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VANVES ACCUEILLE UN PRELAT EN RETRAITE : MGR JACQUES TURCK

En ce début d’année, les paroisses de Vanves accueille Mgr Jacques Turck, en situation de retraite, qui ne laisse pas indifférent la sphére catholique, ses détracteurs l’accusant d’être un «prélat macroniste ». Il a célébré sa première messe à Vanves, le 1er Janvier chez les Sœurs Bénédictines où il a revu des visages connus parmi les paroissiens.

Mgr Jacques Turck a exercé son ministère pendant plusieurs années au Mexique au service de l’évangélisation des cadres et chefs d’entreprise., Il a été fondateur de la Maison d'Eglise Notre-Dame-de-Pentecôte, dans le quartier de La Défense, voulu par Mgr Favreau, alors Evêque des Hauts de Seine, où il y a enseigné et réfléchi sur la pensée sociale, avec les hommes et les femmes travaillant dans les entreprises de ce quartier d’affaires. Il avait été un des animateurs du Synode des Hauts de Seine en 1992 qui avait rédéfini les relations entre les laïcs et prêtres qui ont abouti à la création conseils (Economique et Social ; Animation Pastorale) associant laics en charge écclésiale, diacre et prêtres.  

Il a été le directeur du Conseil national Famille et Société de la Conférence des évêques de France, créé au moment de la réforme des structures de la Conférence des Evêques de France. Il a contribué à ce que s’ouvre par ce service un champ d’observation et de réflexion à des questions de société débordant celui du travail et des conflits sociaux.. Il a été curé à Issy-les-Moulineaux à  Saint Etienne-Saint Bruno,  où il a contribué à l’accueil des réfugiés Enfin, il a été nommé prélat d'honneur par le pape Benoit XVI. Par cette distinction, l’Eglise veut manifester aux prêtres qu’elle a apprécié « la manière dont ils se sont acquittés ou s’acquittent d’un service particulier».  Ils peuvent se faire appeler « Monseigneur » sans être pour autant consacrés évêques. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Eucharistie et service de l’homme (Bayard, 2008).

Ce prélat arrive des Etats Unis où il vient de passer quelques mois au sein d’une communauté de fréres et de péres assomptionnistes avec quinze étudiants venus du monde entier, avec quelques idées bien arrêtées et un franc parler qui va étonner plus d’un vanvéen, comme les lecteurs du dernier « Sel et Lumière » de l’année 2018 ont pu apprécier puisqu’il y signait l’éditorial, célébrant cette « ouverture d’esprit et liberté que nous ignorons en France, empêtrée de timidité et de silences sur notre foi dés lors que nous sommes dans l’espace public » qu’il a rencontré là bas. « Un chemin que tous les catholiques devraient parcourir pour comprendre ce qu’il en est d’être heureux en situation d’étranger quand on est bien accueilli ». Il nous rappelle que « nous n’avons pas inventé l’évangile bien que Français, que nous l’avons reçu justement de l’étranger et qu’il n’a jamais  gagné toutes les personnes d’une seule génération de notre pays » écrit il en se disant heureux de découvrir les vidages de ces vanvéens, « sur le seuil d’une dernière étape de ma vie d’homme et de prêtre. Les forces ne déclinent cependant pas aussi vite que l’on pourrait l’imaginer pour me retirer des vents de tempête qui secouent la société et n’épargnent pas l’Eglise »

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