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40 ANS POUR L’HÔTEL MERCURE DE VANVES QUI A SU S’ADAPTER A UN CONTEXTE TRES CONCURRENTIEL

Depuis maintenant 40 ans, l’hôtel Mercure a traversé de multiples événements, de nombreuses transformations, avec 7 directeurs qui se sont succédés à sa tête, en apportant chacun  leur «touche» : Michel  Freschel qui a été conseiller municipal. Fabrice Mauny , Patrick Belloir,  Jean Paul  Peres,  Yveline Sacotte, Jean Michel  Lebrun et Philippe Marchand depuis 2018. Son activité est très liée au parc des expositions (à 50%),  suivi par les séminaires (25%), le tourisme (20%) de groupe,  et des clients d’affaires (5%) qui a subie les contrecoups au fil des années, de la guerre du Golfe, des attentats tant en 2001 qu’en 2013/2015,  de la crise économique de 2009, et surtout de la crise sanitaire de ses deux dernières années, avec un très net fléchissement d’activité  

10 ans après son ouverture, il avait plus ou moins bien traversé les effets de la guerre du Golfe comme tous les hôtels parisiens. Sa direction, sous la houlette de Jean Michel Peres,  avait développée un plan de numérisation de l’ensemble de ses services et de sa gestion, de la réception clientèle aux services techniques et de sécurité, avec quelques travaux d’embellissements.  20 ans après, Yveline Sacotte, dirigeait cet hôtel  alors que l’hôtellerie parisienne ressentait les contecoups de l’attentat du 11 Septembre 2001. Elle a embellie l’Atrium pour le rendre plus chaleureux, casser l’ambiance béton, avec 1200 plantes vertes dont des palmiers de Californie, donné une teinte bleue à la verrière…, climatisé l’hôtel et transformé  le bar puis le restaurant en « bistrot des terroirs ». Pour ses 30 ans, Jean Michel Lebrun a rendu l’hôtel moins énergivore, en transformant une nouvelle fois l’atrium mais surtout en menant la première grande rénovation de ses 388 chambres dont 4 suites et 50 chambres « priviléges » notamment au niveau éclairage, literie, salle de bains, et une réfection des salles de séminaires avec un décor « tendance » et plus moderne, avec les dernières technologies en termes de signalétique par exemple. Mais il avait dû gérer les nuisances des cars de tourisme stationné rue du Moulin auxquels étaient devenues plus sensible les riverains

Pour ses 40 ans, l’hôtel sort de deux ans de crise sanitaire, n’ayant recommencé à fonctionner normalement que depuis Février 2022 avec Vinexpo, les salons de la plongée, de l’agriculture rétro-mobile, des séminaires aux effectifs limités (25) au début.  Il avait connu un sursaut entre Septembre  et Décembre 2021 entre deux confinements, après avoir été complétement fermé pendant le premier confinement,  puis fonctionné au ralenti lors des suivants, «en mode «warning» sur la bande d’urgence » comme Philippe Marchand, son directeur actuel (sur la photo), l’avait expliqué au blog, «  ouvert dans la limite de ce que l’Etat nous permet, en maintenant une prestation 4 étoiles, sans restauration, avec service des clients en chambres tout  en continuant à apporter un service 4 étoiles pour surtout une clientèle d’affaires, puisque nous n’avons pas de touristes». Ce qui représentait une vingtaine de clients chaque soir, en semaine.

«Jamais, il n’avait connu une telle baisse d’activité ! » constate Philippe Marchand qui avait lancé en 2019 des travaux de transformations de grande ampleur qui se sont terminés pendant le confinement,  des chambres à l’atrium avec ses espaces d’accueil, son bar, son restaurant, les salons … confié à un architecte décorateur Laurent Maugoust qui a voulu recré une ambiance lié à l’exposition universelle. Grâce des motifs liés à l’art décor sur le sol, dans les chambres avec une tête de lit particulière, un comptoir de réception avec des structures tubulaires, et les luminaires où il a essayé de représenter des dirigeables, avec des plantes naturelles. Ils ont été complété par une rénovation extérieure des façades sur l’arrière du bâtiment. Prochaine étape : l’ouverture d’un bistrot à la Rentrée 2022 qui est une façon de se tourner vers Vanves, dans la salle du Millésime avec une terrasse extérieure dans le petit enclôt donnant sur la salle Michel Ange et la chapelle orthodoxe. Notre objectif est de nous situer entre le très festif Mama Schelter et le Roof du Novotel» indique-t-il .

Le contexte de ce 40e anniversaire a complétement changé pour cet hôtel qui se trouve dans le futur 4e pôle hôtelier de l’Ile de France autour du parc des expositions grâce à l’ouverture de 800 nouvelles chambres avec le Mama Shelter et le Novotel à la porte de la Plaine, le Marriott à Issy les Moulineaux…en autre avec bientôt la tour Triangle, et en face un hôtel Oklo etc… «Nous avions deux solutions : Maintenir l’hôtel à son niveau, ou le transformer en plus haut de gamme. Accor a vraiment fait ce qu’il fallait pour que l’hôtel reste dans son marché. Il a voulu que l’établissement soit représentatif et un produit répondant aux aspirations des clients. Il a choisit de mettre 11 M€ dans ses travaux qui lui ont permis de se repositionner » explique Philippe Marchand qui, à défaut d’un spa ou d’un rostoff, s’est tournée vers d’autres produits d’appel comme ce simulateur de vol d’un A 320 installé dans un petit salon par la société Aviasim pour ses formations et des animations, qui a fait l’objet ‘un article dans le Figaro…dont pourront peut être profiter les invités à la soirée anniversaire prévue le 10 Mai prochain

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