« Charles Pasqua, Président du Conseil général des Hauts-de-Seine de 1973 à 1976 et de 1988 à 2004, est décédé hier à l'hôpital Foch, dans ce département des Hauts-de-Seine qu'il a tant marqué de sa présence » a annoncé dans un communiqué de presse hier soir Patrick Devedjian. Il est l’un de ses Pasqua’s boys dont certains ont témoigné hier soir à la TV avec ce terme de « père » qui est revenu dans leurs paroles. « C’est comme un pére que je perds ce soir ! » déclarait Philippe Pemezec, tout comme Patrick Balkany qui ont conquis les mairies dont ils sont encore maires (Le Plessis Robinson et Levallois) entre 1983 et 1989 poussés par Charles Pasqua, tout comme Jean Pierre Schosteck (Châtillon), Christian Dupuy (Suresnes), Georges Siffredi (chatenay)….
Isabelle Debré (L .R), vice présidente du Sénat et du Conseil départemental, avait déjeuné avec Charles Pasqua la semaine dernière au Ruban Bleu. « Il était gai, souriant, et parlait surtout de sa famille. C’était un homme très affectueux » ajoute t-elle. Rien ne présageait à ces yeux un tel événement. Elle souhaitait en savoir plus sur ce département qu’il avait dirigé entre 1988 et 2004, où il avait appliqué en grandeur nature ce qu’on appelle le gaullisme social dans une collectivité locale. « C’est lui qui a donné ses lettres de noblesses aux Hauts de seine » a-t-elle tout de suite réagi tout en considérant que d’autres acteurs du département sont le mieux à même d’en témoigner comme Jean Paul Dova, Lucien Maroteau mais aussi les Pasqua’s Boys.
A Vanves, Didier Morin, maire de Vanves (1990-95) avait été poussé par Charles Pasqua à s’investir dans cette ville en 1983 où il a été élu et a succédé en 1990 à Gérard Orillard (maire entre 1980 et 1990). Charles Pasqua est venu souvent à Vanves et a inauguré le square Charles de Gaulle (square Marceau) en 1991. Bernard Gauducheau a été vice Président chargé de la culture entre lorsqu’il présidait le Conseil Général (1998-2004) et a inauguré avec lui, notamment le réaménagement du carrefour de l’insurrection et surtout le nouveau marché, après l’incendie. Pour ses élus, Vanves lui doit beaucoup, sauf aux yeux de Guy Janvier (PS) qui s’est toujours plaint de ne pas avoir été soutenu (et bénéficier des subventions du Conseil Général) lorsqu’il a dirigé la ville. Ce qui n’empêchaient pas à ses opposants comme ses partisans de rendre hommage au résistant…