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VANVES ET SON PATRIMOINE : UNE PRESENCE RUSSE TRES FORTE AVEC DEUX EGLISES ORTHODOXES

L’une des curiosités de ces journées européennes du patrimoine se déroule cet après-midi avec une visite commentée à 15H des deux églises de la Sainte trinité et des Nouveaux Martyrs Russes, rue Michel Ange, dans ce petit havre de paix verdoyant, qui entourent la salle associative. Deux églises orthodoxes dépendant du Patriarcat de Moscou, et qui cachent des îcones de Grégoire Kroug et Léonide Ouspenky, deux iconographes renommés du XXéme siécle.

 

La nouvelle église orthodoxe de la Sainte Trinité dédiée aux Martyrs de la Révolution a été consacrée et bénie voilà prés de 20 ans, un certain 16 Octobre 1993, par l’Evêque Chersonése Goury. Un événement trèsimportant à l’époque parce qu’il n’y avait pas eu depuis 30 ans en Frace la construction d’un tel édifice pour l’Eglise Orthodoxe Russe Patriacale. Cette église cubique s’éléve jusqu’à prés de 15 m de haut, surmonté d’une coupole en pointe dorée qui symbilise « l’âme ardente s’élevant vers Dieu dans la prière ». Les images sont omniprésentes et de nombreux icônes ornent l’intérieur de l’église, fidéle à la tradition orthodoxe, cmme celle qui se trouve à droite de l’Iconostase qui rappelle que cette église est consacrée aux martyrs de la Révolution. Une représentation du Christ et « la mére de Dieu » entourent la porte royale surmontée par l’Annonciation et les quatre évangiles, les portes latérales étant gardées par les deux archanges Michel et Gabriel. L’entrée de l’édifice est matérialisée par une icône de la Trinité, du nom de cette paroisse. Enfin, son plafond est composé de telle sorte que la lumière naturelle est dispensée grâce à quatre ouvertures situées aux quatre points cardinaux. Tout au fond, le Christ Pantocrator domine l’ensemble sur un plafond représentant le ciel. Dix ans ont été nécessaire pour mener à bien sa construction qui a été entièrement financée par cette communauté, grâce à des dons et des ventes de produits russes confectionnés par les plus anciens d’entrre eux.

 

La présence de la communauté orthodoxe de Vanves remonte aux débuts des années trente, alors qu’une partie des russes qui avaient fui la révolution d’Octobe 1917, s’étaient installés à la limite du XVéme arrondissement et de Vanves, dont beaucoup avaient combattu dans l’armée les communistes. Ils ont alors créé cette paroisse orthodoxe de la Sainte Trinité avec sa   chapelle en 1935 qui était alors installée dans les locaux d’une ancienne compagnie de fiacres, impasse Alexandre,  à proximité du Périph dans la zone des fortifications, et qu’ils ont déoré avec des icpônes rapportées de la Mére Patrie. L’un des membres les plus célébres de cette communauté fut alors la poétesse Marina Tsvetaeva qui habitait rue JB Potin entre 1834 et 1938. Lors des travaux d’aménagement du Plateau, cette église orthodoxe  a été déménagée  (en une nuit parait il) au début des années 70 dans un petit pavillon des années 20, et plus exactement dans le garage, aménagé en demi-sous sol pour en faire un lieu de culte. Elle recéle de nombreuses icônes dessinées par un pére qui fut, à son époque, célébre et comparé à Roublov, le pére Grégoire Kroug. 

 

Deux autres sites de Vanves ont été marqués par la présence russe : Tout d’abord le Lycée Michelet qui a reçut toute une section de russes alors qu’il servait d’hôpital aux milliers de blessés et de convalescents de la guerre 14-18 comme de nombreux établissements scolaires puisque les classes restaient vides. Xavier Renard raconte dans son livre « Le Château et le Lycée de Vanves que la Révolution d’Octobre occasionna des troubles parmi les soldats russes soignés à Michelet. Il fallut que la troupe intervienne entre les Blancs et les Rouges, et ils furent déplacés au camp de la Courtine. Ensuite le cimetière qui posséde un carré militaire où reposent notamment des soldats russes et ukrainiens. La tombe du Général Zveguinzoff, général russe de l'armée blanche, établi en France durant l'entre deux guerres, est peut être l'une des plus intéressantes du cimetière. Elle constitue l'un des derniers témoins de ces croix orthodoxes traditionnellement en bois,  à double traverse couverte d'un toit à deux pentes, qui rappelle l'installation d'une communauté russe à Vanves.

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