Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

VANVES DEVELOPPE LA VIDEO-VERBALISATION EN MULTIPLIANT LES CAMERAS DE VIDEOPROTECTION

Alors que pour la vidéoprotection, Vanves ne comptait que très peu de caméras de vidéoprotection, moins d’une dizaine, souvent en panne, avec le développement de la vidéo-verbalisation au stationnement, elle s’en équipe de 24 dont les images peuvent être consultées en temps réel au Poste de Police Municipale et au Commissariat de la Police Nationale. Il est vrai que cela peut rapporter gros, sans déplacer les agents de la voie publique su place, puisqu’il leur suffit, à la condition d’être asermentés, de constater sur un écran de contrôle une infraction au code de la route ou pour stationnement interdit, gênant  (sur trottoir, passage piétons, accès dégagement, double file, place de livraisons, transports de fonds, etc.), filmée par une caméra de vidéo-protection implantée sur la voie publique, de réaliser un procès-verbal à l'aide d'un Pve (procès-verbal électronique), transmis automatiquement à l'ANTAI (Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions) à Rennes qui identifie le propriétaire du véhicule et lui transmet l'avis de contravention. Evidemment, la municipalité précise que «la constatation des infractions se fera avec discernement et uniquement lorsque la constitution de l'infraction ne souffrira d'aucun doute possible». Plusieurs secteurs sont concernés comme Jaurés ( rue Jean Jaurès, Place du 8 mai 1945), Legris (Carrefour Albert Legris, Avenue Victor Hugo, Rue Jean Jaurès, Avenue Pasteur), Kennedy (Place Kennedy, rue Falret, Rue Veille Forge), République (Rue de la République, Place de la République, Rue Kléber),  Bleuzen (rue Jean Bleuzen).

Comme par hasard, le développlement de la vidéo-verbalisation, comme dans beaucoup de Villes de France comme Nice,  intervient, certes pour lutter contre les infractions notamment, mais aussi pour des raisons financières : Il se trouve qu’à la suire de la réforme du stationnement payant, les infractions (pour non paiement par exemple)  qui étaient considéré comme une amende, ne le sont plus, car le FSP n’en est pas une. Et surtout que le produit de ces amendes pénales alimentait les caisses de la Région, de Ile de France Mobilité et des communes franciliennes. Or pour Vanves, le manque à gagner représente à 429 000 €. On comprend pourquoi des villes comme Vanves dont le maire était jusqu’à présent très réticent sur le développement de la vidéo protection – et un de ses ex-maires adjoints à la Sécurité peut en témoigner – s’est mis à la vidéo-verbalisation pour renflouer les caisses de la ville en ces temps de crise sanitaire et économique  

Les commentaires sont fermés.