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  • DEBUT NOVEMBRE POLITIQUE A VANVES

    DEBRE AU JURY DU GRAND PRIX EDGAR FAURE

    Isabelle Debré fait parti du jury du 3éme « Prix de littérature politique Edgar Faure » qui sera remis officiellement Mercredi prochain sur le Toit de l’Arche (de la Défense). A l’initiative de Rodolphe Oppenheimer, petits fils d’Edgar Faure, cet événement a pour vocation de soutenir une production éditorial de qualité, consolider les échanges entre les œuvres politiques et le public. L’association a souhaité un prix moderne et prestigieux sur le lieu même de la Défense où Edgar Faure voulut commémorer le bicentenaire de la Révolution. Née en 2004, ce Prix a été imaginé comme une manière de perpétuer la pensée du Président en formant un jury éclectique au dessus des clivages politiques.

    Ainsi pour 2009, l’association a réunit un florilége d’hommes et de femmes du paysage politique et littéraire : Avec Isabelle Debré, sénateur, Jean François Copé, Elisabeth Guigou, Olivier Dassault, Yves Jégo,  députés, Gilles Catoire, Maire (Clichy), Thierry Saussez, Corinne Lepage, Paul Lombard, Georges-Paul Langevin, Jean Miot, Viviane Neiter, Francis Bouvier, Gonzague Saint Bris, Marie-Christine Tarby-Maire. Ils devront désigner le lauréat après que les auteurs aient présentés leurs ouvrages à quelques 400 invités de prestige.

    Parmi eux, Roger Karoutchi pour « Mes quatre vérités », Jean Luc Barré pour « François Mauriac, biographie intime », Jean Marie Rouart pour « Devoir d’insolence », Pierre Jouyet et Sophie Coignard pour « Une présidence de crises », Matthieu Laine pour « Post polittique », Catherine Clément pour « Mémoire », Nasser Zammmit pour « Essai prospectif sur le monde »,  Paul Marcus pour « La République trahie », Alain-gérard Slama pour « la société d’indifférence » et Ican Rouffiol pour « chronique d’une année de crise ». Des livres qu’a lu bien sur  Isabelle Debré, avant de se prononcer.

    Ce jury avait sélectionné en 2007 Appolline de Malherbe pour son ouvrage « Politique cherche audimat, désespérément » et en 2008 Bruno Le Maire actuel ministre de l’agriculture pour « Des hommes d’Etat » où il nous livrait ses notes quotidiennes lorsqu’il était directeur de cabine de Dominique de Villepin à Matignon.

     

    ARC DE SEINE : ANDRE SANTINI CASSE LE THERMOMETRE

    Les verts du Val de Seine (Issy les Moulineaux, Vanves…) ne décolèrent contre André Santini qui aurait demandé à Airparif  de ne plus effectuer de mesures de la qualité de l’air à Issy-les-Moulineaux. La communauté d’agglomération Arc de Seine s’est en effet manifestée pour que la station de mesure d’Airparif située square de Weiden au carrefour Victor Cresson/Gallieni, à côté du PACI, soit purement et simplement supprimée. Ils ont fait part de leur stupéfaction face  à cette décision « qui aura pour conséquence qu’aucune mesure de la pollution de l’air ne sera plus effectuée dans le Val de Seine. La station qui doit être supprimée est l’une des plus anciennes stations de mesure du réseau ».  Airparif la décrit ainsi :  « Cette station de mesure a pour objectif de caractériser le niveau ambiant de la zone dense du Sud-Ouest de l’agglomération parisienne est un site dit de "fond" car placé à l'écart de l’influence directe des sources de pollution locales. C'est l'une des six stations de mesure du département des Hauts- de- Seine. Elle permet le suivi continu et permanent, quasiment en temps réel, des niveaux d’oxydes d’azote (NO-NO2), de particules PM10 et de dioxyde de soufre (SO2). Elle est intégrée au dispositif préfectoral d’Ile-de-France d’information et d’alerte en cas d’épisode de pollution et au calcul journalier de l’indice de qualité de l’air. Les résultats obtenus sont immédiatement disponibles, sur le site internet de l’association ».

    Pour les Verts « cette suppression indique la volonté des autorités locales de cacher à la population les résultats d’une politique scandaleuse d’augmentation de la circulation automobile dans le secteur du Val de Seine. Les projets de doublement de la voirie de la RD7 auront indéniablement pour conséquence une augmentation du trafic, et donc une augmentation des polluants et des pathologies respiratoires. Ces résultats font-ils peur au député-maire d’Issy-les-Moulineaux ? ». Ils ont demandé au Préfet de Région de faire annuler cette décision. « A quelques jours du sommet de Copenhague où le monde entier devra parvenir à s'entendre pour éviter un emballement climatique, la fermeture de cette station en dit long sur l'authenticité et la cohérence du discours écolo de la droite UMP et Nouveau Centre... ».

