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VENTE AUX ENCHERES A DROUOT DES TABLEAUX D’UN ARTISTE DE VANVES : FRAN BARO

Une Vente  aux enchéres en ligne a lieu sur le site de Drouot (drouot.fr) depuis le 25 Janvier jusqu’au 13 Février d’œuvres d’un artiste vanvéen, d’origine espagnol : Fran Baro sous l’intitulé  « De l’Espagne à Paris, le pinceau de Fran-Baro ». Il s’agit d’une vente de fonds d’atelier de 79 tableaux et 3 aquarelles selon la fille cet artiste-peintre qui a longtemps vécut dans ce pavillon, encore debout, à côté du nouvel immeuble construit rue de Solférino face au conservatoire de musique l’ODE.

Le Théâtre le Vanves posséde une ses œuvres avec cette fresque qu’il a réalisé sur un mur de l’entrée, et qui a été remis en valeur, avec une plaque qui rappelle le souvenir de cet artiste né à Valence (Espagne) en 1926 et décédé à Paris en Mars 2000. « Au delà d'une œuvre exceptionnelle faisant de lui, l'un des derniers maîtres impressionnistes incontestés, Fran-Baro laisse une image unanimement célébrée d'un homme attachant par sa simplicité, sa gentillesse et sa générosité » avait  déclaré le maire de Vanves en dévoilant cette plaque en l’honneur de cet artiste qui aimait beaucoup Paris, Honfleur, les paysages de Sologne, et bien sûr Vanves, où son pavillon de la rue Solférino était devenu une véritable galerie, qu’il appelait « sa casa fran baro ». 

Il a ainsi peint la place du Val, enneigée, le marché immortalisé dans une des revues de la mairie, le parc F.Pic, et son manége, le square de la mairie, mais pas le parc Michelet qui fut son regret…. Après avoir réalisé les décors muraux du Palais du Marquis de Montorial  et du  Marquis de Pescara, de l’église de la Salla de Paterna au monastère du Puig, de l’église de la Serra et de la Chartreuse de Porta Caeli à Valence, une peinture représentant Chopin jouant au piano avec Georges Sand, un décor mural pour l’hôtel de l’Aigle à Fontainebleau. Toutes ces œuvres étaient une histoire d’amour pour cet artiste, qu’il réalisait à la suite d’un coup de foudre. « Il faut avoir de la sensibilité, du courage, car on doit énormément lutter pour créer, et de la mémoire surtout » confiait il à l’auteur de ses lignes qui a gardé une représentation de son tableau "Notre Dame, la Seine, les Bouquinistes", tout à fait d'actualité avec les JO et la réouverture de cette Cathédrale à la fin de l'année 5 ans après l'incendie et des travaux de restaurations spectaculaires.

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