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  • LE CENTENAIRE DU 11 NOVEMBRE A VANVES (1) : DES REGARDS CROISES POUR COMMENCER

    Beaucoup de vanvéensse sont retrouvés à la Palestre lundi dernier pour découvrir cette exposition «Regards Croiséssur la grande guerre » réalisé grâceaux Archives de Vanves, les travaux des éléves de 2 classes de 3éme du Collège Michelet grâce à Jocelyne Grandiau, professeur de Français, des écoles du Parc, Larneroux et Cabourg, du pôle Intergénérationnal de Vanves, du Conseil des Séniors, des Généalogistes de Vanves. «Il est indispensable de se souvenir et d’exprimer notre patriotisme » a déclaré le maire de Vanves. 

    Beaucoup de vanvéens, avec quelques classes, ont découvert cette semaine passée, une ville meurtrie par ce conflit, avec un lycée transformé en hôpital, le dépôt des uniformes de l‘armée Française le plus importante de l’hexagone, la mobilisation des vanvéens restés à l’arriére pour aider ses soldats et ses prisonniers,  grâce à des textes, des photos, des documents, des travaux de recherches. Cette exposition s’est par la visite de l’historial de Péronne par le syndicat d’initiative qui a marqué certains participants  : « Impressionnant ce champ de bataille où les tranchées françaises et allemandes n’étaient distantte que de 15 m et ou il y a eu 35 jours de combats réels contre 52 mois de face à face» confiait Laurent Lacomére

  • LE CENTENAIRE DU 11 NOVEMBRE A VANVES (2) : HOMMAGE AUX RUSSES MORTS POUR LA FRANCE

    Pour la cérémonie d’hommage aux 15 soldats russes « morts pour la France » samedi matin, c’était tout à fait un temps de Novembre, gris, pluvieux, qui n’a pas découragé les membres de la paroisse orthodoxe de Vanves avec le pére Michaël Rouseau, de l’association « Vie et Croissance » et des vanvéens d’être présent.

    Une cérémonie simple avec dépôt de gerbe, discours, priéres et chants en présence de l’évêque Mgr Nestor devant ses quinze tombes où reposent  le capitaine Nicolas Voloschinoff aux  côtés des soldats Marouchine ou Kertachaw, en passant par le sous-lieutenant Alexandre Remizoff, décédes pour la plupart des suites de leurs blessures graves et hospitalisés à Michelet transformé alors en hôpital.

    Le Blog aura l’occasion de revenir sur l’engagement de soldats russes dans la grande guerre aux côtés des alliés, alors que leur pays vivait la révolution bolchévique.

  • LE CENTENAIRE DU 11 NOVEMBRE A VANVES (3) : UNE CEREMONIE ANNIVERSAIRE PLUVIEUSE ET DENSE

    S’il n’y avait qu’une chose à retentir de ce 11 Novembre 2018 à Vanves, c’est le nombre important de vanvéens présents, malgré la pluie qui n’a cessé de tomber, durant les deux héures de cérémonie, la présence des jeunes, des scouts, du Conseil Municipal des Jeunes, des colléges Michelet, dont 3 portes-drapeaux, qui ont été associé à chaque dépôt de gerbes par les associations d’anciens combattants et les autorités publiques.

    Mais aussi la lecture des morts pour la France en 1918, des morts pour la France dans les Opérations Extérieures (OPEX) en 2018 cités par le maire dans son discours, la priére des Evêques de France pour ce 11 Novembre lu par le curé Bertrand Auville l’hommage à Clemenceau de Marie Françoise Goloubtzoff, maire adjointe, ses cloches qui ont sonné lorsque le cortége s’est déplacé du carré du cimetière au monument aux morts  la présence d’un ministre, avec Gabriel Attal secrétaire d’Etat à la Jeunesse, qui a lu le message du Président de la République, ce poéme d'Appolinaire lu par des éléves du collége Michelet, cette Marsellaise des Chanteurs du Val de Seine…

    Tout cela restera dans la mémoire vanvéenne, 100 ans après l’armistice, après 4 ans de guerre où Vanves a été durement éprouvé, avec plus de 600 morts, comme l’a rappelé le maire de Vanves dans son discours. «Si je suis venu, c’est pour rendre hommage à tous ces morts, mais surtout à un homme que j’ai connu dans ma jeunesse, qui a vécu avec tout son côté droit arraché par un obus, sans plus de bras, ni main droite, et une jambe de bois. C’était la joie de vivre, malgré ce terrible handicap. Il avait une passion : l’élevage des pigeons voyageurs, qui ont marqué ce conflit, avec lesquels il participait à des championnats qu’il remportait haut la main, et un sacré perroquet qui chantait la marseillaise et imitait le téléphone. Mon seul regret, est de ne pas avoir su à l’époque parce que trop jeune, parler de cette guerre et cette terrible blessure, sur lesquels il restait très discret, lorsqu'il avait 20 ans. Mais c‘était un ancien combattant de 14-18 très respecté et admiré dans son village » confiait un participant à cette cérémonie lors du verre amical offert par la mairie à La Palestre.