Au lendemain de l’abstention du conseil municipal du 9 Octobre dernier concernant son avis sur la ZAC de la Porte de Malakoff, Bernard Gauducheau (UDI) maire de Vanves, aurait téléphoné à sa collègue de Malakoff, pour s’en expliquer : « Il y a bien eu concertation à laquelle des vanvéens ont participé, pendant toutes ses différentes phases » lui aurait expliqué Jacqueline Belhomme en lui faisant de remarquer qu’il était présent lors de la grande réunion publique de lancement, qu’il avait été invité à la grande réunion de présentation des différents scénarios, et qu’elle avait constaté son absence. Il a argué qu’il n’avait pas été invité alors qu’il l’a été. Et elle l’a invité à la prochaine grande réunion de présentation du projet retenu. Tout cela n’est que posture politicienne à quelques mois des municipales. D’ailleurs c’est bien pourquoi, la maire et les élus de Malakoff ont voulu garder la main sur leur projet de requalification de leur entrée de ville, porte de Vanves, en refusant de le coupler avec la porte Brancion dans le cadre de l’appel à projet «Inventons la Métropole du Grand Paris» remporté par Woodeum et qui n’a fait l’objet d’aucune concertation, sauf d’une grande réunion d’autosatisfaction dans le gymnase Maurice Magne
Ce projet de la Porte de Malakoff a été provoqué par le départ de l’INSEE : Le programme envisagé pour cette opération consiste en la construction de 70 000 m2 de bureaux, d’un groupe scolaire de 3000 m2, d’un complexe sportof de 3500 m2, d’un espace polyvalent de de 3500 m2, soit une surface plancher de 80 000 m2, avec requalification du Bd Pinard avec piste cyclable double sens et amélioratiin des traversées piétonnes…. «On est arrivé à proposer des bureaux, un équipement polyvalent et culturel, et un équipement sportif, un déplacement de l’école proche du Périph pour la mettre au centre de cette opération d’aménagement à l’abri de la pollution, avec la destruction de cette tour amiantée et obsolété» indiquait récemment Jacqueline Belhomme en précisant : «Mais voilà, entretemps, l’Etat n’avait plus envie de vendre, souhaitait installer le ministére des affaires sociales avec 40 000 m2 de bureaux (sur une opération de 80 000 m2). Ils ont sortis un projet dense qui ne ressemblait en rien à ce que souhaitait la ville». Ce qui a créé des tensions entre l’Etat et la ville de Malakoff, la maire jugeant que «l’on ne pouvait pas jeter aux orties tout ce travail de concertation avec la population. Les discussions ont repris et se sont déroulées tout l’été avec l’architecte… et le ministére s’est rendu compte du travail accompli avec les habitants qui a impressionné. On a finalement trouvé un compromis. On garde une continuité entre le parc au dessus du Périph et la coulée verte, avec un parvis devant la fac Descartes, un déplacement de l’école au centre de cet aménagement qui sera moins dense que prévu par l’Etat avec les équipements municipaux sportifs et culturels »
Malgré tout, la ville de Vanves a noté que le choix a été fait d’édifier des bâtiments d’une hauteur assez conséquente (30 étages), qu’une réflexion est menée sur la suppression d’une entrée du Périph, que «le territoire de Vanves n’est pas inclus dans les différents périmétres retenus pour l’étude d’impact qui sont d’ailleurs assez restreintes , que les éventuels incidences sur le paysage de Vanves ne sont donc pas abordées, alors que le futur bâtiment de 30 étages sera visible de Vanves. De même les thématiques sur les déplacements (circulation automobile, fréquentation des transports en commun) et sur les travaux, devraient être complétér » explique le conseil municipal dans son avis en demandant plus de concertation. Ce qui a déplu à la maire de Malakoff qui lui a fait savoir, alors que leurs relations sont plutôt bonnes comme elle l’a constatée jusqu‘à présent.