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  • CELEBRATION OECUMENIQUE ET REPAS POLYNESIEN AU ROSIER ROUGE A VANVES QUI A RECU MISS TAHITI

    Après deux ans sans culte en raison de la Covid, une messe a enfin pu être célébrée dans la petite chapelle du Rosier Rouge à Vanves, suivie d’un repas polynésien offert par le président du Pays et son gouvernement, à la mi-Novembre. Un événement passé inaperçu mais qu’ont rapporté quelques médias dont France Info. Il a rendu possible grâce au Congrés des Maires,  à la veille de la séquence Dom-TOM de ce grand-rendrez vous des Maires, le lendemain. Car de nombreux élus étaient présents, les maires  de Moorea Maiao, des Gambier, de Tahaa, de Rimatara, de Mahina, de Fatu Hiva et de Hao pour entourer les malades du fenua auxquels le président Edouard Fritch a offert un repas polynésien.

    La célébration oecuménique pour les malades polynésiens à Paris s’est tenue dans la belle chapelle du Rosier Rouge, présidée par le pasteur Hioe. Plus de 120 personnes ont pu assister à la célébration dont plus d’une cinquantaine de malades. À la fin de la célébration, la sénatrice Lana Tetuanui a pris la parole pour remercier, au nom du président Edouard Fritch et de tous les maires présents, le pasteur et l’assemblée pour cette belle célébration, ainsi que toutes les associations œuvrant en faveur des malades, comme « Te ramepa ora » et « A tauturu ia na », pour leur présence et leur engagement constant en faveur des malades.

    Un repas a ensuite été offert par le président du pays aux malades, aux accompagnateurs et à toute la communauté polynésienne présente. C’était également l’occasion de marquer les fêtes de fin d’année qui approchent et de redonner un peu de baume au cœur après une période pénible de restrictions sanitaires consécutive à la crise de la Covid 19. Les malades étaient ravis d’avoir pu échanger avec leurs Tavana. Certains maires ont ainsi pu prendre des nouvelles de leurs administrés et mieux mesurer ce que représente la vie des malades polynésiens évasanés en métropole

    Le Rosier Rouge a reçu aussi  Miss Tahiti lors d’une courte escale, quelques jours plus tard : Tumateata Buisson  (sur la photo) qui est vraiment une ambassadrice auprès des évasanés. Son programme chargé de visites à aris s’est achevé à Vanves avec l’accueil plus qu’émouvant des malades hébergés au Rosier Rouge. Une petite fête lui avait été préparée par les associations A Tauturu ia na et Te Ramepa ora que président Teva Pani et Nini Topata. Très émue et ne pouvant retenir ses larmes, la miss s’est adressée à ses compatriotes du Pacifique pour leur dire de tenir bon et de ne jamais désespérer, alors qu’elle-même, il y a quatre ans, avait été durement éprouvée lors de la perte de sa mère souffrant d’un cancer. «En tant qu’ambassadrice, c’est mon rôle, et je tenais à rencontrer les malades. C’est une cause qui me tient à cœur de défendre en tant que Miss Tahiti, et c’est aussi une cause Miss France... Aujourd’hui, une miss n’est plus qu’un physique ; elle a aussi des valeurs, des messages que l’on souhaite porter haut, grâce à son titre, et donner une voix à ceux qui n’en ont pas forcément. Et puis, il faut remercier toutes ces personnes qui travaillent pour nos malades».