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  • VANVES A VIVRE DE PRES LA RE-OUVERTURE DE LA CATHEDRALE NOTRE DAME DE PARIS

    Personne à Vanves ne reste indifférent aujourd’hui à la réouverture officielle de la cathédrale Notre Dame de Paris à l’occasion de la Fête des Lumières, après cinq années de travaux de restauration. Cet événement sera célébré mardi 10 décembre à 20H30 chez les Bénédictines avec une conférence sur « Note Dame de Paris : Cathédrale de la Vierge » de Odile Pinard, historienne et guide de  Notre Dame

    Tout le monde se souvient de ce qu’il faisait ce 15 avril 2019, lorsque par exemple rentrant de son travail en voiture, écoutant france Info, un journaliste faisait état d’une fumée provenant du toit de Notre Dame, puis intrigué et inquiet en même temps, allumait sa Tv plus rapidement sur BFM pour finalement resté scotché devant l’écran, avec cette fléche qui tombe et ses flammes rougeante.  «Je l’ai appris par un texto « horreur ! Notre dame brûle ! Allume la TV». J’ai découvert alors des images saissisantes, des souvenirs de temps forts télévisuels me revenant comme l’apparition de l’image de F.Mitterrand en mosaïque, l’attentat de Jean Paul II au Vatican, les town tower. C’était un peu pareil ! De la sidération ! On n’y croit pas !La fléche qui tombe. Les tours de NotreDame qui ne tombent pas..» témoignait Bertrand Auville alors curé de Vanves sur le blog en ajoutant : « C’est dramatique, mais pas tragique. Notre Dame a connu des moments heureux (La libération de Paris), de deuils nationaux (hommage aux victimes des attentats)… mais ce n’est pas tragique, parce que ce qui compte, c’est qu’ils n’y aient pas de morts. Pour nous Chrétiens, l’Eglise est une architecture, des œuvres d’arts…Mais c’est aussi des pierres vivantes ! »

    Cinq ans et demi plus tard, l’office de réouverture, présidé par l’archevêque de Paris, aura lieu aujourd’hui, en fin d’après-midi avec l’éveil de l’orgue, une célébration liturgique comprenant une bénédiction, un Magnificat ou un Te Deum, ainsi que les vêpres (moment liturgique correspondant à la prière du soir dans le catholicisme). Auparavant, Emmanuel Macron prononcera un discours sur le parvis de la cathédrale, qui devrait être « assez court », selon un de ses proches conseillers. La première messe dans la cathédrale reconstruite se déroulera demain à 10h30, présidée par Mgr Ulrich, avec consécration de l’autel, à laquelle Emmanuel Macron assistera, avec près de 170 évêques de France et du monde entier, ainsi qu’un prêtre de chacune des 106 paroisses du diocèse de Paris, et un prêtre de chacune des sept églises catholiques de rite oriental.

    «Nous verrons la cathédrale Notre-Dame comme jamais nous ne l'avons vue» soulignait Olivier Josse, secrétaire général de la cathédrale. «Jamais en 860 ans d'histoire elle n'a été complètement restaurée» grâce aux savoir-faire de plusieurs milliers d’artisans et d’architectes. Il avait fallu près de deux siècles, de 1163 au milieu du XIVe siècle, pour construire Notre-Dame de Paris. Cinq années auront été nécessaires aux 2 000 ouvriers et artisans, supervisés par l’architecte Philippe de Villeneuve, pour que la cathédrale retrouve étape par étape ses apparats, notamment sa flèche surmontée de sa croix, depuis le 6 décembre 2023 ; un nouveau coq au sommet de la flèche, depuis le 16 décembre 2023 ; sa croix du chevet, depuis le 24 mai 2024 ; son Ange à la trompette, depuis le 24 juillet 2024 ; les huit cloches du beffroi nord, depuis le 12 septembre 2024.

    «Notre-Dame de Paris est la réalisation d'une vie» selon Philippe Villeneuve architecte en chef des Monuments historiques, mandataire de la maîtrise d'œuvre du chantier de reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris.  «Notre-Dame de Paris a été une formidable école de compagnonnage pour les corps de métiers impliqués dans ce chantier. L'incendie a permis de mettre enfin le monument au niveau de ce qu'il devait être. Si l'incendie n'avait pas eu lieu, on aurait restauré la cathédrale au fur et à mesure des années, en fonction du budget» indiquait il dans le site Bati.actu

    La Région Ile de France a contribuée à sa reconstruction et à sa restauration en lui consacrant une subvention exceptionnelle de 10 M€. En complément, la Région avec IDF Nature, gestionnaire de plus de 10.000 hectares de forêts régionales, a fait un don de 60 chênes pour restaurer la charpente et la flèche de la cathédrale. Certains de ses arbres qui appartiennent au patrimoine naturel francilien, avaient plus de 200 ans. De 70 à 110 centimètres de diamètre et pouvant atteindre jusqu’à 35 mètres de hauteur du pied à la cime, ils ont contribué à la restauration de la charpente et de la flèche. «Tous provenaient des forêts régionales franciliennes et plus particulièrement de celle de Ferrières, en Seine-et-Marne (77) où son plan d'aménagement prévoyait la mise à terre de chênes, dans le cadre d’une gestion durable et d’une régénération naturelle des boisements» indique IDF Nature. «Avant d’être pris en main par les compagnons charpentiers, ils ont nécessité la coordination de corps de métier et d’artisans à la pointe de leur savoir-faire (marteleurs, élagueurs, abatteurs, débardeurs…)» La Région a, par ailleurs, soutenu des entreprises franciliennes ayant participé à la reconstruction de Notre-Dame, comme la PME Pierre Noel, une entreprise spécialisée dans la restauration des monuments historiques et le patrimoine bâti d’exception depuis 1994.