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CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : EXPOSITIONS AU LYCEE MICHELET ET AUX ARCHIVES DEPARTEMENTALES

Coincidence ou hasard heureux pour le devoir de mémoire, le CDI du lycée Michelet accueille en cette semaine où sera le célébré le 97éme anniversaire de l’armistice de la première guerre mondiale 14-18, la première partie de l’exposition des archives départementales « Hauts de Seine dans la grande guerre ». Présentée l’année dernière dans ses locaux, entre la Toussant 2014 et Pâques 2015, elle a été déclinée en 20 panneaux pour constituer une exposition itinérante accueillie actuellement dans les collèges et lycées altoséquanais dont Michelet actuellement. Jocelyne Grandiau, professeur d’histoire, a organisée des visites guidée pour ses élèves, la semaine dernière et les a répartie en binôme pour approfondir l’étude d’un panneau et effectuer des recherches, notamment sur l’histoire locale, grâce à une deuxième série de séances au CDI cette semaine.

Rappelons que cette la première partie, présentée durant l’année 2014-2015, était consacrée à l’entrée en guerre, et à la mobilisation générale, avec un grand coup de projecteur sur le « suivi d’un soldat », avec quelques focus sur les célébrités des Hauts de Seine, d’autres sur la défense de Paris, l’épisode des taxis de la Marne qui provenaient, pour l’essentiel, de Levallois mais aussi les hôpitaux militaire, très nombreux, sur le territoire altoséquanais – plus de 80 – qui s’expliquait par sa proximité avec de Paris, ouvert dans des annexes comme le lycée Michelet, deux écoles à Issy les Moulineaux, avec beaucoup d’initiatives privées de personnes assez généreuses ou des communautés qui se sont créées dans les communes et qui ont mis à disposition des maisons de Santé. Enfin une dernière était consacrée à « la vie quotidienne à l’arrière », à travers toutes les affiches administratives des maires qui les informaient leur administrés sur les événements, qui essayaient de remonter le moral, de faire attention aux différentes matières premières, donnant la liste des abris, à travers le rationnement, l’accueil des réfugiés, la solidarité (journées du Poilus, des veuves de guerre, des orphelins de guerre…) et la vie intime à travers la correspondance.

Les Archives de Vanves grâce à son responsable, monsieur Nguyen, ont beaucoup contribué à cette exposition, à cause du maire de Vanves de l’époque, Aristide Duru qui ressort à différentes occasions, et grâce au journal d’époque « Le Vanves-Malakoff » dont le directeur de publication étrait l’un des responsables de l’hôpital militaire d’Issy les Moulineaux. « Le nom de ce maire ressort régulièrement que ce soit pour la création d’œuvres municipales pour les prisonnisers de guerrre, les tickets de pain, une grande journée de solidarité envers les poilus au front et les prisonniers de guerre avec une collecte municipale, rééditée parce qu’elle a bien fonctionnée. Il avait même mentionnée sur l’affiche que la liste des donateurs serait inscrit dans un livre d’or conservé à la Mairie, et qu’elle figurerait dans la presse locale « Vanves-Malakoff ». Il a été très actif durant cette période avec la mise en place d’accueil de réfugiés, de boucheries municipales, d’une poissonnerie » explique Julien Le Magueresse attaché de conservation aux archives départementales et commissaire de l’exposition qui a une seconde partie sur le théme « S’armer, subir, se souvenir » dans ses locaux, ouverte depuis le 2 Novembre jusqu’au 29 Mai 2016.

C’est l’effort de guerre à travers les usines, soit d’armement à l’origine, soit des usines reconverties, ce qui fut le cas pour beaucoup d’usines d’automobiles, cycles, avions dans les Hauts de seine, mais aussi les installations militaires dans les Hauts de Seine comme les entrepôts d’habillement à Vanves, le dépôt de matériels automobiles à Issy les Moulineaux, un service de l’intendance américaine qui était à Clichy…Elle aborde les bombardements par Zeppelin qui ont commencé en 1915 par avions, surtout en 1918 puis par la « grosse Berta » dont des obus ont atteint les Hauts de Seine, la fin de la guerre et les traités de paix dont ceux de Sévres et de Neuilly, avec les souvenirs (monuments aux morts, cimetière américain de Suresnes, mémorial de l’Escadrille Lafayette).

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