Une boîte à lire est une petite bibliothèque de rue où chacun peut déposer et emprunter des livres gratuitement, privilégiant ainsi l'accès à la culture. C’est aussi un projet solidaire qui favorise le lien social, encourage une économie du partage et du don et développe une démarche éco-citoyenne. En déposant ou en empruntant un livre dans une boîte à lire, on lui donne une seconde vie, tout en respectant l’environnement. Dans certaines villes, c’est dans une ancienne cabine téléphonique, typique comme en Grande Bretagne tout en rouge, ou dans des communes de province ou une grande armoire comme à Malakoff. Mais, à Vanves, c’est une boîte rikiki qui a été inaugurée square Jarrouse à l’occasion du pique-nique de Quartier samedi dernier.
Une initiative du Conseil de quartier, dont certains membres s’étaient mobilisés pour trouver du bois et confectionner une grande boîte ou armoire à livres à partir de planches recyclées trouvées de part et d’autre des dépôts du Mercredi soir pour les enlévements des encombrants dans certains quartiers. Malheureusement, comme c’est souvent le cas à Vanves, concernant les conseils de quartier, et surtout du Plateau, la municipalié a repris la main, confié sa confection à un vanvéen pour aboutir à cette boite « rikiki» qui a dû coûter des cents et des milles contrairement aux matériaux recyclés et assemblées par des bénévoles. «Dommage ! A vous dégouter de prendre des initiatives, quand on voit le résultat» confiait un membre du Conseil de quartier. Ce qui n’empêche pas la municipalité de se gargariser de cette réalisation vraiment ridicule dont elle n’a même pas eu l’idée.