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VANVES ET LES ELECTIONS PRESIDENTIELLES : RENCONTRE AVEC GUY JANVIER CONSEILLER GENTRAL PS DERRIERE FRANCOIS HOLLANDE ET LUCILE SCHMID

Le Blog Vanves Au Quoditien dans le cadre de cette campagne aux élections présidentielles rencontre les acteurs politiques de notre ville pour les faire parler des candidats qu’ils soutiennent. Il a profité de la séance plénière du Conseil Général Vendredi dernier consacré aux orientations budgétaires pour interviewer Guy Janvier, conseiller général PS de Vanves. Il a annoncé, en avant première, qu’il publiera  en Mars prochain  son livre virtuel (sur Internet) : « Intinéraired d’un sociakiste en Sarkozie »    

 

Vanves Au Quotidien - Comment vivez-vous et sentez-vous cette campagne de François Hollande ?

Guy Janvier : « Il s’est mis dans la peau du candidat. C’est une bonne chose parce qu’au départ, un certain nombre de gens trouvaient qu’il n’avait pas l’étoffe. On l’a vu, avec le moment déclenchant qu’a été le Bourget où il a montré qu’il avait une capacité à galvaniser une salle de 10 000 personnes, qu’il était un tribun. Il ne faut pas oublier que François Hollande, et Ségoléne Royal, qui a partagé sa  vie pendant 30 ans,  disait que « c’est le plus brillant de notre génération ». Et qui,  au PS, a montré qu’il était  capable de gérer – il a été premier secrétaire du parti socialiste – et qu’il est bien entré dans la peau du candidat tant au Bourget que dans l’émission de France 2 y compris devant Alain Juppé où il a tenu son rang, où l’ancien premier ministre n’a pas réussi à le mettre en difficulté. Il est bien dans la peau du challenger.  

 

VAQ - Comme vous aimez le dire, dans un régime britannique, lorsqu’il était à la tête du PS, il aurait été premier ministre si le PS avait gagné les élections ?

G.J. : « Je ne suis pas pour ce systéme de la présidentialisation. Il va falloir qu’un jour ou l’autre, on s’interroge là-dessus. Arnaud Montebourg avait proposé la VIéme républiue. Ce systéme qui consiste à demander à un homme ou à une femme, de droite ou de gauche, d’être capable de répondre à toutes les qustions, d’être bon sur la fiscalité, sur l’économie, sur les questions de société…est absurde. La Véme République a fait qu’on élit un Président qui n’est responsable que devant les Français, qui acquiert de ce fait une légitimité. François Mitterrand l’avait énormément critiqué dans un ouvrage « Le coup d’état permanent ». Puis lorsqu’il a été élu, il est entré dans la peau du personnage,  vraisemblablement avec moins d’incursions dans la vie politique que ne le fait Nicolas Sarkozy qui a présidentialisé le régime. Même s’il a  donné des pouvoirs plus important au parlement, permmis à l’opposition de présider la commissiondes finances.

 

VAQ - Quels sont les 2 ou 3 engagements que vous retenez sur ses 60 propositions ?

G.J. : « C’est tout d’abord l’éducation. On ne peut pas continuer à accepter que 150 000 enfants sortent du systéme scolaire sans une formation. François Hollande va mettre l’action sur le Primaire, car il faut que tous les enfants qui ont la chance d’être scolarisé à partir de 3 ans, sachent lire, écrire et compter en fin de primaire. Et si ce n’est pas le cas en fin de Primaire et en entrée en 6éme, il faut que l’on y mette les moyens. François Hollande a raison de mettre le paquet de l’éducation. On lui reproche de dire qu’il y aura 60 000 enseignants pendant les cinq prochaines années, on lui dermande  « mais où va-t-il aller les rechercher ? ».  C’est de la cuisine interne, gouverementale. On attend d’un président de la République de fixer le cap. Et son cap c’est l’égalité et la justice. En revenant sur un certain nombre de fondamentaux. Dans ses 60 engagements, il y a des choses intéressantes sur les services publics, la réforme fiscale… Et surtout l’Europe ! Faut il revoir le traité ? Les avis sont partagés ? L’Europe doit être renforcée. Si l’on veut défendre d’Euro, il faut un gouvernement économique, une politique sociale…européenne. Et que l’on discute avec les pays de l’autre côté de la Méditérranée de mùanière à ce que l’on ait notre mot à dire dans la mondialisation.

 

VAQ - Et sur la décentralisation où on attend l’acte III ?

G.J. : « J’aiglissé un ou deux apartés Vendredi lors du débat au Conseil Général, sur les orientations budgétaires 2012, en disant qu’il fallait que l’on profite du changement de Président pour revenir sur la réforme territoriale. Je suis profondément décentralisateur. Il faut faire confiance aux communes, aux communautés d’agglomérations, aux départements, aux trégioons. Mais il faut aussi que l’Etat continue à avoir son regard pour, par exemple, péréquer et éviter qu’il y ait des inégalités entre les territoires. Et le territoire des Hauts de Seine est profondément inégalitaire. Les responsabilités sont partagées : Un certain nombre de villes n’ont pas fait ce qui fallait. Cette troisiéme étape de décentralisation est nécessaire après 1982/83 avec Defferre, en 2004 avec Raffarin qui a été un peu  avortée pour des raisons politiques, car ils se sont dit que l’on ne va pas tout donner aux départemebnts et aux régions qui ont basculé à gauche. Il faut faire une troisiéme étape de la décentralisation.

 

VAQ - Comment allez-vous mener campagne ?

G.J. : « Je fais parti du comité de campagne de Français Hollande au niveau départemental, des conseillers politique de la fédération PS 92,  sachant qu’à Vanves le référent est Jean Cyril Le Goff. Je vais avoir à Vanves, un rôle de militant. Je suis à la disposition pour organiser des réunions et des débats. Je suis passé à la permanence PS hier matin, où nous avons organisé la distribution des 13 000  fascicules sur « les 60 engagements de François Hollande » dans les boites aux lettres (qui est préférable aux tractages). Nous sommes tous derrière François Hollande

 

VAQ - Et derrière Lucile Schmid (EELV) pour les législatives dans la 10éme circoncription des Hauts de Seine ?     

G.J. : « C’est un petit peu différent puisque Lucile Schmid soutient Eva Joly aux présidentielles. On se retrouvera au 2éme tour derriére François Hollande puisque je crois qu’elle appellera à voter pour lui. Et je suis à fond derrière Lucile schmid pour les législatives, tout comme le PS. D’ailleurs, elle est invitée à notre réunion mensuelle de section mardi soir où elle viendra parler de sa campagne. Mon rêve est que Lucile Schmid batte André Santini, ce qui serait quelque chose de considérable. C’est jouable ! Elle peut gagner. Elle a été candidate deux fois, et à chaque fois elle a améliorée son score. Du fait de l’usure, d’une volonté de changement, Lucile Schmid peut gagner et nous allons tout faire pour quelle gagne et qu’elle soit la future députée de la 10éme circonscription.

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