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LES JOLIES COLONIES DE VACANCES DE VANVES : « Ces maisons merveilleuses »

Si Saint-Gilles-Croix-de-vie (Vendée) a marqué des générations de Vanvéens entre 1946 et 1980, deux autres lieux dont l’un est encore ouvert, ont reçu des centaines de colons.

Le plus ancien site est Saint Jean du Doigt (Finistère) ouvert entre les deux guerres grâce à l’abbé Mortier, fondateur de la paroisse Saint François. Pour ce prêtre, le Plateau fut vraiment une terre de mission parmi une population travailleuse. Il s’était rendu compte, dés le début de sa mission qu’un gros effort devait être effectué vers les enfants qui étaient délaissés. Il s’arrangea pour récupérer un bout de terrain, édifier une baraque pour en faire une salle de réunions, de jeux et de fêtes, puis un local plus confortable prés de la chapelle (à l’emplacement de la paroisse actuelle) où plus de 500 enfants étaient accueillis en 1935, tant pour le patronage que la cathéchisme.

Mais sa plus grande réussite a été d’ouvrir à Saint Jean du Doigt (Finistère) à côté de Plouganou, des colonies de vacances entre 1925 et 1935 où les garçons étaient dans une maison (Ker Marie-Joseph) et les filles dans une autre (Ker Thérése) dénommées alors « ces maisons merveilleuses ». Prés de 200 enfants du Plateau ont pu partir là bas durant ses dix années pour des séjours qui sont restés ancrés dans la mémoire des vanvéens avec des souvenirs impérissables : « Deux séjours étaient organisés durant l’été qui duraient un mois chacun. Nous dormions dans des dortoirs, mais il n’y avait pas de lits superposés. Nous faisions beaucoup de veillées » se souvenaient deux anciennes colons aujourd’hui disparues: « Cest là que j’ai fumé ma première cigarette grâce au père Bricasier. C’était quelqu’un ». Elles reconnaissaient « qu’à l’époque, les colonies étaient rares. Ce n’était pas à la mode »

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