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III – LES MAIRES DE VANVES DU SECOND EMPIRE

Le Blog de Vanves au Quotidien continue de passer en revue ses 32 maires qui nous ont gouverné depuis 230 ans avec les maires du second Empire : « De 1848 à 1870, les municipalités successives de Vanves tout en restant fidéles aux traditions locales d’économie et de méfiance à l’égard des nouveautés, n’avaient pas été sans s’adapter peu à peu aux circonstances. Pendant qu’à Paris et dans toute la France s’accomplissait un immense programme de travaux publics, la commune de Vanves voyait se réaliser sur son territoire d’importantes transformations : voies nouvelles, égoûts, adductions d’eaux, éclairage au gaz, télégraphe…Et l’ancien village demeuré presque sans changements depuis le XVIIIéme siécle, se modernnise ainsi peu à peu. La localité débordant sur le Plateau voit sa population tripler en moins de 20 ans : 2600 habitants e 1850, 7500 en 1870 » raconte Hyppolite Chailley dans son ouvrage « Des origines au début du XX éme siécle ». C’est l’époque de la grande vogue du lycée du Prince Impérial (futur Michelet) et de prospérité pour un autre établissement également très réputé : la maison de santé

CHRIST BORDIER (1850-1853) : Christ Bordier a assuré un intérim pendant 2 ans, Denis Duval, maire entre 1840 et 1850 ayant démissionné face au refus du Sous Préfet d’installer une brigade de gendarmerie à Vanves, avant d’être élu après le coup d’état du 2 Décembre 1852. Il fut le second maire à mourir en cours de mandat en 1853. C’est pour une grande part, grâce à son action, que la reconstruction de l’église Saint Remy a été décidée, dont la pièce maitrese était le clocher, qui a impliqué la disparition de la première mairie de Vanves (immeuble qui accueille au rez de chaussée un marchand de fruits et légumes)  et de l’école alors installée derrière et qui est devenu alors à l’époque le presbytère

CHARLES DESIRE JOSEPH DESPINOY (1853-1864) : Il a fait combler l’abreuvoir de la place du Val (du Maréchal de Lattre de Tassigny), placarder les premières plaques de rues (71 au total), leur numérotage restant à la charge des propriétaires, et surtout  construire la première véritable mairie en 1856 (Tribune d’Instance actuel sur la photo) en même temps que l’école primaire qui l’entoure, sur un terrain acheté alors pour la somme de 22 077 frs (soit 6 frs le m2).  Le Conseil municipal a dû alors faire face à de lourdes dépenses entraînées par les travaux du presbytère et de l’église, la construction de la nouvelle mairie et des écoles.   Malheureusement il a dû avaliser l’annexion par la Capitale des territoires suburbains compris dans l’enceinte des Fortifications (une partie du XIVéme arrondissement occupé aujourd’hui par le Périph). Enfin, il a commencé à voir s’édifier un nouveau quartier dénommé « La Californie » qui allait donner naissance plus tard à Malakoff, où il a fallu tracer les rues, les paver, les éclairer et contribuer à l’érection d’une chapelle en 1859.  

CLAUDE MICARD (1864-1867) : Ce maire fut nommé par décret impérial le 14 Mars 1864 avec 23 conseillers municipaux dont un certain Jullien, proviseur du lycée Impérial. C’est au cours de son mandat qu’a été aménagé le Bd du Lycée (alors Bd du Prince Impérial) en amputant fâcheusement le magnifique parc de ce lycée, réclamé depuis 20 ans par le conseil municipal. « Planté de platanes, orné de 12 bancs, don de l’adjoint Larmeroux, il constituait non seulement une superbe voie d’accès, mais aussi un lieu de promenade, chose nouvelle à Vanves, et grâce à la largeur de ses trottoirs, un emplacement commode pour les marchés locaux.  

JEAN BAPTISTE EDOUARD DUPONT (1867-1870) : Nommé par décret Impérial du 23 Octobre 1867, il a remplacé Claude Micard, démissionnaire.  Il a signé la première convention entre la commune et la Compagnie Générale des Eaux pour la fourniture d’eau potable chez les particuliers, le prix d’abonnement variant de 70 frs par an pour 250 litres/jours à 160 Frs pour 1000 litres. Il a lancé d’importants travaux pour aménager de nouvelles voies, creuser des égouts et des adductions d’eaux, installer l’éclairage au gaz et le télégraphe avec un bureau télégraphiste à la mairie.  Il sera élu une seconde fois, mais plus tard sous la IIIéme République

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