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30 ANS APRES LE 10 MAI A VANVES, TEMOIGNAGES DE VANVEENS…DE GAUCHE

A l’occasion de la petite fête de la Rose à Vanves Samedi dernier pour la victoire de Guy Janvier aux  élections cantonales, plusieurs participants se sont rappelés de ce qu’ils faisaient ce jour là et comment ils ont vécu cette soirée.

 

Manifestement, la plupart se souviennent de cet écran TV où s’est dessiné petit à petit le visage de François Mitterrand. C’était vraiment inédit ! Que ce soit René Sédes qui a passé sa soirée devant la TV, Antonio dos Santos, trésorier de la section PS de Vanves, qui s’était marié juste un  mois avant, et a cru à un moment donné que c’était perdu comme beaucoup de français, en voyant se dessiner un crâne chauve puis le visage de François Mitterrand– « J’espérais un changement après avoir vu le Portugal se libérer de la dictature » confiait il. Josette Sala a entendu en même temps une clameur s’élevé qui l’a fait descendre dans la rue avec son mari, son fils rejoignant la Bastille, Suzanne Guerif et madame Vetter qui confie que « cela a été du bonheur », Valérie Mathey…  à une exception prés : André Desloges qui était encore au bureau de vote, sûrement comme assesseur, et qui l’a appris par la radio. Claudine Charfe (FdeG) confie que « le PC avait pris lors de ces élections là une claque ! On n’est pas descendu dans la rue. Mais on a bu le champagne ! » 

 « J’ai vu pour la première fois pleurer mon pére ! Et le lendemain, notre surgé au lycée (qui nous terrorisait) est arrivé en s’exclamant « On a gagné ! ». On n’en est pas revenu » confie Nathalie. Tout comme René Sedes qui le lendemain suivait des cours à Paris VIII : « Notre prof nous a dit que la gauche était passée, on a bu un coup. Mais c’est vrai qu’on ne s’attendait pas à ce résultat là ! ». Fabian Estellano, secrétaire de la section PS de Vanves qui avait un an raconte « que cela  a servi à mes parents de se rendre compte de l’importance d’un vote. C’est pourquoi ils ont demandé à être naturalisé ». Jean Cyril Le Goff qui avait 11 ans s’est retrouvé sur les épaules de son père à la bastille. Lucile Schmid qui avait 18 ans n’était pas encore engagé politiquement  se souvient que « Ma famille qui était de droite a ressenti de l’inquiétude ! ».  Valérie Mathey qui avait alors 20 ans, n’en revenait pas criant « Youpie » lorsque l’image de François Mitterrand est apparue.   Claire Papy (verts) se souvient être partie à la Bastille : « Tout était bloqué ! Mais c’était un moment de grande liesse. Il a plu et on a pris une douche bienfaisante ! »

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