     

    DANS LE CREUX DE L’OREILLE

     

    VECU ET ENTENDU : Lorsqu’on se proméne dans les rues et places de Vanves et que l’on est un tant soi peu attentif, on est alors témoin de petits faits anodins mais sympathiques, surtout lorsque le temps est doux et ensoleillé comme ce fut le cas la semaine dernière. Ainsi lors de l’abattage des arbres malades du parc F.Pic un jeune retraité prenait l’air sur le balcon d’un des bâtiments face au parc et regardait les spécialistes au travail. Notamment l’un d’eux perché en haut de l’arbre face à son balcon. A un moment donné, celui-ci s’arrêta net, enleva son casque et interpella ce jeune retraité : « Mais on se connait. Vous n’étiez à la « Source ? » lui demanda t-il en engageant la conversation. C’était un ancien éléve de cette école privé où ce jeune retraité a travaillé. Autre scéne, autre lieu, sur la place de la République, des jeunes s’étaient installé pour fumer le narguilé lors d’une après-midi ensoleillé et douce. Une petite grande mère intriguée leur demande alors « qu’est-ce que c’est cet instrument ? ». Et un jeune de répondre : « C’est arabe ! ».

     

    ORIENTATIONS : Les 37 vanvéens qui ont participé au pèlerinage diocésain à Lourdes cette semaine ont eu connaissance, en primeur, des orientations pastorales présentés par leur evêque, Mgr Daucourt qui les accompagnait avant de participer à l’assemblée plénière des évéques cette semaine. Elles sont au nombre de cinq : Placer l’option préférentielle pour les pauvres et la lutte pour la justice au cœur de la vie et de la mission des paroisses, mouvements et services. Promouvoir de petites communautés fraternelles de foi. Développer la cathéchèse communautaire et intergénérationnelle. Instituer des équipes d’animations pastorales dans chaque paroisse. Renouveler l’organisation du service matériel et économique des paroisses.   

  • TOUSSAINT : DES RICHESSES MECONNUES DANS LE CIMETIERE DE VANVES

    Les vanvéens retrouvent ces jours-ci le chemin du cimetière de leur ville ou d'ailleurs pour rendre hommage à leurs proches qui les ont quittés. Mais peu connaissent vraiment l'histoire du cimetière de leur ville, et les curiosités qu'il cache bien évidemment moins riches que ceux du Père Lachaise, de Montparnasse...

     

    Les ossements découverts lors de l'aménagement du passage des écoles démontrent bien que le premier cimetière de Vanves entourait l'église Saint Remy comme dans n'importe quel village. Il a été transféré après une décision de 1811, grâce à un terrain acheté 600 fr (de l'époque) sur le plateau le long de la rue Sadi Carnot, mais où il fallait encore que la municipalité dépense 2600 fr pour mettre une clôture et des plantations. Il a connu plusieurs extensions entre 1836 et 1876, allant jusqu'à franchir l'avenue Marcel Martinie.  

     

    Il s'étend sur 10 640 m2 aujourd'hui et compte prés de 4200 concessions dont 60% seraient perpétuelles. Et il accueille notamment  une tombe militaire renfermant les 67 corps de soldats tués pendant la guerre de 1870-71, là où il y a une grosse croix érigée en 1890. Ainsi qu'un carré militaire 1914-18 (avec une plaque dans la mairie recensant plus de 600 noms de vanvéens morts durant cette guerre) qui a été réaménagée avec des soldats morts durant les deux guerres, nord-africains russes et ukrainiens, et quelques uns morts au lycée Michelet alors hôpital militaire. La tombe du Général Zveguinzoff, général russe de l'armée blanche, établi en France durant l'entre deux guerres, est peut être l'une des plus intéressantes du cimetière. Elle constitue l'un des derniers témoins de ces croix orthodoxes traditionnellement en bois et qui ont été remplacées par des monuments plus cossus. La présence de cette croix à double traverse couverte d'un toit à deux pentes, rappelle l'installation d'une communauté russe à Vanves, encore présente aujourd'hui que perpétue la chapelle derrière l'hôtel Mercure. Une concession appartient aux Soeurs Franciscaines où sont enterrées des religieuses. Et la plus ancienne tombe remonterait à 1919 où seraient enterrés un certain Coigniet.

     

    De nombreuses personnalités qui ont marqué la vie de Vanves, sont enterrées dans notre cimetière : Hyppolite Noël (1828-1894) peintre, Lucien Coédel(1899-1947) acteur, Paul Marme (1894-1989) architecte de nombreux bâtiments vanvéens, Raymond Marcheron (1920-44) résistant fusillé dans le Carré A. Lucien Roux (1894-1956) pionnier du cinéma dans le Carré G. Félix Voisin (1794-1872) qui s'est voué à la médecine et a crée en 1822 à Vanves, une maison de santé pour les aliénés mentaux dans une grande propriété acheté avec le docteur Jean Pierre Falret, et qui été maire de Vanves (1832 à 1839),  Louis Marie Larmeroux, bienfaiteur de la commune, les résistants René Sahors (1889-1942), Mary Besseyre (1907-42), Ernest Laval (1901-42) qui reposent côte à côte, Albert Legris (1885-1944), résistant abattu au camp de Struthof, Henri Chrétien (1882-1951) architecte, Georges Lagosse (1862-1935) médecin et bienfaiteur dans la Division B. Louis Dardenne (1910-44) résistant fusillé , Colette Blanco (190698) actrice connue sous le nom de Colette Darfeuil  dans la Division C.  Avec d'anciens maires : Louis Kerautret (1940-44), André Roche (1965-80). Enfin un columbarium a été aménagé depuis la Toussaint 1994,  comprenant 4 blocs de 8 emplacements, afin de donner la possibilité aux familles désirant déposer des urnes funéraires, de le faire à un endroit propice au recueillement du souvenir