Bernard Gauducheau, d’être élu conseiller régional, si tout va bien pour la Majorité Présidentielle. Et ainsi de se retrouver bien sûr en concurrence avec Guy Janvier pour le poste de Conseiller Territorial prévu dans la réforme teritoriale pour le canton de Vanves, au cas où le conseiller général socialiste sortant serait re-conduit aux prochaines élections cantonales .

     

    « Valérie Pécresse, je le dis, est une bonne candidate »…  « jeune, dynamique et compétente » affirme André Santini en tempérant ses propos : « le préalable à une liste commune, la condition, c'est que l'on prenne en compte nos 50 propositions, que l'on ait 30% de places éligibles, et trois têtes de liste départementales » sur les huit départements franciliens. « J'ai rencontré à plusieurs reprises le président de la République. Je lui suis toujours fidèle, et je le proclame à nouveau à mi-mandat » poursuit il. « Sa stratégie est celle de l'union, y compris pour les régionales. Il nous l'a de nouveau exposée. Nous avons dit que nous sommes ouverts, mais nous avons aussi une sensibilité Nouveau Centre qui souhaite s'affirmer » déclare t-il en rappellant qu'en 2004, à la tête d'une liste centriste, il  avait fait « 16,4 %, et cela sans aucun moyen »

     

    Deux jours avant son interview au JDD,  André Santini a présenté avec Hervé Morin, Président du NC, les 50 mesures de leur « projet » pour l'Ile-de-France, en souhaitant « dépasser l'opposition stérile entre Etat et Région sur le Grand Paris », évoquant une « Grande Ile-de-France » en préambule aux 50 mesures sur lesquels ont planché une équipe conduite par l’un des collégues de Bernard Gauducheau, Laurent Lafon, maire de Vincennes et président du groupe NC du Conseil Régional. Le NC évoque la création d'un « Pass Francilien » pour payer l'ensemble des transports en commun en Ile-de-France et les parkings. Il veut créer deux zones de tarification (alors que l’UMP en proposait qu’une seule), étendre les horaires de nuit aux RER et transiliens (jusqu’à 2H du matin), la gratuité des parkings à proximité des principales gares et des transports en commun pour les enfants jusqu'à 6 ans, élargir la carte Imagin’R. Il propose un « syndicat régional du logement » pour le logement,  opérateur unique du logement en IdF (comme  JP Huchon président de la Région qui parlait de SLIF) qui pourrait mener une vaste opération d'acquisition du foncier, d’instaurer une caution régionale pour les étudiants et jeunes salariés. Il envisage le doublement du nombre de places en crèches, des colocations pour étudiants dans le parc social public.

    Il propose d'imposer 40% de bio dans l'alimentation,  de systématiser pour chaque nouvelle opération d’urbanisation, le dévelopement d’éco-quartier, faire de l'Ile de France, la première région d'Europe pour la production d'une énergie renouvelable, remplacer toutes les chaudières à fioul en 4 ans et imposer la fermeture des éclairages dans les bureaux la nuit. Il suggére la création d'un service régional de l'emploi des jeunes, et pour les entreprises une refonte des systèmes d'aide existants en 2 ou 3 dispsitifs au lieu de 33, de favoriser une économie de la dignité humaine. Enfin, il souhaite « contenir les dépenses de fonctionnement du conseil régional afin de maîtriser la fiscalité régionale » et mettre en œuvre des référendums « cybernétiques sur les questions d’intérêt locale »….

     

    Ainsi ses conditions posées publiquement par l’intermédiaire de l’interview  du JDD et de la prise en compte de ses 50 propositions pour l’ile de France dont certaines sont très proches de celles que Valérie Pécresse présentées au fil de ses conventions sur les transports, l’environnement, le logement comme ce fut le cas hier, permettront à André Santini, notre député, de rentrer dans le rang dignement et de conduire la liste UMP/NC dans les Hauts de Seine. Pour les observateurs avertis de ce département depuis longtemps, c’est un scénario classique « très altoséquanais » qui s’est déroulé, à droite, mais qui a au moins le mérite de respecter chaque composante de la majorité départementale. C’est la phase « roulement de mécanique » ou « attention, je vais faire un malheur ». Certains sont maitre dans cet art.