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VANVES EN MAI 68 VOILA 50 ANS (Suite) : LORSQUE LE MAIRE PARLE DE « TRISTES EVENEMENTS »

Peu se souviennent d’événements particuliers, en dehors des quelques  « affrontements » au lycée Michelet,  qui aient marqué Vanves durant Mai 68 car tout se passait bien sûr à Paris. Certains se souviennent des queues à la station service situé alors à la gare de Vanves ou à Issy les Moulineaux face à la piscine découverte, des gens qui faisaient des réserves en dévastant les magasins de leurs réserves comme le Viniprix place du Val (à l’emplacement de la boulangerie actuelle).

André Roche avait réuni le Conseil Municipal en session extraordinaire le 31 Mai 1968 durant une vingtaine de minutes pour « voter un secours » aux grévistes pour alimenter le BAS (Bureau d’Aide Municipal devenu CCAS) où était crée une régie spécifique pour gérer ces secours : « 100 000 frs sembleraient répondre aux demandes susceptibles d’être présentés par les familles » indiquait André Roche en faisant état de nombreux vanvéens en grèves : « Il est nécessaire pour certains foyers chargés d’enfants et donc dans l’attente de travail, de pourvoir à leurs besoins matériels sans tarder » expliquait il alors. Mais il apparaissait bien pour ce gaulliste qui parlait de « tristes événements » suivis « d’une période électorale inattendue » qu’il craignait alors « les retentissements économiques, sociaux et monétaires ». 

D’ailleurs l’une des conséquences de Mai 68 fut l’ouverture de classes nouvelles, alors que la population n’avait pas augmentée : « C’est tout simple. Les événements de l’an dernier font que l’administration de l’Education Nationale a changée sa méthode de fréquentation scolaire. Aujourd’hui, la moyenne est de l’ordre de 25 classes contre 35 à 40 auparavant, à telle enseigne qu’au lieu d’avoir un Cours préparatoire, nous en avons six…ce qui apporte une multiplication du nombre de classes sans fréquentation plus importante. Il est évident que les conditions de travail en seront meilleurs » notaient les élus municipaux lors de l’une de leur réunion.

Du côté des gaullistes locaux, les militants de l’UDR s’étaient mobilisés pour coller des affiches pour appeler à rejoindre les Comités de Défense de la République, et s’étaient bien sûr,  rendu à la grande manifestation des Champs Elysées grâce à des cars affrêtés par le parti gaulliste, qui allait marquer le retour à l’ordre et au calme.

A suivre la semaine prochaine avec Mai 1968 au lycée Michelet....

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