Vanves est paru désert à certains jours et certaines heures de cette trêve des confiseurs, même si la circulation était souvent dense aux heures de pointe sur les grandes axes pour ceux qui ne sont pas partis. Il est vrai que les lignes 12 et 13 du métro étaient fermées (quelques rares rames circulent sur la 12 depuis quelques jours mais pas l’ensemble de la ligne), les bus archi-bondés. Le fait que les lignes 89 et 58 démarrent de Vanves, avait l’avantage pour les vanvéens de pouvoir trouver une place assise, mais dés les premiers arrêts passés le Périph, les bus se remplissaient, à tel point, qu’ils avaient du mal à en sortir.
Ces difficultés de déplacement ont eu des répercussions qu’on imagine pas pour certaines catégories de la population comme les personnes âgées ou handicapés, leurs auxiliaires de vie ayant du mal à venir ou à tenir leurs horaires. Ou même pour assurer les services publics comme par exemple des créches à l’enlévement des ordures ou des encombrants, leurs personnels habitant quelques loin de Vanves. Certains commerces ont constaté le retour d’une certaine clientèle qui ne pouvaient plus courir les magasins à Paris, comme la librairie des bénédictines ou certaines boutiques isséennes proches d’Issy où les vanvéens ont leurs habitudes vu le peu de diversité du commerce vanvéen, sans parler des restaurants fermés ou qui ont fait relâches. C’est la première fois qu’il n’y aurait pas eu de réveillon dans un restaurant vanvéen un 31 Décembre, alors qu’à une certaine époque celui du Pavillon de la Tourelle était une tradition...Peut être à cause des gréves qui ont limités les déplacements comme à Paris. Enfin, la veille du réveillon, le 30 Décembre, des militants cégétistes et communistes ont manifestés devant Carrefour Market sur le Plateau contre le manque de personnel dont une dizaine de salariés auxquels s’étaient joint Boris Amoroz conseiller municipal (FG/PC) et Claudine Charfe (sur la photo)