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ELECTIONS DEPARTEMENTALES DE MARS 2015 : A QUOI JOUE LE MAIRE DE VANVES ?

 Les vanvéens qui ont eu l’occasion de rencontrer ou de parler avec le maire de Vanves, ses derniers temps, sont très étonnés par son attitude. « Jusqu’à présent, il donnait l’impression de marcher sur l’eau avec ses 61% au 1er tour » comme l’ont constaté beaucoup au lendemain des élections municipales. « Aujourd’hui, il donne l’impression de s’en fiche ! » à propos des élections départementales. Il a inventé la gréve de campagne,  mais il n’est pas le seul, car au PS vanvéen, c’est aussi le cas, pour ceux qui ne veulent pas soutenir Guy Janvier

Les vanvéens qui ont eu l’occasion de rencontrer ou de parler avec le maire de Vanves, ses derniers temps, sont très étonnés par son attitude. « Jusqu’à présent, il donnait l’impression de marcher sur l’eau avec ses 61% au 1er tour » comme l’ont constaté beaucoup au lendemain des élections municipales. « Aujourd’hui, il donne l’impression de s’en fiche ! » à propos des élections départementales. Il a inventé la gréve de campagne,  mais il n’est pas le seul, car au PS vanvéen, c’est aussi le cas, pour ceux qui ne veulent pas soutenir Guy Janvier

Ainsi le maire de Vanves ne participe aucunement à la campagne pour les élections départementales de sa première adjointe, même s’il était présent – à contrecoeur – au lancement de sa campagne début Février. Il n’a pas du tout digéré de n’avoir pas pu imposer comme suppléant à Vanves, un de ses adjoints, s’y étant pris trop tard. Il donne l’impression de ne pas supporter de savoir qu’Isabelle Debré, sa 1ére adjointe UMP vice présidente du Sénat  avec Jean Didier Berger, nouveau maire UMP de Clamart  vont renvoyer à ses foyers le conseiller général socialiste sortant de Vanves alors qu’il n’en avait pas été capable en 2011.

Mais il joue à un jeu très dangereux, car à l’UMP,  parmi les vieux briscards gaullistes d’un côté et les sarkozystes pur jus de l’autre, on ne peut pas dire que les centristes soient leur tasse de thé.  Parmi les « vieux de la vieille », certains, ont en travers de la gorge, les 17 voix qui ont manqué au 1er tour pour que Didier Morin (RPR) remporte les élections municipales de Juin 1995 et  les 2 voix qui ont permis le 18 Juin 1995, à Guy Janvier (PS) d’être élu maire de Vanves, voilà  20 ans. Et ils ne sont pas loin de penser qu’elles étaient UDF : « Beaucoup de centristes ne sont pas déplacés ce jour là ! Et certains pour lesquels le maire de l’époque s’était démmené » explique l’un d’entre eux, en pensant à un jeune traiteur.  Il ne faudrait pas, à leurs yeux, que l’histoire se répéte, sous couvert d’abstention historique comme annoncée.

Mais plus proche de nous, c'est-à-dire l’année dernière : Des militants défendaient la constitution d’une liste UMP  aux municipales, et pas du tout d’une liste commune UMP/UDI qui s’est imposée grâce à persuassion d’Isabelle Debré au sein de l’UMP, et que l’attitude actuelle de Bernard Gauducheau est en train de faire regretter. « Les résultats des élections européennes ont démontré à Vanves, qu’une liste UMP serait arrivé devant la liste UDF. Mais on ne refait pas l’histoire » explique l’un d’entre eux, avec beaucoup de regrets. 

En tous les cas, ses militants sont remontés contre l’attitude du leader UDI de Vanves. D’autant plus, comme par hasard, que le maire  a programmé, ce soir,  une réunion de majorité, à l’heure où Isabelle Debré doit participer à « l’entretien citoyen » organisé par la JCE GPSO à l’école Marceau, avec les candidats aux élections départementales dans le canton de Vanves/Clamart. « Mais à quoi joue le maire de Vanves ? » demande l’un d’entre eux.

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